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La CGPER et la préparation de la Convention-canne
6 février 2006
La CGPER a réuni dimanche matin plusieurs dizaines de planteurs du Sud de l’île, sur la plate-forme des Casernes. Son président, Jean-Yves Minatchy a répondu à des propos tenus par le directeur de la DAF, selon lequel la Convention canne n’est pas ’un lieu d’échange financier’, a-t-il dit en conférence de presse le 23 janvier dernier. Les planteurs n’ont pas l’intention d’y parler du sexe des anges...
Le président de la CGPER n’y va pas par quatre chemins : "La Convention-canne est le lieu où l’on fixe le prix garanti de la tonne de canne", a-t-il dit hier après avoir détaillé, devant plusieurs dizaines de petits planteurs, le contexte dans lequel se préparent les prochaines élections aux commissions mixtes d’usine, qui auront lieu le 10 mars prochain. "Il est hors de question que cette convention canne se transforme en lieu de débat souvent stérile où les grands discours prennent le pas sur les actions concrètes", répond la CGPER à l’administration.
Dans les commissions mixtes d’usine, les planteurs disposeront de cinq sièges, toutes catégories confondues et les représentants élus éliront à leur tour ceux des planteurs qui siègeront à la Commission paritaire de la canne et du sucre, où va se discuter la prochaine convention canne pour les cinq années à venir (2006-2011).
Les enjeux sont donc clairement posés et, pour le dirigeant du syndicat des petits et moyens planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER), cette catégorie constitue plus de 98% des livreurs de canne, elle apporte près de 80% de la production cannière et elle a des besoins économiques qui, s’ils ne sont pas satisfaits, mettront en péril la filière canne tout entière, si ceux qui la font vivre ne s’en sortent pas.
Soutenir les petits planteurs
C’est le discours tenu par la CGPER, qui va vers les prochaines élections avec des revendications de soutien aux plus petits livreurs de canne (jusqu’à 200 tonnes par campagne), les plus menacés dans le contexte européen de nouveau règlement sucrier.
La CGPER demande prioritairement une augmentation annuelle de 4% des aides nationales (20% sur cinq ans) : aide au transport, aide économique et aide à la production, pour permettre aux plus petits producteurs de faire face au renchérissement de tous les coûts de production et à la hausse globale du coût de la vie (7% en 2005). La chose prioritaire est que ces aides soient versées aux planteurs "avant le 31 décembre" a insisté le président de la CGPER.
Le syndicat estime aussi que le prix de base de la tonne de canne doit être revalorisé. Sa proposition porte sur une augmentation du prix de base de 2,8%, soit environ 14% sur la durée de la Convention, ainsi qu’une augmentation de 1,50 euro par tonne de mélasse. Les planteurs reçoivent 73 euros par tonne pour la production de mélasse (4.000 tonnes par an).
Ils fournissent également 640.000 tonnes de bagasse et demandent que la prime qui leur est retournée (0,90 euro par tonne de canne) soit portée à 2 euros par tonne.
Quant à la production de rhum, ce qu’elle rapporte aux usiniers est encore jugé trop peu transparent...
Valoriser la multifonctionnalité
À la revalorisation de la canne elle-même et de ses co-produits, aux augmentations des aides nationales, le syndicat des petits et moyens planteurs ajoute la revendication d’une aide spécifique de l’Union européenne, de 3,50 euros par hectare de canne et par an, liée à la multifonctionnalité de la canne et au rôle que celle-ci joue dans le maintien des sols et l’entretien des paysages.
Le président de la CGPER a justifié hier l’ensemble de ces revendications. "Ce n’est pas du tout exagéré. C’est même plus que justifié, si l’on tient compte des augmentations des intrants et des prix du matériel agricole", a-t-il dit en mentionnant 33% de hausse sur les engrais en deux ans et 30% sur les herbicides dans la même période.
S’inscrivant en faux contre les propos tenus par le directeur de la Direction de l’agriculture et de la forêt (DAF), le syndicat majoritaire réclame "un arbitrage politique pour le sucre, comme cela s’est fait pour le SMIC".
"L’avenir de l’agriculture à La Réunion est porté par la filière canne. Il y a un choix à faire", estime Jean-Yves Minatchy.
Estimant que les planteurs se prononceront le 10 mars prochain en fonction du bilan de chaque syndicat, la CGPER va aller défendre ses actions partout dans l’île pendant les semaines à venir, comme elle l’a fait hier à Casernes (Saint-Pierre).
P. D.
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