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Tous les candidats aux régionales interpellés : que proposent-ils à 18.000 familles ?
21 août 2015
18.000 emplois concernés, 100.000 personnes seront touchées dans deux ans. Paul Vergès prend le pari que la crise de la canne à sucre sera dans la lignée de celles des épices, de la vanille, du vétiver et du géranium. Cette question est totalement absente chez les candidats à des postes d’élu aux prochaines régionales. « Que faire ? Que proposent les autres ? Le gouvernement français a imposé la monoculture, qu’il fasse face aux conséquences de sa politique », conclut Paul Vergès, « nous devons avoir des propositions de substitution qui ne sacrifient pas les planteurs ».
Paul Vergès va tenir une série de conférence de presse. La première porte sur la crise de la filière canne-sucre de La Réunion, devenue à ses yeux inévitable. Et elle ne fait part d’aucune prise de position de la part de ceux qui s’agitent pour les élections.
Ce n’est plus une menace mais une certitude. Les dynamiques françaises, européennes et mondiales vont amener le sucre de La Réunion à la même conclusion que les épices, la vanille, le vétiver comme le géranium. « On organise la conspiration du silence, on avance des affirmations gratuites et la catastrophe arrive ».
Cela fait bientôt 10 ans que l’OMS a obtenu la remise en cause de l’intégration du sucre dans le marché européen. Nous avons été les seuls à dénoncer le danger. 2017, fin du quota qui entraîne la fin du prix garanti et la mise sur le marché mondial.
« Les betteraviers ont fait des efforts de productivité. Ils pensent soutenir la concurrence avec le sucre de canne », précise le sénateur. Il rappelle les épices de La Réunion concurrencés par l’Asie, la disparition de la vanille à la suite de la conquête de Madagascar par la France et l’envoi dans la Grande Île de colons réunionnais. Le vétiver a disparu suite à la concurrence de Haïti. La Réunion était le plus grand producteur de géranium du monde. Un ministre est venu donner la Légion d’honneur au principal producteur, et trois ans après, c’était la disparition du géranium. « Les planteurs ruinés sont venus dans le bidonville du Cœur saignant », rappelle Paul Vergès.
Pour le sénateur, la France doit contribuer à la recherche de solution. C’est en effet à la suite de la perte de Saint-Domingue, premier producteur mondial de sucre, que la canne à sucre a été imposée à La Réunion, en Guadeloupe et à la Martinique.
Conséquences à La Réunion dans tous les domaines, car la canne est la seule plante tropicale qui ne peut pas s’exporter comme matière première, elle doit être transformée sur place. « On sort de l’esclavage pour entrer directement dans une économie capitaliste avancée, car on doit faire des usines, le chemin de fer et créer le port ».
« Cette histoire prend fin aujourd’hui. », constate Paul Vergès, « Ce système aujourd’hui s’écroule par la puissance de l’OMC qui obtient la fin du système d’intégration en 2017 ».
Le problème est le prix exigé par les planteurs de canne de La Réunion. Dès maintenant le prix du sucre baisse au niveau mondial, et le prix garanti est surélevé.
« À quoi servent les politiques à La Réunion ? Toutes les communes concernées », rappelle Paul Vergès, « Pourquoi les maires ne disent-ils pas aux planteurs : voici le sort qui vous attend ». « Nous allons dire à tous les planteurs : qu’est-ce que les élus de La Réunion demandent au gouvernement comme solution à la crise de la canne à sucre ?
Plus que 3000 planteurs, ouvriers d’usine, transporteurs, dockers, 18.000 familles, plus de 100.000 habitants concernés ».
« Que faire ? Que proposent les autres ? Le gouvernement français a imposé la monoculture, qu’il fasse face aux conséquences de sa politique », conclut Paul Vergès, « nous devons avoir des propositions de substitution qui ne sacrifient pas les planteurs ».
Plus d’informations dans le journal de demain.
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