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L’avenir pour la filière canne de La Réunion gravement menacé
13 août 2005
Dans le débat sur l’indispensable évolution de l’agriculture réunionnaise, “le Quotidien” a donné la parole avant-hier à un cadre du CIRAD sur le départ, qui invite à ’penser l’impensable’, c’est-à-dire à ses yeux, la possible disparition de la filière canne, comme aboutissement d’une logique à laquelle La Réunion n’aurait pas su apporter les bonnes réponses.
Les propos exacts tenus par le cadre du CIRAD à notre confrère sont : "Il faut imaginer la disparition de la canne à La Réunion. Pour beaucoup, cela revient à penser l’impensable. Mais cette démarche est nécessaire. Personne ne peut aujourd’hui affirmer qu’en 2013 l’Europe soutiendra encore un sucre réunionnais non différencié, alors que les pays du Sud visent les gros volumes".
Toutes les questions soulevées par le jeune chercheur sont importantes : sur l’évolution de l’agriculture dans un espace restreint marqué par une évolution urbaine et périurbaine rapide ; comme sur l’ouverture du débat à l’ensemble de la société. Il ne reste plus qu’à trouver les réponses... dans un réel débat de société.
Quelle représentation de la canne ?
Le problème est de bien distinguer, dans ce débat, entre les données structurelles, économiques et sociales - celles d’aujourd’hui, celles léguées par l’Histoire et celles que l’on veut imaginer pour l’avenir - et les représentations que les uns et les autres peuvent s’en faire, en fonction de leur position sociale et de leurs intérêts.
Ne voir la filière canne qu’en termes de "monoproduction", dénote une représentation plus tournée vers le passé que vers l’avenir. Il est certain que beaucoup ont du mal à se défaire de cette façon de voir, autant chez ceux qui veulent voir durer la filière que chez ceux qui ne seraient pas fâchés de la voir disparaître, en supputant une aubaine foncière inespérée.
La multi-fonctionnalité de la canne
Le chercheur du CIRAD n’est-il pas lui-même pris dans cette “pesanteur” lorsqu’il évoque les efforts faits "pour le maintien d’une monoproduction" comme cause de complexité de la diversification agricole ?
La notion de multi-fonctionnalité de la canne est-elle réellement intégrée dans les réflexions, avec ses implications elles aussi multiples ? La question se pose immanquablement lorsqu’on voit le débat osciller en permanence entre deux extrêmes aussi mal assurés l’un que l’autre. Entre ceux qui rêvent de maintenir une filière de mono-production aux mains de producteurs en nombre toujours plus réduits, et ceux qui pensent que la modernité se décrète par l’abolition de l’existant.
"Imaginer autre chose"... C’est exactement ce à quoi travaillent tous ceux qui veulent sincèrement faire évoluer l’agriculture et la filière cannière. Le secrétaire général du PCR, Élie Hoarau, a donné il y a environ deux ans dans une conférence de presse, plusieurs pistes de réflexion comme contribution de son parti à une évolution de la filière cannière.
Des transformations à impulser
Mais cet "autre chose", faut-il l’imaginer sous la pression des lobbies internationaux qui travaillent à confisquer pour leur seul avantage les évolutions d’un marché mondial du sucre en pleine expansion ? Ou à partir des besoins économiques et sociaux d’une communauté humaine en croissance continue ?
Ce qui semble, à proprement parler, "impensable" à l’heure actuelle, c’est une évolution de la filière cannière vers une diversification structurée des sous-produits.
Penser la disparition de la filière cannière dans le contexte d’un monde où les besoins en sucre vont croissant, c’est suivre la pente d’un effacement des petits pays producteurs devant quelques gros monopoles. C’est ce qui pourrait arriver si nous n’allons pas assez loin dans les transformations à impulser à la filière. Mais dans le registre de la pensée, cela n’a rien de très nouveau.
P. David
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