
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Un ministre qui ne connaît pas la filière canne remet en cause des semaines de négociations et les avancées qui devaient être actées dans la Convention canne qui devait être signée hier
9 juillet 2022, par
Le ministre des Outre-mer dit « non » à Tereos avant de satisfaire ses demandes quelques heures plus tard avant de reprendre l’avion. « C’est totalement différent de ce que nous avons discuté avec l’État pendant des semaines. Tout le monde a été déstabilisé par cette annonce, cela n’a rien à voir avec nos discussions », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale agricole de La Réunion qui ajoute : « C’est dommage, c’est de l’amateurisme car manifestement, le ministre ne connaissait pas le dossier. Cela remet en cause tout le travail effectué et cela crée un gros malentendu » ajoute Jean-Michel Moutama. « C’est le mécontentement général car on attendait une signature ». Prochaine réunion de négociation mardi, cette fois sans ministre.
Les revendications de Tereos satisfaites et rien pour les planteurs : « C’est totalement différent de ce que nous avons discuté avec l’État pendant des semaines. Tout le monde a été déstabilisé par cette annonce, cela n’a rien à voir avec nos discussions », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale agricole de La Réunion au terme d’une séance de négociation où le ministre des Outre-mer a parlé au nom de l’Etat.
« Tout cela à cause d’un ministre qui débarque le matin de l’avion, qui ne connaissait pas le dossier et qui repart le soir en nous laissant dans cette situation », précise le dirigeant syndical.
Bien entendu dans ces conditions, les planteurs ont refusé de signer une Convention canne dictée par Tereos et qui ne répond pas aux revendications minimales des planteurs pour qu’ils puissent continuer à vivre de la production de cannes à La Réunion.
« C’est dommage, c’est de l’amateurisme car manifestement, le ministre ne connaissait pas le dossier. Cela remet en cause tout le travail effectué et cela crée un gros malentendu » ajoute Jean-Michel Moutama. « C’est le mécontentement général car on attendait une signature ce soir », souligne-t-il.
L’espoir était grand, car quelques heures plus tôt, le ministre des Outre-mer annonçait la volonté du gouvernement de tenir tête à Tereos et d’être aux côtés de tous les autres industriels et des planteurs d’aboutir hier soir à la signature de la Convention canne.
En effet, la déclaration de Jean-François Carenco dans le journal télévisé de 12h30 a été diffusée en direct aux planteurs rassemblés devant la Préfecture. L’espoir était donc de mise pour la signature d’une Convention canne favorable aux planteurs car l’État par la voix d’un ministre s’engageait à tenir tête à Tereos. Voici en effet ce qu’il a déclaré sur la rencontre prévue hier après-midi avec les planteurs.
« Tereos demande un filet de sécurité, allez-vous accéder à cette demande ? », a demandé le journaliste. Voici la réponse du ministre :
« Non, je dénonce moi aussi l’attitude de Tereos. On s’est engueulé vraiment beaucoup à Paris. La réunion aura lieu à 17 heures. (…)
Mais c’est vrai, je suis, l’État et le préfet l’a dit, le ministre Darmanin l’a dit aussi : sur ce coup-là on est franchement pas content de Tereos et je le dis et je vais leur dire.
Tout le monde est d’accord, les planteurs, le Département, les rhumiers, Albioma et quelques autres qui sont de la partie, l’État bien sûr via le ministère de l’Agriculture. Mais il n’y en a qu’un qui n’est pas d’accord ».
Pour que Tereos puisse garantir un prix de base de la canne à sucre qu’il paie aux planteurs jusqu’en 2027, l’État lui avait fait la proposition suivante : la réévaluation d’une aide annuelle de 28 millions d’euros en cas de dégradation de la situation économique. Bien entendu, l’État indiquait également qu’il revenait à ses services de décider du déclenchement de cette « clause de revoyure » sur la base d’une analyse de cette situation par ses services.
Mais jeudi soir, Tereos a tout d’un coup refuser cette condition. Cette société privée voulait elle-même fixer le seuil de déclenchement de l’augmentation de cette aide de l’Etat, sur la base de ses chiffres à elle. Autrement dit, Tereos d’autoproclamait gestionnaire des fonds de l’État. Bien entendu, le préfet a refusé cela.
Hier soir, Jean-François Carenco a tout remis en cause au profit de Tereos.
Plus que jamais, la lutte des planteurs continue. Une prochaine réunion de négociation est annoncée mardi, cette fois sans la présence d’un ministre.
M.M.
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