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Sucre & Co
8 mars 2006
Un des enjeux primordiaux pour l’activité cannière est la protection des terres agricoles. Les acteurs de la filière sont particulièrement attentifs à l’évolution de la politique foncière... dont les tendances actuelles ne sont pas faites pour rassurer.
Outre les 900 hectares de terres à cannes déjà déclassés, c’est près de 4.800 hectares de terres agricoles que les PLU en cours seraient prêts à sacrifier à des intérêts à court terme !
Entre la “crise de vocation” d’une commune comme Sainte-Marie, dont les élus prépareraient le sacrifice de près de 500 hectares de terres agricoles et les débordements des PLU (Plan local d’urbanisme) de Saint-Pierre, Saint-André et Bras-Panon - parmi beaucoup d’autres -, les tendances des documents d’urbanisme en cours d’élaboration ne sont pas faites pour donner le moral aux agriculteurs en général, mais surtout aux planteurs de cannes.
Nous sommes dans une phase de (re)définition ou révision des principaux documents d’urbanisme : Plans locaux d’urbanisme préparés par les communes ; Schémas de cohérence territoriale (SCoT) au niveau des communautés d’agglomérations ou de communes ; et jusqu’au SAR dont la révision commence et qui, en principe, est le document d’urbanisme opposable à tous les autres. Sauf que... du point de vue de l’activité cannière, l’épisode de Beauséjour (Sainte-Marie) et le déclassement des 90 hectares de la ZAC porte un sérieux coup de canif à la crédibilité du SAR de 1995 et pousserait les maires à la consommation des terres agricoles.
L’origine de ce mouvement
Selon le Syndicat des fabricants de sucre (SFS), cette logique de consommation est "en train d’exploser", estime Bernard Rivière, qui met à l’origine de ce mouvement les difficultés financières des communes : "À court terme, opter pour des formules d’aménagement diffus construit sur le mitage des terres agricoles coûte moins cher", expose-t-il.
Ainsi, dans la plupart des PLU déjà approuvés - bien que non définitifs - la consommation des terres agricoles est une tendance lourde. Saint-Pierre a déjà entériné la ZAC de Pierrefonds sur 150 à 190 hectares de terres à cannes irriguées déclassées et ajoute un dépassement de 15 à 35 hectares par rapport au SAR de 95. "C’est l’exemple à ne pas suivre", commente Bernard de Ranchin, de la cellule de pilotage de la canne à la Direction de l’agriculture et de la forêt. "C’est une perte de terres irriguées, représentant la négation des investissements faits par le gouvernement et l’Europe".
Le problème est justement que le “mauvais exemple” fait école : Saint-André empiéterait sur 200 hectares de terres à cannes, Bras-Panon en braderait 300 hectares... "En moyenne, c’est 200 hectares par commune dans les PLU en préparation", ajoute Bernard Rivière, en décrivant une “micro-logique” d’aménagement très consommatrice et très dominante puisque c’est celle qui prévaut dans les plans communaux, lesquels - avec les SCoT - font le forcing pour une urbanisation galopante, en espérant que le SAR (Schéma d’aménagement régional) entérinera la tendance !
Sujet hautement sensible
D’après ces mêmes projections, dans les SCoT cette fois, les plans d’urbanisation mis bout à bout répondent aux besoins d’une population non pas de 900.000 à 1 million d’habitants comme le projette l’INSEE pour l’horizon 2020, mais de 1,5 à 1,8 million d’habitants ! C’est la tendance et, si rien ne vient la contredire, c’est l’ensemble de la filière canne-sucre qui se trouve sérieusement mis à mal.
"500 hectares de moins à Sainte-Marie représentent grosso modo 5.500 tonnes de sucre en moins, soit 6% de la production de Bois-Rouge", esquisse Jean-François Moser, délégué général de Bois-Rouge. Les plans actuels projettent d’écorner de 10 fois plus ce potentiel.
Le sentiment exprimé au Syndicat des fabricants de sucre est que le SAR, qui ne sera pas opposable avant 2008 et affaibli par le déclassement toléré de Beauséjour, n’aura plus la force de rétablir la situation. Pessimisme de commande, dans une profession dont l’avenir est méchamment obstrué par d’autres tendances lourdes, au plan international cette fois ?
Le fait est qu’il ne se dégage aucune cohérence des informations actuellement disponibles sur ce sujet hautement sensible et que l’on voit mal d’où pourrait venir un appel à la raison.
P. David
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