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Pourquoi la filière canne-sucre de La Réunion n’est pas soutenue comme Alstom ?

Conférence de presse du PCR

jeudi 13 octobre 2016, par Manuel Marchal


Le second point de la conférence de presse du PCR hier portait sur la différence de traitement entre la filière canne-sucre et l’usine Alstom de Belfort, toutes deux menacées de disparaître.


Le PCR note l’inscription au budget de 28 millions d’euros pour soutenir la filière canne-sucre. Mais cette aide est conditionnée à l’accord de l’Europe, a rappelé Maurice Gironcel. « Or pour tenter de sauver le site d’Alstom à Belfort, le gouvernement débloque 600 millions d’euros pour acheter 15 TGV sans demander l’accord de l’Europe. De plus, ces trains ne rouleront pas sur des lignes à grande vitesse », poursuit-il.

Et de rappeler qu’une telle commande a lieu en Europe, là où s’appliquent des règles dans l’esprit de la concurrence libre et non faussée. Mais pour sauver l’usine Alstom de Belfort, le gouvernement est passé au-dessus de cette règle.

Le PCR s’interroge sur la différence de traitement avec la filière canne-sucre. Car pour cette dernière, le gouvernement attend que l’Europe donne son accord afin que les fonds inscrits dans le Budget 2017 soient débloqués.

Or les quotas sucriers seront supprimés l’année prochaine, le sucre réunionnais ne sera plus protégé de la concurrence mondiale. Le gouvernement ne doit donc pas tarder à agir.


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