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La Chambre d’Agriculture veut négocier « sans savoir réellement combien gagne l’industriel »
26 août 2021
Suite à la volonté affichée par la Chambre d’Agriculture de commencer au plus tôt les négociations de la Convention canne qui fixera le nouveau prix de la canne à sucre payé par l’industriel Tereos aux plus de 2000 planteurs-livreurs de La Réunion, la CGPER rappelle qu’ « un audit général de la filière » est un préalable à toute négociation afin de connaître précisément quels sont les bénéfices sur tous les produits que les industriels extraient de la canne à sucre des agriculteurs réunionnais. La CGPER revendique qu’une mission d’inspection mandatée par le gouvernement effectue cet audit pendant le déroulement de la campagne sucrière 2020, et a déjà interpellé les ministres de l’Agriculture et des Outre-mer à ce sujet.
Nous sommes à un tournant important et les prochaines négociations de la convention canne prennent toutes leurs dimensions. De cela dépendra l’avenir de la filière canne et le revenu de nos agriculteurs.
Il est donc normal que les élus de la CPCS commencent à travailler sur les résultats des audits demandés par la CGPER. Un premier audit a été réalisé et ses conclusions sont d’ailleurs reprises par la Chambre d’agriculture :
– Il faut selon cet audit continuer à financer le seul industriel sucrier de La Réunion, le groupe Tereos.
– La Chambre en faisant pression pour que les négociations débutent dès maintenant contribue indirectement, volontairement ou inconsciemment à faire le jeu du seul industriel sucrier
– Nous devrions alors négocier l’avenir de la filière canne sans savoir réellement combien gagne l’industriel… du jamais vu…
– Sans qu’il n’y ait de transparence sur les coûts de production, la recette des coproduits et la valorisation de notre fibre en énergie…
A la CGPER nous disons qu’il est plus que temps que les bilans de la filière soient communiqués en toute transparence aux acteurs de la filière canne-sucre rhum afin que les prochaines négociations s’établissent en toutes connaissances des recettes et bénéfices du seul acteur industriel.
1. La CGPER regrette que les conclusions du dernier audit sur les subventions à l’industrie aille dans le sens du maintien des aides aux industriels mais que rien n’est dit ou plutôt rien n’indique que les principaux acteurs, c’est-à-dire les planteurs, bénéficieront d’une meilleure répartition de ces aides actuellement majoritairement orienté vers le seul industriel sucrier
2. Les prochaines négociations pour la filière canne doivent se tenir dans le cadre d’une plus grande équité et d’une plus juste rémunération des coproduits de la canne.
3. A juste titre une presse locale a publié un article vantant la technologie réunionnaise la valorisation des coproduits… et notamment de la vente d’énergie électrique produite par la fibre, cet article mentionne que la fibre de la canne appartient à l’industriel alors qu’il a acheté la canne uniquement sur sa valeur sucre.
A la CGPER nous voulons que ces prochaines négociations portent sur une RÉPARTITION ÉQUITABLES DE LA VALEUR AJOUTÉE DE LA CANNE A SUCRE, l’évolution de la formule de richesse, l’écart technique……
Nous demandons :
– une meilleure répartition des subventions entre tous les acteurs de la filière.
– un examen de l’incidence de la fibre en termes de valorisation industrielle.
– une expertise sur la filière canne pour que la richesse soit payée équitablement aux planteurs
C’est pourquoi nous nous félicitons aujourd’hui que la Chambre d’Agriculture rejoigne la CGPER sur la nécessité de préparer ces futures négociations.
La CGPER et ses élus siégeront aux CPCS dans le cadre des négociations de la prochaine convention Canne-Sucre et demande que les intérêts de nos agriculteurs soient préservés pour obtenir :
a. Une remise à plat de la formule de paiement de la canne à sucre, qui date de 1984 et qui est aujourd’hui dépassée.
b. Améliorer la formule de richesse, notamment pour tenir compte de l’obligation d’utiliser la coupeuse mécanique canne longue, à cause du manque de main d’œuvre.
c. Le paiement de la fibre, car celle-ci est valorisée en énergie par le sucrier, alors que le taux de fibre pénalise la richesse du planteur.
d. Le paiement des coproduits : la fibre, la mélasse, le rhum, l’alcool, l’énergie…
e. Une plus grande transparence sur les recettes de la Filière Industrielle…
f. Un partage équitable des revenus entre les agriculteurs et le seul industriel sucrier de La Réunion, qui s’accapare toute la plus-value de la canne.
Aussi nous déplorons que certains acteurs agricoles souhaitent commencer ces prochaines négociations sans aucun préalable…
A la CGPER nous mettons comme préalable à l’ouverture des négociations que toute la transparence soit faite sur la filière canne
– Quelles sont les vraies recettes des industriels ?
– Comment est valorisée la fibre de notre canne alors que le taux de fibre contribue à faire baisser le prix payé au planteur ?
– Payer à leur juste prix les coproduits de la canne (Fibre transformée en énergie, recette mélasse, etc.
Alors pourquoi la Chambre met-elle la pression pour que les négociations débutent alors que nous n’avons aucun chiffre sur les recettes et résultats de l’industriel… c’est inconscient.
La CPCS doit donc se réunir rapidement pour mettre sur la table résultats des audits, résultats financier de l’industriel et surtout diligenter comme le demande la CGPER : un audit général de la filière sur le plan économique et financier.
La CGPER a d’ores et déjà attiré l’attention de M. Le Ministre de l’Agriculture et de M. le Ministre des Outre-Mer sur la nécessité de diligenter un audit qui lèvera le jour sur la répartition des richesses de la canne au sein des acteurs économiques locaux.
Jean Michel MOUTAMA
Président de la CGPER
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