
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Énergie et développement industriel
Conseil général
3 décembre 2003
Lors de la réunion de la Commission permanente du Conseil général, le mercredi 26 novembre dernier, le projet industriel de production d’électricité couplé par cogénération à une raffinerie sucrière est revenu dans les discussions. Par délibération du 13 novembre 2002, le Conseil général avait donné un accord de principe pour l’implantation de ce projet industriel sur un terrain de huit hectares situé au Port et appartenant à la collectivité départementale, « sous réserve de conditions à satisfaire avant le 13 novembre 2003 ». Dans le climat de guerre ouverte déclenché par la Relève contre ce projet, l’Assemblée présidée par Jean-Luc Poudroux a laissé passer la date de l’échéance, évitant du même coup un vote dont certains, à droite, annoncent depuis six mois qu’il doit « enterrer définitivement » le projet. Les élus ont constaté que, sur les huit questions posées à Promergy depuis novembre 2002, quatre ont reçu des réponses, quatre autres restent en suspens : ce sont d’une part les questions relatives à la filière sucre, pour laquelle une demande d’étude d’impact a été adressée au ministère de l’Agriculture et d’autre part ce qui relève des choix d’EDF sur les critères de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Les réponses à ces questions découleront des différents arbitrages rendus.
Mercredi dernier, les conseillers généraux ont donc constaté « la caducité de l’accord du 13 novembre 2002 », qui attribuait le terrain du Département à Promergy. Si le terrain du Port n’est aujourd’hui plus attribué, il reste "réservé" en attendant les conclusions de l’étude d’impact demandée au Ministère de l’Agriculture.
Après l’intervention du conseiller général du Port, Jean-Yves Langenier, demandant de surseoir, la Commission permanente du Conseil général a décidé à l’unanimité d’attendre les conclusions de l’étude d’impact ministérielle. Cette unanimité dans le sursis donné aux promoteurs englobe - c’est plutôt amusant - le vote des conseillers de la Relève, auteurs d’une motion « pour enterrer Promergy »... qui ne fut pas examinée en séance.
Cela fait six mois maintenant que les élus de la Relève clament avec Jean-Paul Virapoullé, à chaque étape de la procédure, qu’ils "enterrent" le projet. Mais comme un certain nombre de témoins ont pu le constater encore la semaine dernière, "le canard est toujours vivant" et l’enquête publique pour installation classée commence cette semaine.
Les responsables de Promergy, dans l’île la semaine dernière, « [se sont réjouis] de la sagesse du Conseil général d’attendre l’étude d’impact avant de prendre une décision définitive » et ont constaté que « le projet n’est pas enterré, contrairement à ce qui est bruyamment proclamé et [que] les Réunionnais pourront se prononcer lors de l’enquête publique qui démarre le 1er décembre ».
En attendant l’arbitrage ministériel |
---|
Le sursis donné la semaine dernière aux promoteurs de Promergy par le Conseil général résulte d’une nouvelle passe d’arme engagée -et perdue- par les détracteurs réunionnais du projet. À l’heure où commence l’enquête publique, les promoteurs de Promergy se donnent pour objectif de convaincre leurs interlocuteurs de l’intérêt du complexe, sous ses deux aspects complémentaires : la valeur ajoutée industrielle à une production agricole fragilisée et la production d’électricité. La première partie fait l’objet de l’étude d’impact demandée depuis juin 2003 : il s’agit en fait d’un "feu vert" politique soumis à l’arbitrage du gouvernement. Pour le second aspect, il s’agit surtout de convaincre EDF de ne pas claquer la porte à un projet qui a douze à dix-huit mois d’avance sur celui du Gol et permettrait de répondre plus vite à des besoins croissants, sans risques de détérioration de l’approvisionnement. Compte tenu du rythme de croissance de la consommation dans l’île, n’y a-t-il pas la place pour les deux centrales ? C’est la question que les promoteurs de Promergy posent à leurs interlocuteurs, auxquels ils font valoir les avantages de la cogénération comparés aux centrales fuel/charbon. En privé, les responsables des centrales thermiques sucrières admettent que le projet du Gol et celui de Promergy ne s’opposent pas. Mais il reste à en persuader les responsables d’EDF, positionnée comme acheteur et distributeur unique de l’électricité produite. |
Alors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
Mézami, dimansh soir dann télé, banna la anparl in mess roganizé laba dann Sin-Bénoi avan la rouvertir la koupe kann dan lèst. A s’ki paré lété (…)
Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les (…)
Médam zé méssyé, la sossyété, mi panss zot i koné la doulèr tonm dann in ni fourmi, sirtou fourmi k’i morde,kalité fourmi i pike aou in landroi é (…)
Les dirigeants du groupe des BRICS ont condamné les attaques contre l’Iran, Gaza et le Cachemire lors de leur sommet le 6 juillet, présentant le (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)