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Réforme de l’OCM-Sucre
20 juillet 2005
Dans les débats ouverts à propos de la réforme de l’OCM-Sucre et de ses conséquences pour La Réunion, une idée est en train de faire son chemin : si nous n’arrivons pas à obtenir de Bruxelles le maximum, pour les planteurs ou pour les industriels, retournons-nous vers l’État français et demandons-lui de compléter les aides bruxelloises.
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Les premiers à avoir exprimé publiquement une telle position ont été les dirigeants de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), tandis que dans nos colonnes, avant-hier, Xavier Thiéblin, président du Groupe Quartier Français, déclarait : "On parle beaucoup de “renationalisation” de l’Agriculture. M. Baroin devrait le dire la semaine prochaine : l’État français pourra compléter le dispositif de Bruxelles".
Pour l’heure, personne ne perd de vue que c’est à Bruxelles qu’il faut s’adresser. C’est bien la Commission qui décide de la baisse du prix du sucre et qui propose ses meures d’accompagnement.
Cependant, discuter avec l’instance européenne tout en déclarant que l’État national pourrait venir en complément, n’est-ce pas donner des armes pour se faire battre ? Au vu de telles déclarations, la Commission pourra en effet rétorquer : que venez-vous me demander puisque vous-mêmes vous dites avoir des marges de manœuvre auprès de votre gouvernement ? Puisque, c’est vous qui l’affirmez, retournez-vous donc vers lui !
Une certaine contradiction
Placer le recours éventuel du soutien de l’État sous le vocable de “renationalisation” est lui aussi maladroit.
En effet, dans la polémique ouverte à propos des perspectives budgétaires de l’Union pour 2007/2013, le camp des libéraux emmené par l’Angleterre demande à rediscuter du financement de la Politique agricole commune. Il propose une “renationalisation” d’une partie de son financement.
Il y a donc une certaine contradiction, par exemple, dans le discours des dirigeants de la FDSEA lorsque ces derniers accusent le “non” d’avoir favorisé l’offensive menée par l’Angleterre contre la Politique agricole commune et lorsqu’ils soutiennent, dans le même temps, une mesure qui va dans le sens de ce que proposent les dirigeants anglais.
Un débat à aborder
Enfin, personne ne se demande si l’État pourra faire l’effort qu’on sollicite de sa part. Non pas que nous estimions cette demande illégitime ou infondée mais, selon les données fournies par l’IÉDOM (1) , sur une recette brute totale des planteurs (hors aides structurelles) de 126,6 millions d’euros, l’État apporte un total d’aides de 45,2 millions (35,6 au titre des “aides convention canne” et 9,6 au titre des “aides directes”). Soit 35,6% de la recette totale des planteurs.
Or, à un moment où il est question de réduire les dépenses de l’État, celui-ci pourra-t-il faire un effort supplémentaire pour la filière ? C’est un débat qu’il faudra bien aborder.
Que fera Paris ?
Sans doute les arguments pour convaincre Paris ne manqueront pas. On pourrait par exemple lui faire comprendre qu’il est préférable d’aider des planteurs vivant de leur travail plutôt que d’aider des planteurs ruinés et contraints de survivre avec un RMI.
Mais le gouvernement sera-t-il sensible aux arguments qu’on lui avancera ? Car le soutien financier bruxellois aura bien un jour ou l’autre une fin. Paris prendra-t-il alors tout à sa charge ?
J. M.
(1) Voir IÉDOM “La Réunion en 2004”, page 94.
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