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Réforme sucrière 2007 - 2013
24 janvier 2006
Le Parlement européen vient de voter le rapport de Jean-Claude Fruteau (PS) sur le nouveau régime sucrier, vote appuyé par le Parti populaire européen et des démocrates européens (PPE-DE). Ce vote va directement au profit des Irlandais, Estoniens, Polonais et Espagnols, grands producteurs betteraviers.
Avec la réforme de l’OCM-Sucre qui fait diminuer le prix garanti de ce produit qui donne du travail à plus de 10.000 personnes à La Réunion, l’heure est à la remise à plat du prix de la canne livrée. Ce sujet a été abordé hier par Paul Vergès lors d’une rencontre avec les journalistes.
"Pour ma part, je n’ai pas voulu voter ce rapport et prendre le risque de tromper les planteurs", déclare Paul Vergès, député européen et président de la Région Réunion. Même si ce rapport propose soi-disant une garantie pour 2007-2013, où cela ne devrait pas toucher la Politique agricole commune, Paul Vergès note que lors de la réunion de l’OMC à Hong-Kong, les ténors de l’instance avait noté une avancée de l’Union européenne (UE), laissant craindre pour les producteurs canniers.
En effet, le représentant de l’UE à Hong-Kong s’est engagé à reprendre les négociations en 2009. "C’est demain", précise Paul Vergès, qui indique qu’au cœur de la réforme, il y a la baisse du prix du sucre de 36%, sur 4 ans. "Les professionnels se sont battus, et le cas des RUP a été entendu", poursuit-il. L’UE accorde une compensation de 62%, selon sa dernière proposition, permettant ainsi aux gouvernements nationaux d’aider les producteurs de canne à sucre. Et même si les syndicats locaux demandent la compensation intégrale du manque à gagner, la France n’a pour l’heure donné aucun chiffre.
Juste équilibre ou débat infécond ?
Reste que planteurs et usiniers devront fixer le prix de la canne livrée, dans le cadre de la convention canne. Cela va ainsi rouvrir le débat, au lieu de trouver un compromis entre les 2 parties. Sûrement retourneront-ils à l’accord interprofessionnel de 1969 ! Paul Vergès exhorte les 2 parties à faire preuve de sang froid, pour ne pas revivre toutes les batailles de l’époque. "C’est un exercice pour les prochaines semaines ou mois", explique-t-il.
Disons que le débat est d’ores et déjà ouvert, puisque la Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER) demande une plus juste répartition des richesses de la canne à sucre et de ses sous-produits (voir notre édition d’hier) . Il importe que le curseur trouve son équilibre entre les intérêts des planteurs et ceux des usiniers, chacun dépendant de l’autre. "Il y va de la survie de la filière canne", déclare Paul Vergès.
Bbj
Hausse des carburants : qui paiera ?
Hier, la conférence de presse de Paul Vergès abordait un point relatif à la loi du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports.
Qui va payer l’augmentation des carburants ? La Région Réunion est claire sur le principe. Elle aide les pêcheurs, les agriculteurs pour la surtaxe sur le gasoil, mais après est-ce à elle de pallier toute augmentation des carburants ? La réponse est catégorique. C’est non.
La loi du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports parle d’ailleurs pour elle. Publiée au “Journal officiel” du 6 janvier 2006, page 217, texte numéro 1, et notamment en son article 31, il est stipulé que "lorsque le contrat de transport mentionne les charges de carburant retenues pour l’établissement du prix de l’opération de transport, le prix de transport initialement convenu est révisé de plein droit pour prendre en compte la variation des charges de carburant liée à la variation du prix du carburant entre la date du contrat et la date de la réalisation de l’opération de transport. La facture fait apparaître les charges de carburant supportées par l’entreprise pour la réalisation de l’opération de transport".
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