
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Expérimentation menée par le CIRAD et Veolia
30 septembre 2016
Le CIRAD, en partenariat avec Veolia, mène, depuis octobre 2013, un suivi des impacts agroenvironnementaux de l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand Prado, à Sainte-Marie. Cette expérimentation d’envergure et unique dans les DOM utilise les moyens d’un programme national de recherche en environnement : le SOERE-PRO. Trois ans après le lancement du dispositif, un Conseil Scientifique a été organisé le mercredi 28 septembre 2016 pour présenter les premiers résultats. Ceux-ci suggèrent que les fertilisants organiques testés sont adaptés aux sols et aux besoins de la canne à sucre à La Réunion.
Cette démarche innovante mise en œuvre par le CIRAD, dès 2013, s’inscrit dans un programme national de recherche en environnement (SOERE-PRO) mené sur un réseau de 4 sites d’observation principaux, dont un implanté à La Réunion, unique territoire d’Outre-mer associé à l’expérimentation.
L’objectif du dispositif est d’étudier les effets agronomiques et environnementaux du recyclage des Produits Résiduaires Organiques (PRO) sur les écosystèmes cultivés à La Réunion à travers le cas particulier de la canne à sucre, et ainsi d’améliorer la connaissance sur les impacts à long terme de ces nouveaux modes de fertilisation en contexte tropical.
_
C’est ainsi qu’une plateforme expérimentale a été mise en place en octobre 2013. Plusieurs types de Produits Résiduaires Organiques y sont épandus et observés : boue chaulée et séchée issue de la station d’épuration du Grand Prado, lisier de porcs et fumier avicole. Ces produits sont également comparés à une fertilisation minérale classique.
Des premières conclusions qui suggèrent que les fertilisants organiques testés sont adaptés aux sols et aux besoins de la canne à sucre à La Réunion.
Après trois années d’expérimentation, les premiers résultats montrent qu’il est possible de substituer, en grande partie, des engrais organiques aux engrais minéraux sur les sols réunionnais, sans que la richesse en sucre ne soit altérée dans le cas de la culture de la canne et sans perte de rendement. Les boues produites par la filière de séchage du Grand Prado en particulier, présentent un réel intérêt économique et agronomique pour l’azote, le phosphore, le potassium et la chaux qu’elles contiennent. De plus, le procédé de traitement spécifique des boues de la STEP du Grand Prado assure le meilleur niveau d’hygiène.
_
Ces premiers résultats encourageants demandent à être approfondis sur le long terme, notamment concernant les contaminants potentiellement présents dans les fertilisants testés. Ces éléments sont suivis au niveau de l’eau, du sol, de l’air et de la plante. A terme, ces résultats pourront également permettre de préciser les conditions de valorisation agricole des boues d’épuration des stations de l’île de La Réunion, et potentiellement de celles d’autres départements d’Outre-mer, ou d’autres territoires à l’international, où la culture de la canne à sucre est pratiquée.
Dans une démarche d’économie circulaire, la communauté d’agglomération a, en effet, souhaité adapter au contexte tropical un dispositif déjà connu et maîtrisé depuis de nombreuses années en milieu tempéré : la valorisation agricole des boues d’épuration. Celle-ci constitue à l’heure actuelle la solution de traitement des sous-produits des STEP la plus répandue dans les collectivités françaises. Avec l’accroissement des volumes d’eaux usées et de déchets produits, ce mode de valorisation des boues d’épuration et autres produits résiduaires organiques, comme les effluents d’élevage, représente aujourd’hui un enjeu écologique et environnemental majeur pour l’île de La Réunion.
_
Afin de répondre à cet objectif, Veolia, à qui la CINOR a choisi de confier la conception et l’exploitation de la STEP du Grand Prado, a su adapter au contexte particulier de La Réunion un procédé de traitement des boues ayant fait ses preuves par ailleurs. Développé et maîtrisé par Veolia, ce procédé va même un peu plus loin en rendant possible une valorisation agricole des boues d’épuration conditionnées sous forme de pellets, après les étapes de digestion, séchage et chaulage.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)