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L’avenir des producteurs reste incertain
4 janvier 2006
Selon le “Quotidien”, les producteurs réunionnais de sucre de canne devraient se sentir ’rassurés’ et dormir sur leurs deux oreilles. ’Rassurés’, vraiment ? C’est donc bien qu’il y a matière à inquiétude. Que dans le contexte actuel, certains privilégient le “beau fixe”, au risque de créer des désillusions et une anesthésie de l’opinion, cela n’est pas vraiment fait pour... rassurer.
On connaissait les obséquiosités de la “presse de révérence”. Il faut compter désormais avec les berceuses d’une presse orchestrant la baisse de vigilance.
Il est bien sûr plus difficile d’analyser l’évolution des facteurs d’inquiétude et la mesure changeante des réactions, en fonction des décisions prises au plan mondial pour la transformation du marché du sucre.
Mais tout de même... Quand le président Chirac invite les Français à "faire de la mondialisation un atout", il faudrait pour le moins que ladite mondialisation offre des objectifs clairs : qui peut dire aujourd’hui ce que vont signifier pour les producteurs de sucre de canne - autres que les géants mondiaux - règles de l’Organisation mondiale du commerce auxquelles les décisions de l’Union européenne cherchent à se conformer ?
Les Réunionnais ont-ils réellement des raisons d’être “rassurés” devant les ambitions des producteurs brésiliens de "nourrir le monde à bas prix", comme le titrait “Le Monde” le 10 décembre dernier ? Les propriétaires des usines de La Réunion ne sont-ils pas aussi présents au Brésil ?
Même la CGPER - qui peut avoir une légitime fierté de ses combats, en particulier celui mené pour une compensation complète des pertes causées par la baisse du prix du sucre - observe le caractère tout à fait inhabituel dans le dernier trimestre 2005, des nombreuses visites ministérielles et européennes, sur la question agricole. C’est rarement bon signe...
Aujourd’hui oui, mais après ?
Mais certains veulent continuer à dormir tranquilles. "La Réunion s’en tire bien" titrait le “Quotidien” du 31 décembre 2005, en écrivant que "l’ensemble de la filière, à quelques exceptions près, est tranquille jusqu’en 2014". Du fait d’une “compensation” gouvernementale et européenne qui maintient une production sous perfusion, dans une nouvelle donne économique tournée vers la fin des marchés protégés ?
Si vraiment la compensation devait être de nature à rassurer la filière, qu’est-ce qui fonde alors la “non-tranquillité” des "exceptions" notées par le “Quotidien” ?
L’objectivité la plus élémentaire, devant un problème aussi compliqué, commande au moins de ne pas endormir l’opinion, voire de questionner ceux qui semblent “rassurés”. Quelle logique y a-t-il à faire passer "l’ensemble de la filière" -... moins ses exceptions ! - comme étant rassurée, tout en qualifiant de "visionnaire" le président de la Région, Paul Vergès, qui ne cesse de donner dans les mises en garde et les appels à plus d’analyse ? Soit il est “visionnaire” lorsqu’il appelle l’opinion à mieux déchiffrer les tendances de la mondialisation - et c’est le signe que tout n’est pas si simple - soit ceux qui veulent à tout prix “rassurer” ont quelque chose à cacher à l’opinion. Surtout lorsque cela se fait au prix de contrevérités grossières comme celle qui attribue au président de la Région le pronostic d’une "fin rapide et brutale pour la filière", comme le rapporte le “Quotidien” d’hier.
Il y a un gouffre entre le fait de ne pas vouloir être dupe de ceux qui régissent les nouvelles normes de la mondialisation et la prophétie des calamités. Mais la logique et la prudence les plus élémentaires commandent au moins, lorsqu’on n’est pas en mesure d’infléchir les premières, de tout faire pour prévenir les secondes.
L’opinion a le droit d’attendre de sa presse qu’elle se positionne de façon plus critique, devant une question d’une part très complexe au plan mondial, d’autre part cruciale - vitale même - à notre petite échelle.
P. David
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