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Le prix de la tonne de canne pourra dépasser 100 euros
15 juillet 2022, par
Au lendemain de l’accord entre les planteurs, Tereos et l’État, la signature de la Convention canne a eu lieu ce 13 juillet à la préfecture en présence par visioconférence du ministre des Outre-mer. Le texte a été paraphé par l’État, les syndicats planteurs, la Chambre d’Agriculture, le CPCS, Tereos en tant que président du Syndicat du Sucre, le Département et pour la pour la première fois par Albioma et la Région. Le prix de la tonne de canne pourra dépasser 100 euros, dont la majorité en provenance de l’État.
La Convention canne 2022-2027 a été signée ce mercredi 13 juillet à la préfecture. Elle ouvre la voie au démarrage de la campagne sucrière avec, pour les planteurs, un gain de 20 millions d’euros par rapport à l’ancienne Convention. Le document compte deux nouveaux signataires : Albioma qui va injecter des sommes importantes dans la filière au profit des planteurs, et la Région Réunion qui marque ainsi sa volonté de s’impliquer dans le développement de la filière. La cérémonie de signature a eu lieu en présence de Jean-François Carenco, ministre des Outre-mer, en visioconférence depuis son bureau à Paris.
Jacques Billant, préfet de La Réunion a rappelé qu’un des principaux objectifs est de faire progresser la production après une succession de campagnes sucrières où le tonnage récolté a diminué par rapport à la moyenne. Il a souligné « des avancées sans commune mesure de la part de l’État ». Ce sont notamment les 14 millions d’euros pour les planteurs qui pourront être revus à la hausse en fonction de la situation économique, une hausse jusqu’à 3 euros par tonne de la prime bagasse payée par l’État via la CRE, une part importante du reliquat d’aide à la production qui sera reversée directement aux planteurs. Tereos a obtenu le maintien de l’aide compensatoire à la suppression du quota sucrier datant de 2017 jusqu’en 2027. Ces 28 millions d’euros qui eux aussi pourront être revus à la hausse selon la situation économique sont la garantie que Tereos ne baissera pas le prix de la canne.
Huguette Bello a rappelé l’implication de la Région, avec notamment une motion relative à la convention canne sucre adoptée lors de la dernière séance plénière, et le courrier conjoint avec le Département pour interpeller la Première ministre face au blocage des négociations. « Devant les évolutions structurelles en cours, et comme l’ont montré ces négociations difficiles, il nous faut réfléchir collectivement à faire évoluer notre modèle cannier pour préserver ses précieux équilibres et aboutir à une juste répartition de la valeur ajoutée et des richesses entre planteurs, usiniers et acteurs de la filière », a-t-elle indiqué, rappelant la proposition d’états généraux de la canne.
La présidente de la Région a également salué le courage des planteurs fidèles à tradition de lutte, ainsi que « le sens des responsabilités de l’ensemble des acteurs qui ont su trouver la voie d’un accord (…) l’accompagnement constant des services de l’État ainsi que son soutien financier qui ont été des éléments essentiels pour aboutir à un accord entre les parties ».
Représentant le président du Département, Serge Hoarau, vice-président à l’Agriculture, a noté qu’au cours de ces négociations, l’industriel a « manqué un peu d’humanité ». Avec cette convention nous allons rebondir. Le Département va soutenir les planteurs par une enveloppe au titre du plan de résilience pour acheter l’engrais. Il a appelé à préparer la prochaine convention en allant vers un autre modèle économique, modèle industriel. Enfin, il a mis en évidence que le maintien au Département de la compétence sur l’agriculture résulte en particulier d’un attachement personnel du vice-président de la collectivité : « mi vi dans la canne, mi marche dans la canne ».
Philippe Labro, président de Tereos Océan Indien et donc président du Syndicat du Sucre, n’était pas présent. Il est intervenu au téléphone. Il a indiqué que le prix de canne va augmenter en moyenne de 20 euros par tonne, et atteindra pour la première fois 100 euros la tonne. « Le plus important est l’engagement de l’Etat pour le maintien du prix de la canne », a-t-il déclaré. Il a également évoqué l’autre nouveauté : le partage des profits pouvant aller jusqu’à 50-50 avec les planteurs. Selon lui c’est une « Convention canne équilibrée et responsable ».
Emmanuel Doki-Thonon, co-président planteur du CPCS a remercié l’effort de l’État, car « on était très mal parti ». Il a également adressé ses remerciements à tous les syndicats, à la Chambre d’Agriculture, ainsi qu’aux nouveaux signataires : Albioma et la Région. C’est une « Convention canne historique », a-t-il conclu.
Florent Thibault, co-président industriel du CPCS, a souligné que « le prix de la canne est sécurisé et que personne ne restera au bord du chemin. On peut se projeter sur les 6 prochaines années ».
Concluant les prises de parole précédent la signature, Jean-François Carenco, ministre des Outre-mer, a salué la méthode du « tous ensemble ». « Que serait La Réunion sans la canne », poursuivit-il, « à l’arrivée on est tous d’accord, l’Etat appuiera toujours ce type de négociation. Il a également annoncé une revalorisation du budget du ministère des Outre-mer pour la diversification agricole.
« Le soutien de l’État et de l’Europe est fort, renforcé », car il permet d’atteindre un prix de 100 euros la tonne avec les aides. « Ce que vous allez signer est un espoir pour tous les autres sujets », a-t-il conclu. Compte tenu de l’absence de Philippe Labro, ce fut Sylvie Lemaire qui signa la Convention canne au nom du Syndicat du Sucre.
M.M.
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