
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Concurrence redoutable pour les planteurs de La Réunion
21 janvier 2014
Trois ans avant l’application de la fin du quota sucrier pour La Réunion, un géant du secteur se met sur les rangs pour concurrencer la production des planteurs. L’Inde a en effet décidé d’exporter son sucre, malgré un marché mondial saturé.
En 2017, ce sera la fin du quota de 300.000 tonnes de sucre pour la production réunionnaise exportée en Europe. Cela veut dire qu’à compter de 2017, les usiniers n’auront plus la certitude de pouvoir écouler toute la production à un prix minimum garanti par un règlement européen.
Par conséquent, cela place le sucre réunionnais en concurrence avec les autres pays producteurs qui exportent eux aussi vers l’Europe, qui reste le plus grand marché solvable du monde.
D’ores et déjà, les pays dit PMA peuvent exporter leur production vers l’Europe sans quota ni droit de douane. Cela concerne dans notre région le Mozambique, la Tanzanie, le Malawi entre autre. Depuis 2009, les Mauriciens n’ont plus de quota, ils sont donc depuis 4 ans confrontés à la concurrence de ces pays. Cela a amené la transformation de l’industrie sucrière en industrie de la canne, avec l’ouverture d’une part importante de l’actionnariat des usines aux planteurs. De plus, le sucre mauricien exporté est désormais du sucre de canne blanc, plus rémunérateur que le sucre roux. Mais cette transformation s’est accomplie en plusieurs années, en plus de trois ans en tout cas.
L’échéance 2017 est porteuse de nombreuses inconnues pour les planteurs réunionnais. En effet, jusqu’à présent le prix nu usine, soit le prix payé par l’usinier au planteur, était avant tout défini en fonction du prix garanti du sucre brut sur le marché européen.
Mais après 2017, ce prix garanti n’existera plus. Tout dépendra alors de l’équilibre entre l’offre et la demande. Plus il y aura de sucre sur le marché, plus il sera difficile de vendre le sucre réunionnais à son prix minimal actuel.
Or, hier, Radio France internationale a annoncé une nouvelle décisive. Son émission « Chronique des matières premières » était consacrée à la décision prise par l’Inde d’exporter son sucre.
L’Inde est le deuxième producteur mondial derrière le Brésil. Mais dans ce pays de plus d’un milliard d’habitants, les conditions climatiques de ces dernières années ont été extrêmement favorables à la plantation de canne à sucre. Les producteurs ont un stock de 9 millions de tonnes à écouler. De cette vente dépend la rémunération des planteurs de cannes indiens.
En Inde, les paysans forment 68% de la population, et ils ont la capacité de décider du sort d’une élection. 2014 est justement une année électorale en Inde, et pour soutenir les intérêts des usiniers et des planteurs, le gouvernement a décidé de subventionner les exportations.
« Jusqu’à 4 millions de tonnes de sucre brut indien pourraient rejoindre le marché international, déjà submergé par les récoltes pléthoriques du Brésil et de la Thaïlande. Les prix mondiaux du sucre vont continuer de fondre, ils ont déjà perdu la moitié de leur valeur en deux ans et demi », précise RFI.
Que restera alors comme place au sucre réunionnais dans trois ans ?
C’est pour cette raison que l’urgence est une meilleure répartition des richesses de la filière canne, en valorisant au maximum tous les produits qui peuvent être tirés de cette plante.
M.M.
Chronique des matières premières de RFI
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