Appel à la mobilisation contre la baisse des prix du protocole sucrier

Sucre : les ACP veulent les mêmes droits que les RUP

25 juin 2004

Fidji a demandé au sommet du groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), qui se tient actuellement, d’intervenir de toute urgence auprès de l’Union européenne pour empêcher que son plan de révision visant le mécanisme sur le Protocole sucrier ne voit le jour, a appris la PANA de sources officielles.
Cet appel a été lancé au moment où on prête à l’UE l’intention de diminuer les prix du sucre d’au moins 40% et de supprimer le système d’intervention tant critiqué d’ici juillet 2005. Fidji, qui est un des 19 pays ACP signataires du Protocole sur le sucre ACP/UE, a déclaré que si elle est appliquée, cette révision va entraîner une baisse des revenus et la perte d’emplois dans les pays qui dépendent directement ou indirectement du secteur du sucre pour assurer leur subsistance. "L’ampleur de la réduction des prix proposée est beaucoup trop importante et aura des conséquences catastrophiques sur les économies des pays comme Fidji et sur tous les États producteurs de sucre", a-t-il averti.
Le représentant fidjien a souligné que dans le cadre d’une révision du Régime sucrier de l’UE, la Commission devait accorder aux producteurs du Protocole sucrier des pays ACP et le même traitement qu’aux planteurs des régions ultrapériphériques. Les États producteurs de sucre n’accepteront "aucun traitement discriminatoire dans le cadre du Protocole sucrier des pays ACP, car ceci va à l’encontre de l’esprit et de la lettre de ce protocole", a-t-il souligné.


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