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Le Vietnam pourra exporter une quantité illimitée de sucres spéciaux vers le marché d’écoulement du sucre réunionnais
5 février 2016, par
Réagissant trois jours après la signature de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Vietnam, le ministère de l’Outre-mer annonce « une avancée considérable ». Or, la seule demande de la filière canne-sucre n’a pas été prise en compte, car le Vietnam pourra exporter vers l’Europe une quantité illimitée de sucres spéciaux. Les 42 centimes par kilo de taxes imposée au-delà de 400 tonnes ne sont pas une protection suffisante. Cela montre que sur un sujet aussi sensible, seuls des Réunionnais peuvent défendre les intérêts de La Réunion.
Dans une interview accordée à la presse en marge de ses vœux, la ministre des Outre-mer avait estimé que si l’Union européenne autorisait le Vietnam à exporter 20.000 tonnes de sucres spéciaux vers l’Europe, ce serait la fin de la filière canne-sucre outre-mer.
Hier, trois jours après la signature de l’accord, le ministère des Outre-mer a diffusé le communiqué suivant :
« La Commission européenne a mis en ligne le 1er février le projet d’accord de libre- échange entre l’Union européenne et le Vietnam.
Celui-ci limite à 400 tonnes de sucres spéciaux (sur le code 17 01 1490) le contingent annuel d’importations à droit nul du Vietnam vers l’UE.
Cet accord représente une avancée considérable par rapport au projet d’accord politique conclu en août entre la Commission européenne et le Vietnam.
Il est le fruit d’une mobilisation de tous les jours du gouvernement qui a permis à la Commission de mesurer l’importance des enjeux de cette négociation pour nos Outre-mer et de donner un répit à la filière sucrière des DOM.
Le Gouvernement est et restera mobilisé pour veiller étroitement à la prise en compte des intérêts de la filière canne dans les négociations en cours et à venir ».
Le gouvernement note une « avancée considérable ». Elle doit être mesurée au regard de la revendication initiale de la filière canne-sucre : exclusion des sucres spéciaux des accords commerciaux. Cela signifie que le contingent doit être égal à zéro tonne, avec ou sans droit de douanes.
Ce qui a été signé lundi ouvre une brèche considérable. 400 tonnes ne peuvent à elles seules constituer un danger, mais il est possible d’exporter vers l’Europe n’importe quelle quantité de sucres spéciaux. À partir de la 401e tonne, il faut s’acquitter d’une taxe qui représente 42 centimes par kilo. Cette taxe sera-t-elle suffisante pour protéger le sucre réunionnais ? Rien n’est moins sûr. En effet, le prix de ce produit est très variable.
Aux États-Unis, une boîte de 280 grammes de sucre dit Bourbon est vendue 11 dollars. Cela correspond à un prix de 35 euros le kilo, ou 35.000 euros la tonne. Sur ces 35 euros, les 42 centimes représentent 1,5 %. Ce 1,5 % est-il suffisant pour compenser le coût de production plus élevé du sucre de La Réunion ?
Ce n’est sans doute pas le cas. C’est pourquoi la taxe de 419 euros la tonne est insuffisante pour ce type de produit.
Manifestement, les intérêts de La Réunion n’ont donc pas été défendus dans ces négociations commerciales. C’est d’autant plus inquiétant que l’Europe va engager des discussions avec la Thaïlande, un pays capable d’exporter 5 millions de tonnes de sucre en une année.
Pour que l’économie réunionnaise ne soit pas ruinée, il est donc nécessaire que les intérêts de La Réunion soient défendus par des Réunionnais, et pas par l’Europe ou la France qui a voté pour la suppression du quota sucrier et du prix garanti. C’est le sens d’une proposition du Parti communiste réunionnais : une assemblée unique dotée de compétences lui permettant de discuter directement avec d’autres pays pour ce qui concerne les sujets concernant La Réunion.
M.M.
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