
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Nouvelle journée sans accord hier
7 juillet 2017, par
Pendant que les négociations se poursuivaient entre Tereos et le bureau du CPCS, les planteurs ont reçu un important soutien, celui de la CGTR. Les agriculteurs ont continué à mener des actions. Dans la nuit, un communiqué de la préfecture a annoncé la conclusion de négociations débouchant sur une enveloppe globale de près de 7 millions d’euros, soit environ 3,5 euros par tonne. Le communiqué n’indique pas quel est le montant de l’augmentation du prix de référence de la canne, alors que les planteurs revendiquent une augmentation de 6 euros par tonne.
Les planteurs ont continué leur mobilisation hier. Ils ont de nouveau dressé un barrage sur la route nationale devant la préfecture, au niveau du Barachois. Cela a provoqué d’importants embouteillages. Des planteurs se sont rendus à la centrale thermique du Gol. L’heure est à la solidarité entre les travailleurs pour faire aboutir les revendications. Toutes ces actions visent à faire céder Tereos. Grâce au combat de toute la filière, une aide d’État supplémentaire de 28 millions d’euros par an jusqu’en 2020 a été obtenue. Le gouvernement a décidé d’attribuer la totalité de cette somme à l’industriel qui veut tout garder pour lui et ne rien céder aux 3.000 livreurs de canne qui font fonctionner ses deux usines. Mercredi, le PCR avait rappelé que si Tereos touchait 16 millions d’euros de cette aide et les planteurs 12 millions, alors la revendication d’une hausse du prix de base de la canne de 6 euros par tonne est satisfaite et le conflit se termine. Ce n’est manifestement pas le choix de Tereos.
Après les transporteurs la veille, les planteurs ont reçu un nouveau soutien hier, celui de la CGTR. Peu après l’annonce de cette nouvelle, la préfecture a publié un communiqué où le préfet brandit la menace de poursuite à l’encontre d’auteurs d’un éventuel « acte répréhensible ». Le représentant de l’État précise que « le blocage des routes et des sites liés à l’activité sucrière ne sauraient devenir un moyen d’expression des revendications ».
Dans la nuit, la préfecture a publié un communiqué annonçant un bonus de 7 millions d’euros pour les planteurs. Cela fait environ 3,5 euros par tonne de canne en plus. Mais cette somme correspond à une addition d’une augmentation du prix de base et des aides diverses. Cela signifie qu’elle est loin de la revendication de la hausse de 6 euros par tonne.
Du côté politique, les planteurs ont reçu hier devant la préfecture la visite des députés Huguette Bello et Jean-Hugues Ratenon. Ils ont réaffirmé leur soutien exprimé dans la lettre commune qu’ils avaient adressé l’avant-veille au ministre de l’Agriculture et à sa collègue des Outre-mer.
Pour sa part, Gélita Hoarau a évoqué la gravité de la crise hier lors d’une rencontre des parlementaires avec la ministre des Outre-mer. Elle a demandé à la ministre de venir à La Réunion pour contribuer à trouver une solution. L’État est en effet un acteur important de la filière, co-signataire de la Convention canne avec les planteurs et Tereos.
Les planteurs vont discuter des propositions formulées au terme de la négociation. Un Comité paritaire de la canne et du sucre pourrait éventuellement se tenir. Les planteurs restent déterminés face à l’intransigeance de l’usinier. Frédéric Vienne, président de la FDSEA, rappelle que « Tereos prend la population réunionnaise en otage ».
M.M.
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Messages
8 juillet 2017, 00:51, par Arthur
TB tout ça mais il faut se rendre aussi à l’évidence, n’en déplaise à pas mal d’autres qui n’ont pas encore compris les enjeux, les nécessités qu’imposent notre époque, le futur, celui de nos enfants, notre planète Terre qui nous nourrie, tout simplement.
Il faut je pense être un peu utopique parfois, oser, c’est à dire ne pas toujours plaire, se plier aux "habitudes", non ! Il faut évoluer. La page va se tourner je pense, avec réalisme. C’est ainsi.
Je pense que le moment est venu de tourner la page, de réaliser que le sucre, ce n’est plus trop vraiment l’avenir, il apporte aussi le diabète que la collectivité supporte. On bat des records ici et dans les autres DOM-TOM, comme en Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Mayotte, renseignez-vous. Les sodas plus sucrés qu’en métopole est un bon "mauvais" exemple à poursuivre enfin. Evoluons vers une agriculture plus propre, écologique, respectueuse car que l’on sache, le sucre ici comme ailleurs, c’est aussi pas mal de pesticides, donc de poisons tout simplement pour la terre, qui finira tôt ou tard dans la mer aussi qui n’a vraiment pas besoin de ça, vous trouvez pas ? Je suis pour de faire le maximum pour rendre l’île automone en énergie et en alimentation, en développant le maraichage bio, faire de l’île un exemple pour la région au lieu d’importation inutiles parfois. Quand on pense qu’étant sur une île, on importe du sel alors qu’il est là tout autour de nous ! Un comble à nos yeux ! Bref,les décideurs ont du pain (bio ?) sur la planche, soyons vigilants et observateurs de ce qui se passe et de ce qu’ils nous proposerons, on les a élu pour ça, non ? Confiance...
Et vive le retour du train, un TER-PEI enfin électrique pour tranporter tout ça, et nous avec, les touristes aussi.... Arthur.
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