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Prix du sucre :
5 décembre 2005
Avant de se rendre dans notre île, Dominique Bussereau a fait un détour par Maurice, l’occasion pour lui d’aborder avec nos voisins la question de la réforme de l’OCM-Sucre et de ses conséquences. Le ministre français et ses interlocuteurs n’écartent pas l’hypothèse d’une baisse supplémentaire du prix du sucre européen qui pourrait être décidée à la conférence de l’OMC qui s’ouvre dans une semaine à Hong Kong. ’Ce serait une catastrophe’, a dit Dominique Bussereau.
Lors de son étape mauricienne, le ministre français a pu notamment entendre l’analyse que développent les sucriers de l’île-sœur. Leur point de vue a été exprimée par Jean-Noël Humbert, président du syndicat mauricien des sucriers. Ce dernier fait état d’une perte de 40.000 emplois, c’est-à-dire 25.000 petits planteurs et 15.000 employés de la filière. Le nombre de chômeurs mauriciens devrait augmenter assez rapidement, entraînant un fort exode rural. Cette analyse est le résultat d’une expertise réalisée par une société de consultants à la demande des sucriers mauriciens. Malheureusement, La Réunion ne dispose pas d’un instrument identique, les demandes d’études d’impact social de la réforme faites notamment par Paul Vergès auprès de Bruxelles sont restées lettres mortes jusqu’ici.
La France aidera Maurice
Maurice attend donc de pied ferme la délégation de la Commission de Bruxelles qui se rendra prochainement dans l’île pour examiner le contenu des mesures d’accompagnement à mettre en œuvre.
Selon le quotidien mauricien “l’Express”, "le ministre français le concède volontiers : “Maurice pourrait très bien tirer son épingle du jeu car le pays n’a pas attendu. Il a une stratégie nationale”". Dominique Bussereau estime que l’aide de 40 millions d’euros accordée aux pays ACP, dans le cadre de la réforme, n’est qu’un premier pas. Selon lui, son montant devrait doubler. Il s’est engagé au nom du gouvernement français à être l’avocat de Maurice. Le ministre français plaidera la cause mauricienne auprès d’abord du gouvernement français puis des instances européennes et ensuite auprès de l’OMC. Tout en notant que le cas de La Réunion ne peut être assimilé à celui de l’île-sœur, le ministre français a proposé à nos voisins une stratégie commune de défense. Hervé Gaymard qui avait transité par Maurice lorsqu’il était ministre de l’Agriculture, avait développé des idées identiques. Une démarche qui n’est pas celle des professionnels du sucre réunionnais qui ont tendance à voir en l’île-sœur une concurrente sur le marché européen plutôt qu’une alliée dans le débat sur la réforme.
Coopération avec La Réunion
Dominique Bussereau a évoqué des possibilités de coopération avec notre île : "La Réunion a fait de très gros progrès dans le domaine de l’élevage. Nous souhaitons qu’elle puisse travailler avec l’île-sœur" et, en ce qui concerne la pêche, il a déclaré : "Nous avons intérêt à contrôler ensemble les eaux de l’hémisphère Sud qui font l’objet de beaucoup de braconnage", note “Le Mauricien”.
Dans le cadre de la préparation du Sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s’ouvrira la semaine prochaine à Hong Kong, les Mauriciens ont fait part à leur interlocuteur de plusieurs inquiétudes.
La première porte sur un sujet d’ordre technique. L’OMC est en passe de demander que le sucre soit classé non comme “produit sensible” mais comme un “produit tropical”. Dominique Bussereau s’est dit prêt à pousser avec Maurice "pour que le sucre soit reconnu comme produit sensible", indique “Le Mauricien”. La déqualification entraînerait de nouveaux handicaps. Il ne nous a pas été possible de déterminer lesquels.
L’idée d’une baisse supplémentaire pas écartée
En tout cas, le ministre français comme ses interlocuteurs mauriciens sont préoccupés par l’hypothèse d’une baisse supplémentaire du prix du sucre européen qui pourrait être décidée à Hong Kong. Des pays comme le Brésil, l’Argentine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande et les États-Unis "poussent en faveur de l’ultralibéralisation des échanges", constate Dominique Bussereau. L’actualité lui donne raison. Le Brésil et l’Inde ont fait parvenir à la réunion, ce vendredi, des pays regroupés au sein du G7, un courrier où ils déclarent être prêts à faire de nouvelles propositions de baisses de leurs barrières douanières pour les services et produits manufacturés, à condition que l’Union européenne fasse un effort sur ses productions agricoles. À 10 jours de l’ouverture de la rencontre de l’OMC, les pressions en faveur d’une baisse des prix agricoles européens s’amplifient. "Nous ne voulons pas de cela. C’est un cycle du développement que nous voulons", a déclaré Dominique Bussereau. Interrogé par “Le Mauricien”, le ministre français n’écarte cependant pas l’hypothèse d’une baisse supplémentaire du prix du sucre : "s’il y avait une étape supplémentaire de libéralisation qui ferait qu’à la baisse de 36% du prix du sucre vienne s’ajouter une autre baisse, ce serait une catastrophe pour le monde entier", a-t-il insisté. Sans doute en dira-t-il plus au cours de son séjour à La Réunion.
J.M.
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