
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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22 septembre 2007
Depuis l’année dernière a été appliquée la réforme du marché européen du sucre. Au bout de sa première année de mise en œuvre, Bruxelles se voit obligé de revoir la question et d’engager une “réforme de la réforme”. La Commission fera connaître ses décisions lors du prochain Conseil agricole du 26 septembre prochain.
La réforme n’a pas marché sur un point essentiel : la baisse de la production. Si cela a été possible dans certains pays, d’autres au contraire ont continué à produire, voire même à surproduire. La France, où les professionnels ont joué le jeu, est, elle aussi, en retard. L’objectif fixé pour 2010 est un abandon de 5,6 millions de tonnes. La campagne 2006-2007 a vu la production baisser de 1,8 million de tonnes. Il faudrait imposer une baisse supplémentaire de 3,8 millions de tonnes.
Après de longs mois de négociations, Bruxelles serait donc en mesure de faire des propositions à la fin de ce mois. La Commission fera connaître la baisse générale qu’elle souhaite et sa répartition entre les pays et les producteurs. Les estimations qui circulent laissent entendre que la baisse supplémentaire qui sera imposée varierait entre 5 à 10%. La production française ayant baissé de 13,5% au cours de la campagne 2006-2007 devra donc diminuer globalement de 20%.
Cette “réforme de la réforme” ne concernera pas La Réunion dont la situation - comme celle des autres RUP - bénéficie d’un traitement à part. Si telle avait été le cas, on en aurait entendu parler. Il n’en reste pas qu’il faut retenir ce qui motive Bruxelles.
La Commission veut mener à bout la mutation de l’OCM-Sucre. Après avoir imposé une baisse progressive des prix, elle veut réaliser le deuxième volet, la baisse de la production. Tout cela au nom d’une amélioration de la compétitivité européenne pour affronter la mondialisation.
« Avec le nouveau plan de restructuration de Bruxelles, c’est une véritable opération vérité et un tournant historique qui se présentent aux planteurs français. Car il s’agira ni plus ni moins, pour certains d’entre eux, de décider d’arrêter complètement ou de poursuivre la production de betteraves. Selon qu’ils s’estimeront suffisamment armés ou pas pour affronter la décennie à venir.
Car si l’avenir de la betterave est prometteur, il ne sourira dans l’UE qu’aux planteurs compétitifs, dans un contexte économique beaucoup plus difficile. Chacun doit donc faire ses calculs, comparer sa marge betteravière avec celles des autres cultures alternatives et bien intégrer la baisse inscrite du prix des betteraves du quota, les conditions de livraison plus contraignantes (...) ainsi que le découplage total des aides compensatoires », écrivait le 16 mai dernier la Confédération Française de la Betterave (CGB).
En visite à La Réunion en avril 2005, pour préparer la réforme, la Commission de l’Agriculture du Parlement européen avait insisté auprès des professionnels réunionnais sur la nécessité de devenir compétitifs. Vous avez le temps de la réforme pour vous préparer, avait-elle prévenu.
Face à la réforme, Maurice s’est lancée dans un plan de sortie de la dépendance du sucre. A La Réunion, une majeure partie de la profession table sur le maintien des aides nationales et européennes pour continuer la production. L’avenir nous dira qui aura eu raison.
Manuel Socrates
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