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Rencontres à la préfecture
9 juin 2017, par
Hier après-midi, les syndicats de planteurs puis Tereos ont été reçus successivement à la Préfecture. L’État joue désormais le rôle d’intermédiaire et a transmis les revendications des planteurs sur le prix de la canne à l’industriel. Une nouvelle rencontre est prévue lundi.
Les négociations de la Convention canne pour les campagnes 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 ont maintenant lieu sous un nouveau format. En effet, l’industriel Tereos avait refusé de venir discuter avec les syndicats de planteurs mardi dernier à la DAF. Cette décision avait entraîné le blocage des usines sucrières ainsi que du siège social de Tereos. Mardi soir, l’État avait fait le choix de s’impliquer dans les discussions en jouant le rôle d’intermédiaire.
Hier après-midi, il a donc reçu les syndicats CGPER, FDSEA et Jeunes Agriculteurs. Le représentant de l’État a pris note de leurs revendications et de leurs arguments au cours d’une rencontre qui a duré près de deux heures. Après le départ des planteurs, les représentants de Tereos sont ensuite venus à la préfecture pour recevoir les revendications et faire entendre les leurs.
À la sortie de la délégation syndicale, Frédéric Vienne, président de la FDSEA, a fait un compte-rendu aux planteurs présents. Il a exposé les points posés. Outre l’augmentation du prix de base de 39 à 46 euros, les syndicats demandent également de revoir la répartition de la recette bagasse payées par les abonnés d’EDF. Les planteurs reçoivent environ 11 euros par tonne, et Tereos 2 euros. Un effort est demandé à l’industriel. La question de la transparence reste au centre du débat. En effet, les sucres spéciaux représentent près de la moitié de la production, et ils peuvent être vendus jusqu’à 10.000 euros la tonne, ce qui est bien plus que le prix du sucre brut qui sert de référence au prix de base de 39 euros la tonne payé par Tereos aux planteurs.
Sur le point principal, l’augmentation de 6 euros par tonne du prix de base, Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’Agriculture, rappelle que cela correspond tout simplement à un alignement du prix de la canne sur celui de la betterave. En retranchant toutes les subventions, Tereos achète la canne moins de 19 euros la tonne contre 25 euros la tonne pour la betterave. C’est ainsi que s’explique ces 6 euros.
Quant à la demande de Tereos de faire payer à l’État l’augmentation du revenu des planteurs, le président de la Chambre d’Agriculture souligne que Tereos reçoit chaque année plus de 110 millions d’euros de subventions de l’État. Il n’a donc pas à demander à l’État de payer à sa place et doit donc prendre sur ses bénéfices. Jean-Bernard Gonthier précise que l’augmentation du prix de la canne peut ne pas être obligatoirement prélevée intégralement sur la subvention complémentaire de 28 millions d’euros reçue depuis cette année par l’industriel. Il considère que les profits tirés des sucres spéciaux peuvent être mis à contribution. Cela suppose que Tereos fasse la transparence sur ses recettes à La Réunion, ce que refuse jusqu’à présent l’industriel.
Ce dernier ne veut toujours pas revenir négocier directement avec les planteurs. Il fait de la levée des barrages un préalable. Hier matin, des policiers ont permis la livraison de charbon à la centrale de Bois-Rouge située à côté de la sucrerie. La tension était telle qu’un policier a sorti son arme face à un planteur conduisant un tracteur.
Au cours de cette journée de mobilisation, les planteurs ont une nouvelle fois affiché l’unité de leurs syndicats. Ils sont invités à une nouvelle rencontre lundi à la préfecture selon le même format.
M.M.
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