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Christian Paquiry (Jacques Bel Air) :
27 février 2006
Il était particulièrement fier, Christian Paquiry, en ce dimanche 12 février. "C’était mon anniversaire : 76 ans, alors, moins lé parti". Et l’hommage qu’a adressé Paul Vergès aux “anciens” aura été un cadeau d’anniversaire particulièrement émouvant : "Moins té content, moins la retrouve bann do moune nous la lutté avec. Moins lé content Paul Vergès la rend a nous hommage", poursuit cet ancien conseiller municipal de Lucet Langenier. Un combat qu’il a commencé à mener particulièrement depuis 1960 : "Nout z’idées té passe facilement dans la population parce que c’était des idées justes". Des idées de justice sociale, de respect de la dignité réunionnaise que Christian avait eu l’occasion d’entendre et d’épouser lors de réunions politiques organisées chez une de ses tantes à Jacques Cargot en 1953. "Nous té obligé lutter. Bann la droite té traîte à nous comme serpillères, nous té considérés comme des moins que rien. Sans le Parti, La Réunion n’aurait été encore dans fénoir. En tout cas, depuis communiste la prend la mairie, Sainte-Suzanne la bien développé et tout ensemble, nous doit continué. Alors, oui, bien-sûr, mi dis oui, i faut le 19 mars lé in date vraiment reconnu, parce qu’avant n’avait point rien, avant, nous té rien", assure Christian Paquiry.
Ce qu’était la colonie : "La grande misère de l’édifice scolaire"
La semaine dernière, dans le cadre de notre série d’articles consacrés à la préparation du 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 46, nous avons publié des extraits du premier tome de l’ouvrage de l’historien Eugène Rousse intitulé “Combat des Réunionnais pour la liberté”.
Ces extraits ont montré d’une part quelle était la situation à La Réunion après 3 siècles de colonisation sur le plan alimentaire, social et sanitaire, et d’autre part le caractère répressif du régime colonial. Nous publions aujourd’hui un 3ème extrait de ce livre ; il a trait à la situation de l’enseignement au temps de la colonie.
À ce sujet, Eugène Rousse décrit "la grande misère de l’édifice scolaire", dont on voit ci-après quelques aspects.
Entre 60 et 90 élèves par classe
"Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, l’enseignement pré-scolaire est pratiquement inexistant à La Réunion. À Saint-Denis ne fonctionnent que deux écoles maternelles. (...) Dans la quasi-totalité des autres communes, faute d’école maternelle, seuls les enfants de 5 ans sont accueillis dans les rares classes infantiles annexées aux écoles primaires. Dans ces classes, confiées généralement aux monitrices communales, les effectifs varient entre 60 et 90 élèves.
L’enseignement technique est dans un dénuement beaucoup plus grand que l’enseignement pré-scolaire. Pour toute la colonie, il n’y a en 1939 qu’une seule “école manuelle” fonctionnant dans l’enceinte de l’école centrale sous la responsabilité du directeur de cet établissement. (...)
Le dénuement des écoles primaires
Les écoles primaires publiques, auxquelles sont annexés 14 cours complémentaires (le cours complémentaire était l’ancêtre du collège actuel), sont fréquentées en 1939 par 22.835 élèves, le privé recevant pour sa part 5.185 élèves. (...)
Signalons également que dans la totalité des écoles les effectifs sont anormalement pléthoriques dans les petites classes et légers dans les grandes : un CP de 80 élèves peut voisiner avec un CM2 de 25 élèves et une 3ème année de cours complémentaires de 20 élèves. (...)
Dans l’enseignement secondaire, la situation est encore plus difficile. La formation des jeunes Réunionnais pour développer leur pays et prendre la relève éventuelle des cadres venus de l’extérieur et de passage n’étant pas une priorité des autorités coloniales.
Le lycée pour une infime minorité : l’enseignement secondaire est réservé sous le régime colonial à une infime minorité de Réunionnais, en raison de la faible capacité d’accueil des établissements et aussi du coût très élevé des études. (...)"
"En effet, nous célébrons déjà le 20 décembre 1848, date anniversaire de l’abolition de l’esclavage qui a permis à plus de 60.000 esclaves de sortir de leur statut d’objet, et d’être, enfin, reconnus comme des êtres humains".
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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