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Jean-Yves Langenier, maire du Port, et la loi Vergès-Lépervanche
12 avril 2006
Le vendredi 17 mars dernier, le maire du Port a inauguré l’exposition “Honneur annoncer Réunion Département”, dont on peut encore voir les photos sur les grilles de l’hôtel de ville. Cette inauguration a eu lieu en présence du Conseil municipal, des représentants des associations portoises et de la population en général.
Dans son discours, Jean-Yves Langenier a expliqué la signification de cette exposition consacrée à la loi du 19 mars 1946 et la portée de cette loi. Voici le texte de cette allocution du maire du Port. Les intertitres sont de “Témoignages”.
La loi du 19 mars 1946 a aujourd’hui 60 ans. Elle a changé notre vie à tous.
Cette loi est l’aboutissement des luttes menées sans relâche par les syndicalistes, les responsables politiques, les dockers, les cheminots, les ouvriers, les Portoises et les Portois.
L’implication des Portoises et des Portois est à souligner, tant il est vrai que la population de la cité maritime s’est toujours située à la pointe de la vie syndicale et politique de notre île.
Au Port, une effervescence inhabituelle
Permettez-moi de vous rappeler quelques éléments du contexte dans lequel cette loi a été votée.
Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le 19 novembre 1945, l’aérodrome situé sur le territoire de la commune du Port connaît une effervescence inhabituelle.
Une foule nombreuse venue par trains spéciaux des différents coins de l’île se presse sur le terrain. On danse et l’on chante “l’Internationale”.
L’avenir de La Réunion va bientôt se jouer
En ce 19 novembre 1945, au Port, chacun a le sentiment que l’avenir de La Réunion va bientôt se jouer car les espoirs de cette marée humaine sont portés par deux hommes qui s’embarquent à bord d’un minuscule avion pour rejoindre Paris. Les affiches que vous voyez sur les panneaux de la ville sont inspirées de ce moment historique.
Les deux hommes, qui entreprennent ce voyage long de cinq jours, sont les députés de La Réunion élus depuis le 21 octobre 1945.
Deux hommes, un grand idéal
Il s’agit de Raymond Vergès, alors maire de Saint-Denis, et de Léon de Lépervanche qui n’est autre que le maire du Port de l’époque.
Ils se rendent tous deux à Paris pour participer aux importants travaux de l’Assemblée nationale constituante : il s’agissait alors, ni plus, ni moins, de doter la France d’une Constitution.
Léon de Lépervanche et Raymond Vergès poursuivent un grand idéal : faire de chaque Réunionnais un citoyen à part entière "avec les mêmes devoirs et les mêmes droits".
Une revendication portée depuis longtemps...
Cette revendication légitime, qui implique que La Réunion devienne un département, avait été portée depuis longtemps déjà par les progressistes et les syndicalistes de La Réunion.
En effet, le mot d’ordre “La Réunion département français” avait déjà été évoqué dans l’histoire de La Réunion, par exemple lors de la Révolution française et dans les siècles suivants.
... et puis largement partagée
Mais c’est dans les années 1930 et plus particulièrement dans la mouvance du Front populaire en 1936 qu’il devient une revendication largement partagée. Ce mot d’ordre apparaît sur les banderoles lors des commémorations du 11 novembre et des défilés du 1er mai.
Vous verrez par exemple, dans l’exposition, la manifestation devant la gare du Port, avec Raymond Vergès et ses deux enfants, Paul et Jacques, Simon et Évenor Lucas, Gaston Roufli, Messieurs Mas et Salez, entre autres. C’était le 1er mai 1937 et c’était la première fois que ce jour était chômé.
Il y eut aussi la grande manifestation organisée à Saint-Denis par la Fédération réunionnaise du travail, le 1er mai 1938, où l’on reconnaît Léon de Lépervanche en avant du défilé.
(à suivre)
Le 19 mars 1946, à l’initiative de nos 2 députés, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche, l’Assemblée constituante vota à l’unanimité une loi qui abolit le statut colonial et créa le Département de La Réunion.
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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