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La longue marche vers la départementalisation de La Réunion - 10 -
29 mars 2006
Après la dure bataille pour l’alignement du SMIC et des allocations familiales de La Réunion sur ceux de France, Eugène Rousse nous raconte d’autres luttes que les Réunionnais ont dû mener pendant des dizaines d’années face aux différents gouvernements pour obtenir l’application de la loi d’égalité Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946. Aujourd’hui, l’historien évoque le combat pour l’indemnisation des personnes privées d’emploi.
En France, l’indemnisation du chômage telle qu’elle s’effectue aujourd’hui remonte au 31 décembre 1958, date de la création de l’UNEDIC et des ASSEDIC. Mais cette indemnisation des personnes privées d’emploi remonte au début des années 1930 en France.
À La Réunion, il n’y a rien pour les chômeurs.
“Quinzaines de chômage” : le règne de l’arbitraire
Afin de permettre aux dizaines de milliers chômeurs réunionnais de survivre, des “chantiers de chômage” sont créés à La Réunion en application d’une circulaire du ministre du Travail en date du 13 septembre 1955. Les chômeurs y sont embauchés à raison de 2 semaines (une quinzaine) selon une périodicité variable. Car les crédits sont répartis très arbitrairement par la Préfecture.
Ainsi, après l’élection de Paul Vergès à la mairie du Port le 21 mars 1971, la commune du Port, responsable des chantiers de chômage, est privée de tout crédit.
Plainte contre le préfet
Le préjudice ainsi causé par le comportement arbitraire de l’État à cette commune, qui se classe au 2ème rang des communes de l’île pour le taux de chômage, se chiffre en octobre 1971 à 12 millions 700.000 francs.
Une plainte contre le préfet Paul Cousseran est déposée au Tribunal administratif de Saint-Denis le 8 décembre 1971. Cette juridiction reconnaît que le préfet "a commis une erreur de droit (...) et des excès de pouvoir". Mais aucune mesure susceptible de réparer le préjudice ainsi causé n’a été prise.
Une marche du Port à Saint-Denis
En 1973, les chômeurs réunionnais profitent du séjour à La Réunion du secrétaire d’État aux DOM-TOM, Bernard Stasi, pour manifester leur volonté d’être traités comme les chômeurs de France.
Au Port, c’est un imposant cortège conduit par Paul Vergès et par le Père Urbain Quatrefages, curé de la paroisse Sainte Jeanne d’Arc, qui quitte la cité maritime dans l’après-midi du 2 juillet 1973 pour se rendre à pied à la Préfecture en empruntant la Route du littoral.
Encore 20 ans de lutte pour gagner
Il nous faut ajouter que lorsque le gouvernement prend le 1er juillet 1976 la décision d’étendre à La Réunion le bénéfice de l’allocation logement, les quelque 70.000 chômeurs de l’île en sont privés, car pour percevoir cette allocation, il faut avoir travaillé 150 jours par an.
Il faudra de puissantes manifestations s’étalant sur une vingtaine d’années avant qu’une décision soit prise en 1993 d’indemniser le chômage à La Réunion comme dans le reste de la France.
Eugène Rousse
(à suivre)
Nous, soussignés, réunis ce dimanche 12 février 2006, au Bocage, à Sainte-Suzanne, saluons la décision prise par les signataires de l’Appel lancé le 19 novembre 2005 de célébrer le vote de la loi du 19 mars 1946.
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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