
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Le 1er mai 1978 : les pionniers ouvrent le défilé pour l’emploi au Port.
15 mars 2006
"Au Port, la manifestation a montré que la bataille pour l’emploi occupera l’avant-scène des luttes à venir", écrivait "Témoignages" du 3 mai 1978. En cette Fête des travailleurs, "il suffisait de lire les pancartes : "Travailleur oui, assisté non", "Nous voulons du travail", "Nous sommes les 500 licenciés de la SGTE, nous voulons du travail", "Du travail pour les jeunes", et d’entendre les mots d’ordre pour comprendre à quel point le problème de l’emploi est aujourd’hui crucial dans notre pays et que la revendication d’un travail est la préoccupation première des travailleurs, hommes, femmes, et jeunes".
18 ans plus tard, l’emploi est toujours la première revendication. Demain, ce mot d’ordre sera aussi porté par tous ceux qui luttent contre la précarité et la casse du droit du travail
Ce qu’était la colonie : “Avoir des esclaves en les appelant citoyens”
Dans le livre "De l’esclave au citoyen", Philippe Haudrère et Françoise Vergès reproduisent des extraits des conclusions de la Commission des territoires d’Outre-mer présentées le 12 mars 1946 par le rapporteur de la loi abolissant le statut colonial, Aimé Césaire.
"Le 12 mars 1946, une nouvelle Assemblée élue entend la discussion des propositions tendant à faire classer comme départements français les colonies post-esclavagistes : celle de M. Léopold Bissol pour la Martinique et la Guadeloupe, celle de M. Gaston Monnerville pour la Guyane, et celle de M. Raymond Vergès pour La Réunion. Le rapporteur de la loi, le député Aimé Césaire, présente les conclusions de la Commission.
"Nous qui pouvons juger ces expériences avec le recul de l’Histoire, nous pouvons affirmer sans risques de nous tromper que la tendance de tous les régimes autoritaires qu’a connus la France a été de rejeter la Martinique et la Guadeloupe hors de la communauté nationale et qu’au contraire la tendance de tous les régimes libéraux a été d’arracher ces territoires à l’arbitraire des décrets pour les admettre au bénéfice des générosités de la loi française [...]
Mais si les Antilles et La Réunion ont besoin de l’assimilation pour sortir du chaos politique et administratif dans lequel elles se trouvent plongées, elles en ont surtout besoin pour sortir du chaos social qui les guette. [...]
La raison en est que presque aucun effort n’a été fait pour assurer au travailleur antillais ou réunionnais un statut économique et social en harmonie avec le statut politique dont il jouit depuis un siècle [...].
Pour nous résumer, nous n’hésitons pas à affirmer que, dans l’état actuel des choses, près d’un million de citoyens français, natifs des Antilles, de la Guyane et de La Réunion, sont livrés sans défense à l’avidité d’un capitalisme sans contrôle. Et alors, on se prend à répéter le mot de Diderot : “Avoir des esclaves n’est rien. Ce qui est intolérable, c’est d’avoir des esclaves en les appelant citoyens”."
"Nous considérant comme des héritiers et acteurs de la grande lutte pour le Respect de la Dignité des Réunionnais, nous approuvons les termes de l’appel invitant à la célébration du 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 1946, dans l’Union la plus large de tous les Réunionnais et dans le respect des convictions de chacun"
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)