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La longue marche vers la départementalisation de La Réunion - 17 -
6 avril 2006
Après les atteintes du service public d’information à la liberté d’expression des Réunionnais, Eugène Rousse nous raconte comment pendant de nombreuses années le débat démocratique a été bloqué dans notre île. Ce qui a empêché l’application de loi d’égalité Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946.
Leader de la droite locale de 1963 à 1988, Michel Debré avait - bien avant son arrivée à La Réunion - exprimé sa méfiance envers le suffrage universel et déploré l’importance du poids électoral des communistes en France.
Présentant en 1958 son projet de Constitution devant le Conseil d’État, il fait cette stupéfiante déclaration : "Est-il possible d’asseoir l’autorité sur un suffrage si profondément divisé ? Doit-on oublier qu’une part importante de ce suffrage (...) adopte à l’égard de la souveraineté nationale une attitude de révolte qu’un certain parti encadre avec force ?".
L’Assemblée nationale neutralisée
La conception de Michel Debré du fonctionnement de la démocratie est si choquante qu’un de ses amis, le gaulliste René Capitant, ne peut s’empêcher de faire observer que la Constitution du 4 octobre 1958, "la plus mal rédigée de notre Histoire", est "une Constitution-frein, dont toutes les dispositions tendent à limiter, contrôler, neutraliser le seul organe qui soit l’émanation directe du suffrage universel : l’Assemblée nationale".
C’est pour que "le gouvernement puisse travailler en paix" que les sessions annuelles du Parlement ne durent plus que 6 mois à compter de 1959.
À noter que l’autoritarisme de Michel Debré, promu Premier ministre le 8 janvier 1959, irrite certains membres de son propre gouvernement. Au nombre de ces derniers figurent notamment Antoine Pinay et Wilfrid Baumgartner.
"On ne discute pas avec les communistes"
Il n’y a donc pas lieu de s’étonner que, devenu député de La Réunion dans les conditions que chacun sait, l’ancien Premier ministre du Général de Gaulle puisse déclarer : "On ne discute pas avec les communistes, on les combat".
Effectivement, pendant ses 25 années de mandat à La Réunion, Michel Debré évitera tout dialogue non seulement avec les communistes, mais également avec d’autres Réunionnais qui se permettent de désapprouver certaines de ses initiatives.
À ses innombrables conférences de presse, il finira par éliminer tous les journaux dont les directions ne figurent pas sur la liste de ses courtisans. Ainsi, le 5 juillet 1971, alors qu’il est ministre d’État chargé de la Défense nationale, Michel Debré s’abstient d’inviter à une conférence de presse - pourtant placée sous le signe de "l’ouverture" - "le Cri du Peuple", "le Sudiste", "l’Intrépide", "Témoignages" et "Témoignage Chrétien de La Réunion".
Des chrétiens "crypto séparatistes diaboliques"
N’oublions pas qu’au lendemain de la naissance du groupe Témoignage chrétien de La Réunion (TCR) le 8 août 1970, il avait dénoncé "les chrétiens progressistes qui ne sont que des crypto séparatistes diaboliques".
Ceci explique l’expulsion immédiate de Lucien Biedinger, professeur de philosophie au Pensionnat de l’Immaculée Conception à Saint-Denis, puis l’expulsion manu militari du Père Reynolds Michel, prêtre de La Rivière des Galets, en décembre 1970, après la fondation du journal “TCR”.
En vue d’interdire l’entrée à La Réunion de fonctionnaires progressistes, toute demande de mutation de fonctionnaires désireux de servir dans notre île entraîne obligatoirement une enquête de police, au cours des années 1960 et 1970.
Eugène Rousse
(à suivre)
À notre tour, nous appelons à amplifier le rassemblement pour que la date du 19 mars soit célébrée chaque année ! Elle est le point de départ de l’amplification et de l’accélération de la structuration de notre identité, condition absolue d’un développement durable et pour tous les Réunionnais.
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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