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La longue marche vers la départementalisation de La Réunion - 16 -
5 avril 2006
Nous poursuivons la série d’articles d’Eugène Rousse démontrant que la loi d’égalité Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946 n’a pas été respectée ni appliquée par les différents gouvernements ayant dirigé la République pendant des décennies. Cela a entraîné de grandes discriminations entre métropolitains et Réunionnais, non seulement dans le domaine des droits sociaux, mais encore dans celui des libertés publiques, des droits humains et du suffrage universel. C’est ce que nous avons vu avant-hier à travers l’ordonnance du 15 octobre 1960, puis hier avec les condamnations de tous les directeurs de “Témoignages” et les 44 saisies de notre journal. Le service public d’information a hélas contribué à toutes ces atteintes à la liberté d’expression des Réunionnais, comme nous le rappelle l’historien.
Les atteintes à la liberté d’expression ne se limitent pas aux saisies de "Témoignages" et aux condamnations de ses directeurs. Elles visent aussi à interdire l’accès du service public de radio et télévision à toute personne soupçonnée d’être hostile à la politique du gouvernement.
Cela n’empêche pas Michel Debré de déclarer au journal parisien "Le Monde" dans son édition du 6 janvier 1966 : "ouvrir les ondes aux opinions les plus diverses, c’est-à-dire les plus opposées aux conceptions gouvernementales, peut servir la cause du gouvernement et de l’État".
Interdits d’antenne
Sont évidemment interdits d’antenne, les dirigeants du PCR ainsi que les responsables des organisations étiquetées "satellites" du PCR, qui sont fréquemment l’objet de grossières attaques de la station du Barachois.
À partir du 24 décembre 1964, date de la première émission de télévision à La Réunion, l’image - dont chacun connaît le pouvoir - vient donner infiniment plus de poids à de telles attaques.
Il est certain qu’en implantant la télévision à La Réunion, le pouvoir parisien a tenté de faire croire qu’il voulait aligner notre île sur les départements métropolitains en matière audiovisuelle. En fait, il se donnait surtout les moyens de disposer en permanence d’un précieux outil au service de sa politique.
Le code électoral violé par FR3
Il nous faut rappeler ici qu’entre 1964 et 1981, en dépit de ses mandats électifs - tant locaux que nationaux -, Paul Vergès n’a jamais pu s’exprimer à la télévision.
Pire : dans le cadre de la campagne présidentielle de 1969, le candidat Jacques Duclos l’ayant invité à participer à Paris à l’une des émissions officielles, le secrétaire général du PCR a été vu sur les écrans de télévision de l’hexagone, mais pas sur ceux de La Réunion.
Les responsables de FR3-Réunion n’ont pas hésité à violer le code électoral, prétextant que le film de l’émission en question - expédié à cette époque par avion - ne leur était pas parvenu.
Des enseignants syndicalistes poursuivis
Il nous faut également rappeler qu’à la fin des années 1970, à l’occasion d’un débat organisé par le service public de radio et télévision sur le thème "le système éducatif à La Réunion", le SNES (principal syndicat de l’enseignement secondaire) n’ayant pas été invité, près d’une vingtaine de ses militants se sont présentés dans les locaux de la station du Barachois à l’heure du débat. Ils ont tenté - en vain - d’obtenir qu’un des leurs puisse accéder à l’antenne. Refoulés par la police, ils ont fait l’objet de poursuites judiciaires.
C’est afin de libérer les ondes de FR3-Réunion que diverses associations - dont le M.D.K. (Mouvman pou le droi kozé) - se sont constituées à cette époque.
Mais il a fallu attendre la victoire des forces progressistes à l’élection présidentielle du 10 mai 1981 pour que les antennes de FR3-Réunion ne soient plus mises à la disposition des seuls amis du pouvoir parisien et de ses représentants locaux.
Eugène Rousse
(à suivre)
Nous considérant comme des héritiers et acteurs de la grande lutte pour le Respect de la Dignité des Réunionnais, nous approuvons les termes de l’appel invitant à la célébration du 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 1946, dans l’Union la plus large de tous les Réunionnais et dans le respect des convictions de chacun.
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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