Sécheresse exceptionnelle à La Réunion : le PCR demande des mesures urgentes pour les élèves et un nouveau calendrier scolaire
24 janvier, parRentrée scolaire : communiqué du Parti communiste réunionnais
Conférence à Sainte-Suzanne pour marquer le 70e anniversaire de l’abolition du statut colonial
18 mars 2016, par
Hier, le Parti communiste réunionnais a présenté sa prochaine conférence. Elle se tiendra à Sainte-Suzanne samedi 19 mars. Le PCR célébrera l’anniversaire de la loi abolissant le statut colonial, présentera son analyse au sujet du bilan des 70 dernières années et ses perpectives. Il commencera également la diffusion d’un livret contenant cette analyse. Il sera vendu au prix de 2 euros.
Maurice Gironcel rappelle tout d’abord que le sénateur Paul Vergès a présenté une la proposition de loi visant à faire du 19 mars un jour férié et chômé. C’est en effet une date historique, elle marque l’anniversaire de la loi du 19 mars 1946, qui a aboli le statut colonial et prévu l’égalité des droits entre les citoyens de La Réunion et ceux de la République. Plusieurs manifestations sont prévues dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire de la loi Vergès-Lépervanche. Demain, le ministère de l’Outre-mer organisera une conférence à Paris sur ce thème. Demain également, la médiathèque Aimé Césaire de Sainte-Suzanne accueillera une conférence-débat et le lancement d’une exposition. Samedi, la préfecture fera de même. Le 14 avril, ce sera au tour de l’Université de La Réunion d’accueillir une rencontre sur le thème du 70e anniversaire de l’abolition du statut colonial, indique le secrétaire général du PCR.
Pour sa part, le PCR tiendra samedi une conférence à Sainte-Suzanne, au Bocage Lucet-Langenier à partir de 9 heures. Plusieurs intervenants prendront la parole pour présenter l’analyse faite par le PCR de ces 70 dernières années, ainsi que les perspectives qui s’ouvrent pour notre île. Il sera question de la situation à La Réunion en 1945, de la genèse de la loi de 1946, de la poursuite de la politique néo-coloniale à La Réunion et des moyens de s’en libérer. Maurice Gironcel rappelle que l’objectif du PCR est d’appeler les Réunionnais à se rassembler autour d’un projet réunionnais, pour les Réunionnais et par les Réunionnais.
Ary Yée Chong Tchi Kan précise que le PCR commencera également samedi la diffusion d’un livret, au prix de 2 euros, « un document nécessaire pour bien situer l’analyse sur les 70 dernières années ». Le secrétaire général indique que beaucoup de gens ne connaissent pas suffisamment l’histoire de cette période. La Réunion à la sortie de la guerre est en ruine, pas d’exportation, pas de recette.
En France, il faut reconstruire les institutions. La Réunion s’intéresse à cette question et participe aux élections législatives du 21 octobre 1945. Le peuple choisit ses députés : Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. En novembre, ils partent à Paris. Ils concluent le résultat de leur travail en mars avec le vote de la loi abolissant le statut colonial. En 4 mois, ils ont obtenu une décision qui change complètement le cours de notre histoire. Des Réunionnais ont décidé de l’avenir de La Réunion.
C’est la fin du statut colonial et début d’une ère nouvelle, avec le statut de département.
L’article 2 de la loi prévoyait qu’au 1er janvier 1947, toutes les lois en vigueur devaient être étendues à La Réunion. Cela n’a pas été fait. La loi d’égalité est remise en cause dès le départ à Paris, d’où des dérives.
Ary Yée Chong Tchi Kan rappelle le refus de l’extension des lois et l’alignement du salaire des agents de la fonction publique sur celui des fonctionnaires en mission à La Réunion avec le supplément colonial.
L’égalité n’a été accordée qu’au bout de 50 ans de luttes. Il a fallu que Paul Vergès et Elie Hoarau soient députés en 1986 et démissionnent en 1987 pour protester contre le refus de l’égalité. François Mitterrand a alors inscrit l’égalité dans son second mandat. C’est comme cela que fut obtenue.
Mais depuis 1947, la situation avait terriblement changé.
70 ans après le vote de la loi, c’est l’abattement des frontières avec la mondialistation. L’Europe applique cette orientation. Elle négocie un accord de partenariat économique (APE) avec les pays voisins.
« Comment articuler les acquis de l’intégration liés à la loi de 1946, tout en s’adaptant au monde d’aujourd’hui avec la constitution de grands ensembles économiques ? », interroge le secrétaire général du PCR.
La préoccupation du parti, c’est comment sauvegarder les intérêts des Réunionnais dans ce nouveau contexte, beaucoup plus complexe qu’en 1945.
Le PCR estime qu’il n’y a pas d’autre solution que d’avoir un pouvoir décisionnaire avec des moyens financiers sous la forme d’un fonds de développement, et un programme pour rassembler les Réunionnais autour d’une perspective sur 20 ans. « Voilà la tâche qui attend une génération de cadres politiques ».
Ary Yée Chong Tchi Kan constate que « le PCR seul parti politique qui parle du 19 mars 1946 et de ses conséquences ». Il invite les Réunionais à s’emparer de ce débat et à participer pour définir ce qui est bon ou pas pour leur pays.
M.M.
Rentrée scolaire : communiqué du Parti communiste réunionnais
Le projet du SIDELEC visité par une équipe de la télévision France 5
Mézami bien bonzour a zot. Mi panss, konm mwin zot la rogarde télé kan lo Prézidan Trump té apré sign in bonpé dékré é sirman néna kékshoz la pa (…)
In kozman pou la route
2 milliards de personnes dépendent des glaciers pour l’accès à l’eau
L’Afrique, « épicentre du terrorisme mondial »