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Autour de la célébration du 19 mars 46
13 janvier 2006
Afin que la célébration du 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 1946 soit une pleine réussite - en ouvrant de nouvelles portes pour l’avenir de La Réunion -, il faut que le vote de cette loi et sa commémoration soient à la fois l’occasion d’un large rassemblement et l’objet d’une clarification.
Si des Réunionnais ont appelé leurs compatriotes à célébrer de façon solennelle le vote de la loi du 19 mars 1946, c’est d’abord pour rassembler. Autour d’une idée, d’un principe, d’un combat.
Rappelons-nous que la mobilisation en faveur de la décolonisation de l’île par sa transformation en département n’est pas venue de Paris ; ce fut une revendication profondément réunionnaise, qui remontait d’ailleurs à plusieurs décennies en arrière. Et elle donna lieu à une union très large de la population et des responsables politiques, au-delà de leurs différences, au sein du CRADS (Comité républicain d’action démocratique et sociale).
Cette union ne s’est pas faite autour d’un fantasme irrationnel ou d’une croyance importée mais autour d’un principe porteur de profondes transformations sociales : le principe d’égalité ; en l’occurence, entre les Réunionnais et les Métropolitains.
Ignorance ou mauvaise foi ?
Il n’y a donc que les ignorants ou les gens de mauvaise foi, toujours animés par le besoin de diviser les Réunionnais pour mieux les dominer, qui font mine de s’étonner comme “Le Quotidien” de ce mercredi quand il écrit : "Bien qu’il ait été autonomiste de 1959 à 1981, le PCR entend célébrer en grande pompe la loi de départementalisation qui a marqué l’abolition de la colonie le 19 mars 46".
En quoi cela gêne-t-il ce journal ? Pourquoi chercher des oppositions entre des positions tactiques qui ont évolué en fonction d’un seul et même but : que ce soit avec l’autonomie dans la période 1959 - 1981 ou avec la décentralisation par la suite, l’idée a toujours été de faire progresser et développer La Réunion en faisant respecter par l’État le principe d’égalité entre les Réunionnais et les autres citoyens de la République.
D’où la nécessité de clarifier.
Des socialistes contre l’égalité
Ainsi, rappelons par exemple qu’en 1946 il y eut 3 propositions de loi pour transformer les “quatre vieilles colonies” en département : une proposition réunionnaise des députés Raymond Vergès et Léon de Lépervanche, une proposition martiniquaise des députés Aimé Césaire et Léopold Bissol, et une proposition guyanaise du député Gaston Monnerville. Les députés socialistes guadeloupéens, eux, étaient contre la loi de l’égalité. De même que le député socialiste réunionnais Raphaël Babet, élu en novembre 1946 et auquel rendit visite son ami le ministre des Colonies, François Mitterrand en 1951.
Il faut rappeler également que, pour combattre le Parti communiste réunionnais et ses idées d’égalité, des socialistes comme Albert Ramassamy n’ont pas hésité à s’allier à Michel Debré, le père de l’ordonnance d’octobre 1960. On sait également que c’est un candidat socialiste qui dans la seconde circonscription a permis la réelection de Jean Fontaine contre Paul Vergès aux élections législatives de juin 1981.
Une alliance plus élargie
On se souvient aussi à quel point la plupart des dirigeants socialistes étaient contre l’égalité durant les “années Mitterrand”, au côté de Jean-Paul Virapoullé.
On se rappelle, par exemple, que la majorité des députés socialistes ont refusé de s’associer à un recours devant le Conseil constitutionnel contre la loi sur la parité sociale votée le 31 décembre 1986. Et qu’il fallut une puissante mobilisation des Réunionnais, après la démission des 2 députés communistes, Paul Vergès et Élie Hoarau, pour obliger le candidat à sa réélection à la présidence de la République à rallier le camp de l’égalité en février 1988.
C’est en ayant présents à l’esprit ces souvenirs et ces connaissances historiques que les Réunionnais pourront construire une alliance toujours plus élargie et de plus en plus claire des hommes et des femmes de bonne volonté autour d’un projet réunionnais de développement durable.
L. B.
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