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17 mars 2006
En juin 1987, la Caisse nationale d’allocations familiales adoptait toute une série de mesures à destination des plus démunis. Une d’entre elles consistait à aider les familles pauvres qui ne touchent pas l’allocation logement du fait de l’insalubrité de leur habitat. Députés à l’Assemblée nationale, Élie Hoarau et Paul Vergès sont intervenus auprès de la ministre de la Santé et de la Famille, Michèle Barzach, pour lui demander ce qu’elle comptait faire pour que les familles réunionnaises puissent bénéficier de cette avancée. Dans leur télégramme, les deux parlementaires rappelaient qu’en 1987, "les Réunionnais ne bénéficient pas de l’intégralité du système de protection sociale en vigueur en métropole". Pourtant, dans la loi promulguée le 19 mars 1946, il est écrit que les lois votées en France doivent s’appliquer à partir du 1er janvier 1947. Cet exemple nous montre que 40 ans après, la loi n’était pas respectée. Et 40 ans après, deux députés réunionnais devaient interpeller le gouvernement pour que les familles des bidonvilles puissent avoir droit aux mêmes prestations que les plus pauvres en France.
Ce qu’était la colonie : "Des écoles-taudis"
À l’époque du statut colonial, l’école n’était pas pour tous, et les élèves fréquentaient souvent des établissements peu équipés. Témoignage d’Eugène Rousse.
"Beaucoup de classes fonctionnent dans des cases louées au prix fort par des particuliers, bien qu’elles soient impropres à l’usage scolaire. Les cours d’école exiguës sont très souvent poussiéreuses, sans un seul point d’eau comme à Saint-Bernard (dans les hauts de Saint-Denis), où j’ai été scolarisé en 1934, très peu ombragées comme celle de l’unique école de garçons du Port, où, à mon arrivée en 1950, il n’y avait qu’un seul arbre.
Dans ces écoles de l’époque coloniale, on ne dénombre pour toute l’île en 1939 que 16 cantines scolaires toutes payantes. Ceux qui ont parcouru plusieurs kilomètres pour se rendre en classe doivent prendre leur repas froid dans un coin de cour, sans la moindre surveillance. Est-il besoin de dire que dans ces écoles-taudis, le matériel pédagogique est pratiquement inexistant et l’éducation physique non enseignée ? Cet enseignement est toutefois assuré dans les deux écoles primaires publiques du centre-ville de Saint-Denis par un militaire de la caserne Lambert, le sergent Toujant que les gens de ma génération ont bien connu peu avant 1939.
Il convient de noter aussi qu’en matière de scolarisation, la priorité est accordée aux garçons. Dans les écarts, comme Saint-Bernard, ne fonctionne qu’une seule école publique de garçons. Les filles ne peuvent être accueillies que dans des écoles privées où l’enseignement ménager ou la prière, quand il s’agit d’écoles "de sœurs", est privilégié. Ces écoles privées qui ne sont évidemment pas gratuites sont fréquentées en 1939 par
5.185 enfants répartis comme suit : 4.550 filles et 635 garçons.
Célébration du 19 mars 1946
En réponse au Comité d’Appel à la célébration du 60ème anniversaire du 19 mars 1946, un vin d’honneur est organisé le 19 mars 2006 à 10 heures dans la salle des "3 J" à Saint-Louis.
"Plus que jamais, nous nous rappelons les propos de Laurent à l’Assemblée nationale : "Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou"".
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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