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Programme Smartfish de la COI avec le soutien de l’Union européenne
6 juin 2016
Le Plan régional de surveillance des pêches (PRSP) de la Commission de l’océan Indien, mis en œuvre par le programme SmartFish sur financement européen, permet de mutualiser les ressources et moyens matériels, financiers et humains contre la pêche illégale. Ce sont quelques 2,5 millions d’euros qui sont mobilisés à cette fin provenant du Fonds européen de développement ainsi que des budgets des six pays concernés. Un accord a été signé ce matin au siège du Secrétariat général de la COI.
C’est au tour du gouvernement mauricien de procéder aujourd’hui à la signature de l’accord tripartite impliquant six pays du Sud-Ouest de l’océan Indien, l’Union européenne et la Commission de l’océan Indien (COI) pour renforcer la surveillance régionale des pêches. En effet, cet accord d’un montant de deux millions cinq cent trente-cinq mille euros concerne les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, les Seychelles et la Tanzanie. L’Union européenne finance cette action à hauteur de 1,5 millions d’euros au titre du programme SmartFish (10e Fonds européen de développement).
Grâce à cet appui, des efforts supplémentaires seront déployés pour renforcer les opérations de surveillance dans la zone maritime des 5 Etats membres de la COI, du Kenya et de la Tanzanie jusqu’en mai 2018 ainsi que les échanges d’informations pour une analyse des risques. A titre d’exemple : 160 jours de patrouille supplémentaires pour un patrouilleur malgache et 55 heures de vols supplémentaires pour la patrouille aérienne de l’île Maurice.
Pour Carla Osorio, ministre conseiller auprès de la délégation de l’Union européenne en République de Maurice, « l’une des conditions sine qua none de l’octroi de la subvention de 1.5 million d’euros de notre part était la contribution financière des Etats ». « Ce programme s’inscrit pleinement dans les orientations générales de l’Union européenne en matière de pêche responsable et durable et de coopération régionale » a-t-elle fait comprendre. En effet, la contribution des Etats s’élève à près de 40% du montant total. C’est une première pour les Comores et Maurice.
Cette enveloppe financière sera administrée par les centres nationaux de surveillance des pêches sous la coordination de la COI. Les pays bénéficiaires gèreront respectivement : 523 164 euros (Comores), 917 800 euros (Madagascar), 402 792 euros (Maurice), 186 849 euros (Kenya), 258 336 euros (Seychelles) et 246 688 euros (Tanzanie).
« Le renforcement de la lutte contre la pêche illégale fait partie des priorités de la nouvelle stratégie régionale des pêches de la COI », a souligné Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI. « La conservation et la gestion durable de nos ressources halieutiques sont primordiales pour nos économies. Ce n’est que par la mutualisation de nos ressources et moyens que nos pays seront en mesure de consolider la filière des pêches et de protéger la ressource contre les pillages », a-t- il ajouté.
Depuis 2007, dans le cadre du plan régional de surveillance des pêches, les pays ont mené 45 patrouilles régionales en mer et 930 heures de survols aériens, embarqué plus de 392 inspecteurs des pays membres ainsi que les kenyans. En 2015, 12151 jours d’observations scientifiques sur les bateaux de pêche fréquentant la région COI. Plus de 70 infractions majeures ont été enregistrées.
La région de l’océan Indien est le deuxième plus grand fournisseur de thon au niveau mondial. Avec sa production domestique cumulée de 280 000 tonnes par an, la pêche constitue une source importante de revenus et d’emplois pour les pays du Sud-Ouest de l’océan Indien. On estime aujourd’hui que le secteur des pêches contribue à hauteur de 5% au PIB régional. Il participe également à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’ensemble des pays du Sud-Ouest de l’océan Indien.
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