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Au service de l’Axe Indo-Pacifique pour contrer la Chine ou des peuples de notre région ?
22 mai 2021, par
Alors que l’aggravation de la militarisation de l’océan Indien inquiète avec les projets de nouvelles bases d’agression implantées par des puissances étrangères, cette question n’a pas été jeudi à l’ordre du jour du dernier Conseil des ministres de la COI durant lequel la présidence de l’organisation a été transmise à la France.
La semaine dernière, de nouvelles révélations sur les chantiers en cours à Agalega font craindre la création d’une nouvelle base militaire dans notre région. Le gouvernement mauricien a permis la construction par l’Inde d’une piste d’atterrissage pouvant accueillir des vols intercontinentaux, et un débarcadère capable d’accueillir des navires de guerre. La présence à la tête de l’Inde d’un gouvernement dirigé par un parti nationaliste, et les liens historiques liant les dirigeants mauriciens à leurs homologues indiens expliquent cette possibilité offerte à une aggravation de la militarisation de l’océan Indien.
L’armée indienne a également des visées sur l’île d’Assomption aux Seychelles, où la publication d’un projet analogue avait amplifié la mobilisation contre la possibilité laissée à une puissance étrangère d’implanter contre paiement une nouvelle base militaire dans notre région.
Jeudi, la Commission de l’océan Indien tenait son Conseil des ministres. Les points mis en avant dans le compte-rendu de ce conseil tenu en visioconférence soulignent une fois de plus un décalage entre la situation réelle et les priorités de cette organisation. Ce Conseil des ministres a vu un changement de président. Il s’agit d’un secrétaire d’État français qui a donné la feuille de route que Paris compte mener à bien durant sa présidence de l’organisation.
Rappelons que la France défend l’idée d’un Axe Indo-Pacifique pour tenter de faire barrage au développement des échanges entre la Chine et les pays des océans Indien et Pacifique. C’est ce qui avait été présenté lors de la visite du président de la République à La Réunion en 2018. Il ne fait guère de doute que la présidence française de la COI n’ira pas à l’encontre de la stratégie du gouvernement français. Ce dernier s’appuie sur l’Inde.
En effet, La Réunion a déjà accueilli à plusieurs reprises des navires de la marine indienne. L’industrie française de l’armement a réussi à vendre l’invendable avion Rafale à l’Inde. Les deux armées participent à des exercices militaires communs. Dans ces conditions, il ne fallait pas s’attendre à ce que le secrétaire d’État français parlant au nom des Réunionnais ne pose pas le problème de la militarisation de l’océan Indien. Cela est d’autant plus vrai que la France compte des bases militaires dans cet océan depuis son irruption dans l’histoire des peuples de notre région.
Rappelons aussi que la Commission de l’océan Indien n’a jamais mis à l’ordre du jour d’un sommet ou d’un conseil des ministres la moindre résolution en faveur du peuple chagossien, déporté de son pays en raison de la construction de la base militaire américano-britannique de Diego Garcia.
Ces bases militaires sont pourtant situées au milieu de peuples qui ne sont pas en guerre et qui ne préparent pas de plans d’invasion. Nous sommes une zone de paix, mais la présence de ces bases militaires est source de tensions politiques pouvant impliquer La Réunion.
Rappelons en effet que durant la Guerre Froide, la France avait autorisé la construction d’une antenne à Saint-Paul faisant partie d’un réseau de communication pour guider des bombardements nucléaires de l’armée des Etats-Unis : la Tour Omega. Cela explique pourquoi en cas de conflit planétaire, Saint-Paul et ses habitants auraient été rayés de la carte par les pays ciblés par l’armée américaine. L’évolution technologique a fort heureusement rendu caduc ce réseau de communication, entraînant la destruction de cette antenne.
M.M.
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