Dans notre région

13e réunion du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique

18 mars

La 13e réunion du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique s’est déroulée le 9 mars dernier dans la ville portuaire de Dar es Salaam en Tanzanie, les participants la décrivant comme un tremplin pour l’agenda économique et industrialisation du continent.
Plus de 300 participants de 50 pays, dont des universitaires, des experts, des représentants d’organisations internationales en Tanzanie, des envoyés diplomatiques, des responsables gouvernementaux et des entrepreneurs, ont participé au forum en présentiel et à distance.

Le 9 mars dernier en Tanzanie, à Dar Es Salaam, la 13e réunion du Forum des groupes de réflexion Chine-Afrique s’est concentré sur l’exploration des mécanismes de coopération sino-africains, des initiatives stratégiques et des actions pratiques dans les domaines de l’industrialisation, de la modernisation de l’agriculture et de la formation des ressources humaines, a déclaré James Mdoe, secrétaire permanent adjoint du ministère tanzanien de l’Éducation, des Sciences et de la Technologie.

Explorer des voies de développement de manière indépendante

Ouvrant le forum, James Mdoe a déclaré que la réunion avait favorisé une atmosphère positive dans le monde universitaire et dans la société pour des relations plus solides entre l’Afrique et la Chine.
Il a ajouté que l’Afrique et la Chine doivent trouver des moyens d’approfondir leur coopération et chercher à démontrer le rôle déterminant que l’éducation peut jouer dans la construction de sociétés fortes.
Nelson Boniface, vice-chancelier adjoint de l’Université de Dar es Salaam, a appelé à une coopération accrue entre la Tanzanie et la Chine sur des projets universitaires et de recherche dans divers domaines, notamment la science, l’éducation, les sciences humaines et sociales, l’ingénierie et la technologie, pour répondre aux objectifs de la coopération.
Chen Mingjian, ambassadeur de Chine en Tanzanie, a déclaré que la Chine et l’Afrique partageaient le désir d’explorer des voies de développement de manière indépendante et de travailler ensemble pour construire une communauté sino-africaine de haute niveau avec un avenir commun.
Le forum a publié un document sur le consensus des groupes de réflexion sino-africains sur l’approfondissement de la coopération en matière de développement mondial.

Pour l’unité africaine

Le journal tanzanien Daily News donne des précisions sur le contenu du consensus.
Le consensus vise à encourager les pays à collaborer en faveur de la modernisation et à favoriser une communauté de destin pour l’humanité. Ces huit accords spécifiques sont importants et ont fourni une nouvelle vision de la coopération entre la Chine et l’Afrique en vue du prochain 9e sommet du FOCAC.
Le consensus a également indiqué la manière de réduire les défis existants et d’activer une coopération plus consultative. Pour que l’Afrique et la Chine puissent avoir une coopération durable et mutuellement bénéfique, il est nécessaire de défendre les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice et de mettre en œuvre l’Initiative de développement mondial.
Les deux parties doivent se soutenir mutuellement et renforcer le dialogue diplomatique plutôt que les conflits et l’échange d’expériences en matière de gouvernance.
Il convient de noter que la détérioration du développement et de la paix en Afrique est principalement causée par les conflits politiques internes et les interférences extérieures ainsi que par le manque d’unité et de coopération entre les pays africains pour prévenir et résoudre leurs conflits internes et régionaux.
L’incapacité de l’Afrique à avoir une position unifiée a été la principale source des problèmes du continent et la cause du ralentissement du développement économique.

Pour une représentation de l’Afrique dans les systèmes mondiaux

Par conséquent, pour que les pays africains parviennent à une paix durable et à leur développement indépendant, ils doivent d’abord être unis, avoir une position commune et une compréhension commune afin de pouvoir résoudre leurs problèmes internes et prévenir de futurs conflits.
Il est donc de la responsabilité de chaque pays de veiller à travailler ensemble pour mettre fin à tous les conflits politiques régionaux et internes dans leur pays. Il convient de noter que, outre la taille et la richesse du continent africain, ce continent n’a toujours aucune voix ni représentation dans aucun des systèmes mondiaux.
Pour que l’Afrique ait une voix et une représentation dans les systèmes mondiaux, ces systèmes doivent être réformés, afin d’augmenter la représentation et la voix des pays en développement. En défendant cela, la Chine a été à l’avant-garde dans la représentation des pays africains et se bat pour que ces derniers soient représentés et puissent faire entendre leur voix dans les systèmes internationaux.
Les pays africains doivent donc coopérer plus étroitement avec la Chine et adopter une position commune forte pour soutenir les efforts de la Chine pour lutter pour sa place dans le système international.

Le forum a été organisé conjointement par l’Université normale du Zhejiang, dans l’est de la Chine, l’ambassade de Chine en Tanzanie, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement populaire de la province du Zhejiang et le gouvernement populaire municipal de Jinhua, dans la province du Zhejiang, dans l’est de la Chine. Il a été soutenu par le Bureau régional Afrique de l’agence de presse Xinhua, l’Université de Dar es Salaam et le Fonds Chine-Afrique pour la coopération industrielle.

A la Une de l’actuChineMondialisation

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?