
« In moune la tète dolé kabri »
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Protéger les bateaux des pirates et lutte contre les trafics
6 juillet 2024
« Safe Seas Africa » (SSA) : c’est le nom d’un nouveau programme de l’Union européenne en faveur de la sécurité maritime en Afrique d’un budget total de 45 millions d’euros. L’une des composantes de ce programme européen bénéficiera directement au renforcement de l’Architecture régionale de sécurité maritime établie par la Commission de l’océan Indien (COI). Le contrat de subvention d’un montant de 15,3 millions d’euros pour cette composante dédiée à l’océan Indien occidental a été signée par l’Ambassadeur de l’Union européenne, M. Oskar Benedikt, et le Secrétaire général de la COI, Pr. Vêlayoudom Marimoutou, le 4 juillet 2024 à Ebène (Maurice). M. Sylvestre Radegonde, ministre des Affaires étrangères et du Tourisme des Seychelles et président en exercice de la COI, M. Errol Fonseca, ministre seychellois de l’Intérieur, M. Ali Mirah, directeur de l’autorité maritime de Djibouti et président du Comité de pilotage de l’Architecture régionale de sécurité maritime ainsi que les directeurs et officiers internationaux de liaison des Centres régionaux de sécurité maritime ont pris part à cette cérémonie.
La composante du programme SSA mise en œuvre par la COI permettra de consolider et d’amplifier les acquis du programme MASE également financé par l’Union européenne et à travers lequel la COI a établi en 2018 une architecture régionale de sécurité maritime couvrant tout l’océan Indien occidental.
Pour M. Oskar Benedikt, ambassadeur de l’Union européenne : « l’Union européenne joue un rôle crucial en tant que partenaire, avec l’océan Indien, dans le renforcement de la sécurité maritime dans cette région. Les actes illicites perpétrés en haute mer font peser de graves menaces sur le développement ainsi que sur la paix et la stabilité dans la région. Les récents actes de piraterie, le trafic de la drogue, la surpêche et autre actes illicites sont les défis qui doivent être relevés. C’est dans ce contexte que l’Union européenne, s’est engagée auprès de la COI pour la préparation des orientations du Programme Safe Seas Africa et les actions qui seront mises en œuvre pour la région ».
« L’architecture régionale de sécurité maritime est l’un des résultats majeurs du partenariat COI-UE. Le programme SSA, offre l’opportunité d’asseoir cette architecture comme le principal dispositif de sécurité maritime dans la zone tout en assurant le renforcement des capacités nationales, l’approfondissement de la coordination régionale et l’amplification des collaborations avec les autres acteurs intervenant dans ce domaine à l’échelle de l’Afrique et de l’océan Indien. Preuve de l’utilité concrète de ce dispositif, la Tanzanie, le Mozambique et d’autres États ont manifesté leur intérêt à s’y joindre », avance Pr. Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la COI.
L’architecture régionale de sécurité maritime apporte des résultats tangibles. Le CRFIM assure quotidiennement une surveillance et un suivi des navires qui croisent dans la zone afin de prévenir les risques, crimes et trafics en mer. Cette surveillance a permis d’identifier en 2023 plus de 200 navires d’intérêt, autrement dit des navires ayant des comportements suspects. Le CRCO, bras opérationnel de l’architecture, facilite et coordonne des missions de surveillance et inspections en mer en mobilisant les moyens navals et aériens des États signataires ainsi que des partenaires, comme la mission européenne EUNAVFOR Atalanta. Les missions impulsées ou coordonnées par l’architecture régionale de sécurité maritime, plus d’une vingtaine à ce jour, ont ainsi permis, entre autres, de saisir des cargaisons de drogues dont 900 kg lors de l’opération « Persian Express » le 4 juin 2024 et d’inspecter puis intercepter un navire suspecté de pêche illégale lors de l’opération « Black Tip » le 9 juin dernier.
La participation du chef de la diplomatie seychelloise et du ministre de l’Intérieur des Seychelles en visioconférence depuis « le Centre régional de coordination opérationnelle est un symbole fort », a souligné M. Sylvestre Radegonde, président de la COI. « Le programme SSA nous permettra de mettre en œuvre les décisions des 36e, 37e et 38e Conseils ministériels de la COI, ainsi que de développer nos stratégies nationales et les mécanismes internes pour atteindre une capacité maritime suffisante pour mener des actions en mer. Il nous permet maintenant de progresser dans la mise en œuvre des recommandations de la 3e conférence ministérielle sur la sécurité et la sûreté maritimes, ainsi que de la 1ère conférence ministérielle sur le trafic et l’usage de drogue » et ceci est d’autant plus important que les Seychelles, par exemple, « sont en première ligne et subissent les premiers les effets de la piraterie, qui a ressurgi depuis novembre dernier [ce qui nous oblige] à coopérer et progresser ensemble », a conclu le ministre Sylvestre Radegonde.
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