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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Santé, climat, pêche, sécurité maritime, gouvernance, culture, économie et jeunesse
18 mai 2024
Le Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI) a réuni, le 16 mai 2024 à Pointes aux Piments (Maurice), les ministres des Affaires étrangères ou leur représentant des Comores, de France, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles. À leurs côtés, la présidente du Conseil régional et la vice-présidente du Conseil départemental de La Réunion ainsi que les représentants des observateurs et partenaires à savoir l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), les Nations unies, la Chine, l’Inde, le Japon, l’Ordre de Malte, l’Australie, les États-Unis et l’IORA, ont témoigné de l’attractivité et de l’intérêt de la coopération régionale animée par la COI.
Cette 38e session du Conseil des ministres de la COI, présidée par Hon. Maneesh Gobin, chef de la diplomatie mauricienne, a passé en revue 17 points à l’ordre du jour, notamment sur la sécurité maritime, la santé, la surveillance des pêches, le climat ou encore la diplomatie insulaire.
Les ministres des États membres de la COI ont ainsi pris acte les recommandations de la conférence ministérielle sur la sécurité sanitaire de septembre 2023 permettant de doter la COI d’une stratégie régionale en santé et de formaliser la création du Fonds SEGA-One Health. Ce fonds permettra au réseau SEGA-One Health de la COI de gagner en réactivité face aux risques épidémiques en soutien aux États et de mieux mobiliser les partenariats et la mise en réseau. C’est notamment l’objet du projet de sécurité sanitaire en Indopacifique financé par l’AFD dont la COI est l’un des bénéficiaires à hauteur de 6,5 millions d’euros.
L’architecture régionale de sécurité maritime a suscité une adhésion politique unanime des membres du Conseil de la COI.
Ce mécanisme, établi par la COI depuis 2018 avec le soutien de l’Union européenne, réunit les États membres de la COI, Djibouti et le Kenya et dispose de deux Centres régionaux de fusion d’informations maritimes (CRFIM à Antananarivo) et de coordination des opérations (CRCO à Mahé) également utilisés par 21 pays du Code de conduite de Djibouti. L’Union européenne a confirmé le soutien à la COI à travers son programme Safe Seas Africa.
Une conférence ministérielle sur les pêches est prévue de se tenir d’ici la fin de l’année aux Seychelles pour confirmer l’engagement des États participants et pérenniser ce dispositif qui, récemment, a permis de juger à Madagascar 14 pêcheurs sri lankais appréhendés pour pêche illégale, non-déclarée, non-réglementée.
La résilience climatique a également été l’un des points importants de ce 38e Conseil de la COI. À cet égard, les partenariats pour la réduction des risques de catastrophes et l’intervention en situation de crise sont apparus essentiels.
Outre la PIROI et l’UNDRR avec lesquels la COI collabore déjà, notamment à travers le projet RDRM financé par l’UE, une collaboration élargie avec la Fédération internationale de la Croix rouge se dessine. En complément, l’appui de la COI à la Commission des États insulaires d’Afrique sur le climat (AISCC), dont elle assurera le secrétariat, est confirmé afin de soutenir le plaidoyer des îles d’Afrique dans les négociations climatiques.
La gouvernance est autre enjeu clé débattu par les chefs de délégation des États membres. Outre la création d’une unité de gouvernance au sein du Secrétariat général de la COI, les ministres ont appelé à poursuivre les collaborations avec les réseaux et plateformes régionales, dont l’Association des parlements de l’océan Indien (APCOI), le Réseau électoral de l’océan Indien (REOI) ou encore la plateforme « femmes en politique océan Indien ». Le Commissaire électoral de Maurice, dont le bureau accueillera le secrétariat du REOI, a signé un protocole d’accord avec la COI afin de formaliser la collaboration à travers le projet Gouvernance, paix et stabilité de la COI financé par l’AFD.
La coopération, c’est aussi la culture mise à l’honneur en cette 40e année de l’Accord de Victoria, ainsi proclamée « année culturelle ». Les ministres ont pris la mesure de la diversité des actions engagées par le projet ICC de la COI sur financement de l’AFD, dont :
• le cycle AléVini de mobilité culturelle (32 mobilités réalisées et nouveau cycle en cours)
• la mise en ligne d’un portail régional des ICC www.kiltir.org
• l’annonce d’une quatrième édition du prix Indianocéanie avec le soutien de l’OIF et du Département de La Réunion.
La coopération économique et la compétitivité restent des sujets d’importance pour les États membres de la COI.
A cet égard, il est proposé de mettre en place un mécanisme régional d’achats groupés pour les produits de première nécessité. En complément, le Conseil des ministres a validé les partenariats renouvelés avec l’Organisation internationale du travail, Cap Business océan Indien et l’Association des ports des îles de l’océan Indien. L’action économique de la COI devra aussi être portée sur le champ de la diplomatie insulaire pour faire valoir les vulnérabilités multiples des îles et ainsi l’accès facilité à des appuis internationaux.
Le Conseil des ministres a réaffirmé l’importance qu’elle donne à la jeunesse dans la coopération régionale. Ainsi, un document d’intégration de la jeunesse dans les activités de la COI a été adopté. Le Secrétariat général a d’ores et déjà mis en place une « unité jeunesse » afin d’identifier les collaborations et les activités envisageables avec et pour la jeunesse.
Par exemple, une séquence spécifique avec des jeunes représentants de nos îles sera organisée par la COI à la Conférence internationale d’Antigua sur les petits États insulaires en développement (PEID) ou encore il est envisagé la mise en place d’un Parlement des jeunes de l’océan Indien en collaboration avec l’APCOI.
La contribution de la Team Europe porte sur un appui global de 8,2 millions d’euros à la COI sur cinq ans. Un contrat de subvention de 5,2 millions d’euros a été signé à la clôture du Conseil des ministres en complément d’une première tranche de 3 millions d’euros. Cet appui permettra, entre autres, de mettre en œuvre des activités du Plan de développement stratégique de la COI adopté par le 37e Conseil de mai 2023 et de renforcer également la structure, notamment par des recrutements en cours.
À l’issue du 38e Conseil des ministres, le président sortant, Hon. Maneesh Gobin, a brièvement rappelé les résultats de la présidence mauricienne de la COI. Conformément aux priorités qu’elle s’était fixée, la présidence mauricienne de la COI a :
• poursuivi la dynamique pour la sécurité maritime à travers deux conférences ministérielles l’une sur la sécurité en mer et l’autre sur la lutte contre le trafic et la consommation de drogues
• soutenu la formalisation de partenariats, notamment avec le COMESA
• mobilisé le Secrétariat général en soutien à la présidence comorienne de l’Union africaine, par ailleurs félicitée pour avoir mis à l’honneur l’agenda insulaire et promu l’économie bleue et la résilience climatique.
Le chef de la diplomatie seychelloise, M. Sylvestre Radegonde, a ainsi pris la présidence tournante de l’organisation et partagé ses priorités, à savoir :
• l’amélioration effective de la connectivité régionale
• la mise en place d’un mécanisme régional d’importations groupées de biens de première nécessité
• la montée en puissance de l’architecture de sécurité maritime
• la modernisation continue de la Commission de l’océan Indien
• la diplomatie climatique des États insulaires d’Afrique via l’AISCC avec le soutien de la COI
• la jeunesse, comme souligné par l’ensemble des délégations, sera mise à l’honneur comme actrice et bénéficiaire de la coopération régionale
Dans l’immédiat, la présidence seychelloise et le Secrétariat général de la COI conduiront leurs premières actions communes à la Conférence internationale sur les Petits États insulaires en développement (PEID) du 27 au 31 mai à Antigua. La COI y organisera des évènements parallèles sur l’engagement des jeunes pour le climat, le lien climat-santé ou encore l’accès aux financements climatiques et pour l’économie bleue.
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