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De la France/Réunion à la France : les Réunionnais de la tribune au strapontin
27 février 2016, par
Quand Paul Vergès présidait la Région Réunion, il était également le chef de la délégation qui représentait La Réunion au nom de la France à la Commission de l’océan Indien. Ce temps est bien révolu, comme l’a rappelé le déroulement du 31e Conseil des ministres de la COI. Les élus réunionnais n’ont pas eu droit à la parole lors de la cérémonie d’ouverture publique. Il leur a été concédé le droit de s’exprimer au début de la séance de travail. Comment des Réunionnais ont-ils pu accepter d’être traités de la sorte ? Qu’est devenue la solidarité entre peuples frères qui était le fondement de la Conférence des Partis progressistes de l’océan Indien, devenue Commission de l’océan Indien ?
Comme tout Conseil des ministres d’organisation internationale, celui de la Commission de l’océan Indien se déroule selon un scénario en trois temps. Tout d’abord une cérémonie d’ouverture publique au cours de laquelle les chefs de délégation peuvent prendre la parole. Ensuite une séance de travail à huis clos. Puis une cérémonie de clôture publique avec la signature du relevé des conclusions et une conférence de presse.
Depuis le début du mois, Témoignages repose le problème de la représentation de La Réunion dans cette organisation qu’elle a contribuée à créer au travers de la participation du PCR dans la Conférence des Partis progressistes du Sud-Ouest de l’océan Indien. En effet, lors de la cérémonie du jour de l’an lunaire sous l’égide du Consulat général de Chine, le préfet de La Réunion avait annoncé que la prochain Conseil des ministres de la COI allait acter le début de la présidence française de l’organisation.
Rappelons que quand Paul Vergès était président de la Région Réunion, il était le chef de la délégation qui représentait la France/Réunion à la COI. Ce n’était que justice car si la France est membre de la COI, elle le doit à La Réunion. La Commission de l’océan Indien est l’évolution institutionnelle d’une structure politique créée dans les années 1970, la Conférence des Partis progressistes de l’océan Indien. C’est cette conférence qui a jeté les bases de l’organisation actuelle, en fixant déjà une stratégie de développement. Le PCR représentait La Réunion dans cette organisation. Aucun parti français n’y siégeait.
Quand la Conférence a évolué du niveau des partis à celui des États, la présence de La Réunion a pu être réglée par la création d’une délégation France/Réunion. Cela montrait bien que si la France était un État membre de la COI, La Réunion était également partie prenante car Paris ne se situe pas dans l’océan Indien.
Hier, lors de la cérémonie d’ouverture, la France/Réunion avait disparu et il ne restait que la France. C’est un secrétaire d’État, représentant du ministre des Affaires étrangères de la France qui a pris la parole. Puis après la pause café, la séance de travail a commencé en présence des journalistes. C’est en effet à ce moment que Didier Robert et Nassimah Dindar ont été autorisés à s’exprimer non pas à une tribune, mais depuis leur chaise de membre de la délégation française. Puis les journalistes ont été priés de quitter la salle. Comment des Réunionnais ont-ils pu accepter d’être traité de cette façon ? Qu’est devenue la solidarité entre peuples frères qui était le fondement de la Conférence des Partis progressistes de l’océan Indien ?
Cette régression est dans le prolongement du Sommet des chefs d’État de Moroni. Le nom de La Réunion n’y figurait même pas dans la déclaration finale. En mai dernier à Madagascar, c’est une fonctionnaire française qui conduisait la délégation lors du Conseil des ministres de la COI.
M.M.
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Mézami si zot i rouv zot radio, mwin lé sirésèrtin zot va antann bann kouplé tradissyonèl dsi bann z’om politik. Aparaman, si mi antan bien, sé (…)
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