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Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien
29 mars 2008, par
Les Seychelles accueillaient la 24ème session du Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui réunit Maurice, les Comores, Madagascar, la France-Réunion et le pays hôte. Les transports aériens et maritimes, les Accords de Partenariat Économique (APE), la lutte contre la fracture numérique et la situation à Anjouan étaient des sujets à l’ordre du jour. Président du Conseil régional, Paul Vergès participe aux débats au sein de la délégation France-Réunion.
« Cette importante Assise intervient quelques semaines après l’important colloque qui a réuni du 4 au 6 mars dernier, à Victoria, des décideurs, bailleurs de fonds et experts qui se sont penchés sur l’avenir de l’organisation sous-régionale, et la session extraordinaire qui s’est réunie en octobre dernier autour de l’Accord de partenariat économique avec l’Union Européenne » : notre confrère "Nation" souligne les enjeux importants de cette 24ème session ministérielle qui a évoqué sans doute la situation à Anjouan et devait désigner le nouveau Secrétaire général de l’organisation régionale.
Réuni ces deux derniers jours, le Conseil des ministres de la COI devait donc discuter des implications de l’Accord de partenariat économique sur les pays de la COI. Cet APE est en cours de négociation avec l’Union européenne. L’accord intermédiaire signé l’an dernier donne déjà les orientations des futures relations commerciales entre l’Europe et les pays de la région.
APE : dernière ligne droite
Cet accord commercial vise à rendre ces relations conformes aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Cela signifie la création d’une zone de libre-échange entre les pays de la COI et l’Union européenne, au sein de laquelle La Réunion est considérée comme une Région Ultrapériphérique de l’Union européenne.
Les négociations de l’Accord de partenariat économique sont dans leur dernière ligne droite. Cela explique pourquoi les pays de la COI réfléchissent à une stratégie commune face à la mondialisation. C’est pour cette raison que s’était tenu au début du mois aux Seychelles un colloque intitulé "Mondialisation et Intégration Régionale : l’Avenir de la COI". Cette rencontre avait débouché sur une série de recommandations dans les domaines des transports notamment (voir encadré).
Le Conseil des ministres doit donc débattre de ses conclusions et poser les jalons d’une stratégie de nos îles face à la mondialisation.
Solidarité avec les Comores
C’est le Vice-président des Seychelles, Joseph Belmont, qui a donné le coup d’envoi de cette rencontre ministérielle.
Au nombre des autres sujets à l’ordre du jour, "Nation" souligne « les projets prioritaires de la COI dans les domaines de la formation, du transport maritime et aérien, de l’énergie, du tourisme, de la sécurité alimentaire, du développement de la pêche régionale, de la protection de l’environnement et de la conservation des cétacés ». La sécurité alimentaire fera l’objet d’une contribution de la part de la délégation malgache, qui compte présenter un projet d’action régional.
La situation politique dans l’archipel des Comores est également à l’ordre du jour. Le débarquement de l’armée comorienne et des troupes de l’Union africaine a été accompagné de cris de libération de la part de la population. Il a aussi entraîné le départ du colonel Bacar vers Mayotte puis La Réunion où l’Etat français examine une demande d’asile politique. Lors du discours d’ouverture, le vice-président des Seychelles a réaffirmé la solidarité de la COI à l’Union des Comores.
Manuel Marchal
Prise de conscience d’une condition clé du développement
Dans son édition d’hier, "Nation" rend compte des travaux de la journée inaugurale. A cet occasion, le vice-président de la République des Seychelles a souligné les avancées importantes que la COI a connu ces derniers mois.
Le Vice Président Belmont a d’emblée qualifié la Présidence seychelloise de la COI « d’étape importante dans l’histoire de notre organisation ». Durant ce mandat, les pays de la COI, a-t-il déclaré, ont pris conscience de ce qui est la condition clé de notre développement en tant qu’organisation régionale.
Cette prise de conscience s’est effectuée, selon M. Belmont, par le principe de la réflexion qui est indissociable de l’action. Il a pris pour preuve les initiatives prises par le Président James Michel pour la convocation d’une Session Extraordinaire du Conseil de la COI en octobre dernier pour évoquer l’APE, l’Accord de Partenariat Economique avec l’Union Européenne, et plus récemment l’organisation à Victoria du Colloque « Mondialisation et Intégration Régionale : l’Avenir de la COI. »
Le Vice Président Belmont n’a pas manqué d’aborder la situation qui prévaut actuellement à l’Union des Comores et a assuré ce pays de la solidarité de l’organisation tout en rappelant que durant ces derniers mois, les Seychelles ont toujours œuvré pour la paix, la stabilité, l’unité et le développement des Comores.
Tout en remerciant les partenaires de la COI pour leur soutien, M. Belmont a souhaité que la COI se positionne au-delà des clivages traditionnels nord-sud et est-ouest et que l’organisation connaisse de nouveaux moteurs de croissance, de nouvelles filières de dialogue, de nouveaux instruments de coopération pour un avenir meilleur.
L’enjeu des APE
Le libre-échange porte sur « l’essentiel du commerce », selon les critères de l’OMC, c’est-à-dire sur 90% des échanges. L’originalité des APE consiste dans leur asymétrie. Autrement dit, l’Union européenne ouvre la totalité de son marché, alors que dans le même temps, les pays de la région peuvent préserver au maximum 20% de leur économie, en y incluant des secteurs clés. Ce qui donne une moyenne de 90%.
Dans l’accord intermédiaire, Maurice, les Seychelles, les Comores et Madagascar ont obtenu de ne pas ouvrir la totalité de leur économie au libre-échange. C’est acquis est définitif, car il est conforme aux exigences de l’OMC.
Pour La Réunion, la situation est différente. Faisant partie de l’Union européenne, ce sont tous ses secteurs économiques qui seront, à terme, ouverts à la concurrence. Les seules protections sont des mesures transitoires temporaires qui peuvent retarder l’échéance dans des secteurs particuliers : ce sont les clauses de sauvegarde.
Les recommandations soumises au Conseil des ministres
Quel avenir pour la COI dans la mondialisation ?
Du 4 au 6 mars dernier, le colloque intitulé "Mondialisation et Intégration Régionale : l’Avenir de la COI" avait conclu ses travaux sur une série de recommandations. Il appartient au Conseil des ministres de la COI de valider ces conclusions dont voici quelques extraits.
• Institutions : priorité au désenclavement
Au niveau institutionnel, les participants du colloque souhaitent qu’un nouveau rôle et de nouveaux objectifs soient définis avec une approche stratégique. Ils demandent une consolidation de la vocation insulaire de la COI dans une perspective de développement durable.
Parmi les autres recommandations de ce groupe de travail, on notera celle qui préconise que priorité soit accordée au désenclavement numérique, maritime et aérien des États membres.
• Pour une politique maritime régionale
L’Atelier de travail sur le trafic maritime dans l’océan Indien a formulé plusieurs recommandations visant à améliorer ce moyen de communication entre les pays membres.
Les membres de ce groupe de travail ont, entre autres, recommandé le développement d’une politique maritime régionale pour développer de nouvelles stratégies. Le groupe propose, par ailleurs, un plan de promotion de la région auprès des grands armateurs comme une destination maritime viable. Il a été aussi proposé une harmonisation des tarifs portuaires au niveau régional.
• Compagnies aériennes : rechercher les complémentarités
Quant au groupe de travail sur le trafic aérien, il estime qu’une coopération entre les autorités de l’aviation civile et les compagnies aériennes des États de la COI est nécessaire afin d’établir une synergie entre elles et assurer un meilleur avenir au transport aérien de la région.
Il a été aussi recommandé que la coopération entre les compagnies aériennes de la région COI soit étudiée cas par cas, en bilatérale et/ou en multilatérale, et en fonction des besoins, de l’opportunité qui se présente et de l’environnement politique et économique de chaque pays, le principe de base étant le “gagnant-gagnant”.
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