Dans la zone Océan Indien, à l’international

CIRAD - coopération régionale et internationale

19 mars 2007

Le CIRAD participe amplement au rayonnement de l’île de La Réunion dans l’Océan Indien, cela en développant des actions de partenariat avec des pays de la zone (Afrique du Sud, Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles), mais aussi des actions internationales avec le Brésil et le Vietnam entre autres.

Seule région française de l’Océan Indien, La Réunion, ne peut se développer en faisant l’impasse sur les pays de la zone. Le CIRAD joue là un rôle prépondérant, bénéficiant dans sa démarche de coopération, le soutien des collectivités territoriales réunionnaises et de l’État. Les financeurs comprennent bien que la stratégie de développement de notre île doit s’inscrire dans le cadre d’une ouverture internationale, et d’une intégration régionale. La Région, principal partenaire du CIRAD, reçoit même l’appui d’un agent du centre de recherche, expert en valorisation qui est mis à disposition par le CIRAD depuis 2000 pour appuyer la démarche de coopération régionale qu’entreprend la Région Réunion. En 2005 démarraient des projets pluriannuels bilatéraux, élaborés parle CIRAD lui-même, et soutenus par des financements régionaux et ceux du Fonds Européen de DÉveloppement Régional (FEDER), et notamment grâce au programme Interreg III B. Bien évidemment, les partenaires professionnels réunionnais ne sont aucunement tenus à l’écart de ces projets, mais y sont associés, autant dans la conception que dans la mise en œuvre.

Pour le partenariat entre La Réunion et les pays du Sud ?

La mission paraît grande. Elle l’est. Déjà sur les thématiques, qui concernent tous les pays de la zone. Sécurité foncière et aménagement du territoire, planification et gestion de la biodiversité terrestre, valorisation des connaissances en conduite des ressources herbagères, défense sanitaire du bétail ! En effet, cela concerne tous les pays de la zone. Alors comment définir des politiques de coopération ? Les collectivités territoriales réunionnaises trouvent au CIRAD un centre technique et de conseil performant, au fait des avancées technologiques, et même acteur de l’innovation. D’ailleurs, ses thématiques explorées suscitent bien l’intérêt des partenaires, réunionnais ou d’ailleurs. Ainsi, contribue-t-il au développement, à la structuration de filières, à la préservation de l’environnement ? Le programme régional de protection des végétaux (PRPV) est un bon exemple pour ce qui est de coopération dans la zone. La Commission de l’Océan Indien, dont fait partie La Réunion, aux côtés de Maurice, de Madagascar, des Comores et des Seychelles, met à disposition ses services officiels de protection de végétaux, ainsi que des instituts publics ou parapublics, pour un programme commun de préservation des espèces végétales. Ceux-ci, chacun avec son niveau de compétence, sont chargés de mettre en œuvre ce programme, qui est placé sous la gestion exécutive de l’Unité de Coordination Régionale (UCR), elle même placée sous l’autorité du secrétaire générale de la COI. Le PRPV est mise en œuvre sur le terrain par l’Unité Réseau Régional (URR) basée au pôle de protection de plantes du CIRAD à Saint-Pierre. Encore une démonstration de l’importance du CIRAD, du moins de son rôle dans la coopération régionale. La Réunion s’ouvre également à l’international. Elle en a tout intérêt, notamment sur le thème de la canne à sucre. Le CIRAD met en œuvre des projets de coopération avec le Brésil, Madagascar et le Maroc. Il travaille aussi avec le Vietnam sur les modèles d’aides à la décision sur l’intensification de la production animale, et la préservation de l’environnement.

Bbj


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