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Recrutement de ’Volontaires du progrès’ pour Madagascar
18 mars 2005
En partenariat avec l’Alliance française et l’Association française des Volontaires du Progrès, la Région Réunion poursuit son action en faveur de la mobilité de jeunes réunionnais qualifiés dans les pays de la zone. Dans le cadre du Programme d’Appui réunionnais au Système Éducatif Malgache (PARSEM), six jeunes volontaires du progrès sont actuellement recrutés pour une mission de deux ans dans la Grande Île, basée sur le partage des compétences, l’échange culturel et humain.
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Compte tenu de notre situation socio-économique particulière, la formation et la mobilité des jeunes sont les préalables à l’élaboration d’une politique de co-développement durable. Permettre à notre jeunesse qualifiée d’élargir ses horizons, de partager ses connaissances venues d’Europe tout en renforçant les liens humains et culturels qui unissent La Réunion à Madagascar, s’inscrit pleinement dans l’action de la Région Réunion qui souhaite instaurer une véritable culture de la coopération régionale.
Soutenir Madagascar dans l’apprentissage du Français
Le PARSEM, signé entre la Région Réunion, le Ministère de l’Éducation malgache et trente opérateurs de l’Alliance française déjà en poste, est un projet d’appui au système éducatif local, avec un accord-cadre visant à la formation d’instituteurs sur trois ans. Dans la continuité de ce partenariat, la Région Réunion et l’Association française des Volontaires du Progrès recrutent six "ambassadeurs" de La Réunion. Un coordinateur pourvu d’une formation français / langue étrangère aura pour mission de soutenir les enseignants malgaches dans leur travail de maîtrise renforcée de la langue française. Une personne qui manie l’outil multimédia devra être capable de s’intégrer au projet d’ouverture d’une médiathèque à Tananarive d’ici juillet, et quatre autres feront de l’appui de proximité dans les provinces malgaches (Antsirabé, Mouramang...) toujours dans le cadre de l’acquisition du Français.
Depuis une vingtaine d’années, il n’y a plus d’enseignement du Français à Madagascar. En seconde langue, il représente pourtant un outil de progression sociale pour la population locale, de même qu’un impératif pour l’enseignement primaire. Le développement et la gestion de lieux de lecture publique est également un point fort de la mission, car ils sont un complément essentiel à l’apprentissage du Français. Comme le précise Christian Jolu, délégué régional de l’Association française des Volontaires du Progrès (AFVP), il ne s’agit pas d’enseigner le Français directement, de se substituer aux instituteurs malgaches, mais bien de leur offrir un soutien technique, de les conseiller de façon large et pragmatique et d’animer une équipe.
Au-delà du volontariat
L’aspect animation culturelle est également un axe fort de la mission. L’on attend du volontaire de progrès qu’il soit suffisamment ouvert aux autres, à l’écoute, pour que de sa propre initiative, il prenne des contacts avec des artistes locaux pour développer des relations et initier des échanges interculturels. Il aura également à gérer les aspects administratifs et financiers de sa mission, épaulé par une équipe sous ses directives et avec l’appui des coordinateurs de l’Alliance française ou du représentant de la Région Réunion sur place, si besoin. Un poste à dimension multiple donc qui nécessite de fortes capacités relationnelles et d’adaptation au milieu local, dans un pays qui demande à s’ouvrir vers l’extérieur, tout en préservant ses traditions ancestrales profondément ancrées. Pour Bernard Salva, directeur général adjoint des services de la Région Réunion, l’idée est que le volontaire du progrès soit le "mini-ambassadeur de La Réunion" pour que, fort de son imprégnation locale, il puisse mieux faire connaître notre région à la population malgache. Ce partage réciproque permettra un rapprochement des peuples pour une meilleure compréhension des régions, utile à la réflexion sur les spécificités et besoins de l’Outre-mer.
Les perspectives de ce projet sont immenses et l’initiative est d’autant plus importante que la politique de grand voisinage instaurée par l’Europe des 25 souhaite limiter les échanges transfrontaliers à 150 kilomètres. Un critère qui, s’il devait se confirmer, serait une véritable menace pour les actions de coopération dans la zone. Plus qu’une mission de volontariat, il s’agit bien là, grâce à l’implication de la jeunesse réunionnaise, de démontrer aux instances européennes toute la pertinence et le bien fondé de telles opérations. Comme le précisait l’année dernière le président de la Région Réunion, Paul Vergès, lors du départ des volontaires de progrès pour les Comores et Madagascar, alors que quasiment toutes les régions françaises participent à ce type de démarche solidaire, reste "maintenant à les mettre en lien, en coopération avec les RUP", pour qu’émanent des projets d’avenir et la prise en compte des actions à mener dans la zone. Si tout le monde avait la même volonté politique, les jeunes pourraient jouer un véritable rôle dans la construction de l’identité de l’Outre-mer.
Estéfany
Modalités pratiques
Si vous avez entre 21 et 30 ans, sans obligation familiale, que vous possédez une formation universitaire minimum Bac+3 ou équivalent, il vous reste jusqu’au lundi 21 mars à 18 heures 30 pour faire parvenir, par courrier électronique ou papier, vos CV et lettre de motivation à l’Association Française des Volontaires du Progrès, 38, allée Roses des Bois (quartier Montgaillard) 97400 Saint-Denis ou à l’adresse e-mail [email protected].
Si votre candidature est retenue, un dossier vous sera renvoyé pour des compléments d’informations, après quoi, vous serez reçu lors d’un entretien de présélection par le responsable des services de la Région Réunion et le délégué régional de l’AFVP, suivi d’un entretien psychotechnique. Si vous franchissez ces étapes, vous partirez en mai pour un stage de 15 jours en métropole afin de suivre une formation au volontariat et de faire l’étude plus précise de votre mission de 24 mois, dont le départ est prévu à la mi-juin.
Volontariat ne signifiant pas bénévolat, vos besoins sur place ont été suffisamment évalués pour que vous ne souffriez d’aucune gène matérielle pendant votre séjour et à votre retour. Logement et moyen de transport (deux roues...) vous seront fournis. Vous bénéficierez d’un salaire mensuel équivalent à 600 ou 700 euros qui, compte tenu du salaire moyen malgache de 25 euros, vous permettra de subvenir largement à vos besoins. À votre retour, vous percevrez également un pécule au prorata de la durée de votre mission, suffisamment signifiant pour envisager votre réinsertion, déjà favorisée par une telle expérience.
Si vous pensez ne pas répondre au profil de cette mission mais que vous aspirez néanmoins à la mobilité dans le cadre d’action de développement à l’étranger, l’AFVP vous encourage à envoyer malgré tout vos références. D’autres opportunités aux Comores, au Mozambique, voir au Kwazulu Natal sont offertes par l’AFVP (présente dans une trentaine de pays) et la Région Réunion.
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