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Volontaires du progrès réunionnais
8 avril 2006
Les Volontaires du progrès réunionnais œuvrent au cœur des provinces de Madagascar par le biais du Programme d’appui réunionnais au système éducatif malgache.
"Le Programme d’appui réunionnais au système éducatif malgache (PARSEM) fait l’objet d’une convention de 3 ans signée en application de la LOOM entre le président du Conseil régional de La Réunion et le Ministère malgache de l’Éducation. La 2ème phase a été signée en mars de cette année. Elle mobilise actuellement 12 jeunes Réunionnais exerçant en responsabilité au sein des alliances franco-malgaches", indique une note remise par le service de communication de l’Hôtel de Région aux journalistes la semaine dernière à l’occasion d’une rencontre avec les Volontaires du progrès réunionnais au Moufia à Saint-Denis.
Des interventions appréciées
À la Grande île, ces Volontaires du progrès ont exercé où exercent actuellement la fonction de directeur d’Alliance française de province. Ils s’occupent "du suivi administratif, financier, pédagogique, de la gestion des ressources humaines et de la recherche de partenaires". Ce n’est pas tout. Ils viennent suivant leur formation initiale "en appui au système éducatif malgache, aux formations linguistiques spécialisées". Ils mettent en route "des projets immobiliers - construction ou réhabilitation d’une école par exemple - et de coopération Réunion/Madagascar".
Au sein de l’Alliance française
Michaël Picard du PARSEM2 intervient auprès de l’Alliance française d’Antananarivo et de l’antenne du Conseil régional, récemment inaugurée. Au sein de cette alliance, il apporte ses compétences "au responsable de la médiathèque pour la réalisation de l’espace multimédia et de l’espace Réunion". Au sein de l’antenne, "il assiste le responsable et recense les actions de coopération entre La Réunion et Madagascar". Il aide aux actions "de coopération décentralisée" et accompagne les délégations réunionnaises et malgaches. Marine Crochet du PARSEM1 se trouve aux côtés de la Délégation générale de l’Alliance française de Paris à Madagascar. Outre les divers suivis (administratif, financier...), elle est le pont entre les différents partenaires (la Délégation générale de l’Alliance française, l’Antenne du Conseil régional, les délégations nationale et régionale de l’AFVP, des volontaires).
Des contacts se nouent, des propositions émergent
Comme vous pouvez le constater (à partir seulement des deux exemples cités ci-dessus), les Volontaires du progrès réunionnais ne se tournent pas les pouces à Madagascar. Pour mener leur mission à terme et avec succès, ils sont en contact permanent avec la population. Certes, il y a eu le temps d’adaptation. Le mode de vie des Réunionnais et celui des Malgaches sont différents assurément. Mais ce qui unit notamment l’Île de La Réunion et l’Île de Madagascar, c’est leur histoire. De nombreux Malgaches, du temps de l’esclavage, ont été, contre leur gré, emmenés pour couper la canne dans les plantations à La Réunion. Aujourd’hui encore, La Réunion garde en mémoire les empreintes de ce passé pas si lointain : Dimitile, Anchaing, Cilaos, Salazie, Mafate etc.
Ces jeunes - la moyenne d’âge est de 26 ans - Volontaires du progrès s’enrichissent au contact des Malgaches. Ils apportent leur savoir-faire - sans prétention et sans arrogance - à une République qui se construit depuis sa décolonisation et son indépendance. Leur travail est apprécié de tous les partenaires. Sur place, les contacts se nouent, les propositions émergent. On s’aperçoit ainsi que ces Volontaires du progrès réunionnais ouvrent La Réunion au monde. Un pas considérable au moment même où d’autres jeunes Réunionnais revendiquent un avenir meilleur.
Jean-Fabrice Nativel
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