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Solidarité entre La Réunion et Madagascar
25 mars 2005
Pour accentuer le soutien aux familles malgaches les plus démunies, très frappées par la paupérisation croissante, “Enfants du Monde” cherche des nouveaux parrains. La responsable du centre de parrainage de Tamatave, Amélie Rajaonarison, était de passage à La Réunion ces derniers jours : elle a fait avec les parrains et marraines un bilan de l’action menée et des besoins.
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"Il y a de plus en plus de pauvres et chaque jour, des gens viennent frapper à notre porte pour nous demander de leur trouver un parrainage. Nous répondons dans l’urgence en donnant des soins aux enfants, en leur donnant un repas, lorsque vraiment ils n’ont plus rien...". Amélie Rajaonarison est témoin de la dégradation des conditions de vie des plus pauvres, à Madagascar. Certes, le gouvernement a réajusté la monnaie, mais les denrées de première nécessité ont fait des bonds phénoménaux et les plus pauvres se paupérisent davantage. "Dans cette situation, les enfants parrainés paraîtraient presque avantagés, alors qu’ils étaient parmi les plus pauvres, il y a quelques années", ajoute Marcel Baum, secrétaire d’Enfants du Monde-Réunion.
Cette association actuellement présidée par Patrick Durrieu, médecin au Port, parraine 29 centres d’accueil dans différentes régions de Madagascar. Les centres sont de taille inégale : le plus petit parraine 5 enfants et en soigne et scolarise 35 en tout. Le plus important est celui dont s’occupe à Antananarivo le père Luis Lopergolo, curé d’une grosse paroisse de la capitale, où il supervise 235 enfants parrainés. Les centres sont souvent dirigés par des religieux ou religieuses, mais quelques-uns le sont par des laïques. C’est le cas du Centre 0 de Toamasina (Tamatave), où 72 enfants sont parrainés par des familles de La Réunion ou de France, qui font confiance à EdM-Réunion parce que ses membres sont plus près et peuvent faire un suivi sur place. Au total, l’association parraine plus de 1.200 enfants, ce qui permet d’en soutenir 4.500 en tout.
L’organisation de la solidarité, dans cette association, permet de multiplier par plus de trois le soutien rendu possible par les envois mensuels des parrains et marraines. Le minimum versé est de 23 euros par mois, sur lesquels 2 euros vont à l’association. Le reste (21 euros minimum) est envoyé à une famille dont un enfant (et un seul) est parrainé. Ce parrainage sert à nourrir, soigner et scolariser les enfants. "Quand un enfant est parrainé dans une famille, toute la fratrie fait l’objet d’un suivi et bénéficie de la cantine et du centre de soins", complète Amélie Rajaonarison, qui s’occupe aussi d’une petite bibliothèque, à Tamatave.
La famille malgache dont un enfant est parrainé se doit d’épargner une petite part de l’aide reçue. Au bout de plusieurs années de parrainage, la somme épargnée permet de lancer un micro-projet économique pour la survie de la famille. "Cela leur permet de réparer un toit, de faire l’achat d’un outil ou de quelques animaux ou de matières premières à revendre", explique Marcel Baum.
"L’association envoie parfois un complément, pour aider une famille à se lancer dans un projet. C’est un prêt, et la famille rembourse le centre petit à petit sur l’argent qu’elle reçoit du parrain. Tout l’argent reste à Madagascar et il sert à développer d’autres projets sur place", complète Marcel Baum.
À Tamatave, un père de famille a ainsi pu s’acheter un pousse-pousse, pour travailler à son compte. Un autre, après avoir confectionné deux filets de pêche, envisage l’achat d’une pirogue.
Les parrainages ont un effet démultipliant, ce qui explique que les familles malgaches les plus pauvres mettent beaucoup d’espoir dans cette forme de solidarité entre La Réunion et Madagascar. À nous de ne pas les décevoir.
P. David
Enfants du Monde - comité de La Réunion br />
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