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Colloque ’Mondialisation et Intégration Régionale : l’Avenir de la COI’
7 mars 2008
Mercredi matin, au Centre International de Conférences de Victoria (ICCS), aux Seychelles, le Président James Michel, qui est également le Président en exercice de la Commission de l’Océan Indien, a souhaité que ce colloque soit une avancée historique en faveur de l’intégration économique de la région Océan Indien.
Le Président James Michel, qui a officiellement ouvert les travaux de ce colloque en présence des représentants des États membres, des experts économiques, des bailleurs de fonds, des organismes internationaux et de la presse régionale, a surtout situé l’importance primordiale de cette rencontre de Victoria qui est de « lever les barrières et les difficultés d’intégration régionale pour bâtir une stratégie novatrice pour les 10 prochaines années ».
Les travaux, a déclaré le Président Michel, sont orientés vers la recherche de solutions communes et concertées et doivent déboucher sur des propositions concrètes d’ici la fin du colloque. Ces propositions, a-t-il ajouté, permettront aux États membres de mieux répondre aux défis de ce monde mouvant, en donnant à la COI les vrais moyens d’une politique d’avenir.
Communauté de destin partagée
« La COI reste la seule instance intergouvernementale de la région se focalisant sur la problématique insulaire. C’est la seule instance ayant vraiment à cœur les intérêts et les spécificités de notre sous-région. Aucune organisation continentale ne peut se substituer à elle. D’où l’impérieuse nécessité, 25 ans après, de consolider sa vocation de coopération insulaire dans la perspective d’un développement durable », a poursuivi le Président Michel.
Mais aujourd’hui, entre nos îles, a dit le Président, la prise de conscience de notre communauté de destin est partagée parce qu’il existe une véritable communauté d’intérêts entre tous les acteurs de la COI, qu’ils soient étatiques, publics, civils et privés. C’est pourquoi, a poursuivi le Président Michel, il revient aux participants de ce colloque d’imaginer et de proposer des solutions, formules, des idées, pour une COI plus solide, capable de négocier au niveau politique comme au niveau économique, capable de valoriser les États membres dans le commerce mondial, et apte à instaurer un dialogue de confiance avec les hommes d’affaires de notre région. Une des formules, estime-t-il, est de progresser dans la mise en œuvre d’une Organisation renforcée, d’une Organisation capable d’agir plus concrètement et plus efficacement pour mieux répondre aux nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés. Pour ce faire, estime-t-il, les structures internes du Secrétariat général de la COI devront être adaptées et professionnalisées.
Nouveau contexte mondial
Le Président seychellois a, d’autre part, déclaré que la question centrale est bien du nouveau rôle et des nouveaux objectifs de la COI dans un environnement régional et mondial en mutation profonde et accentuée depuis ces dernières années, et pour lui, cette question est éminemment politique. Le choix, a-t-il dit, est entre des « objectifs modestes et qui, à terme, marginaliseront la COI, ou des objectifs plus ambitieux, mais qui requièrent une implication humaine et financière plus grande des Etats membres et de leurs partenaires.
Ma conviction est que cette deuxième voie est la seule souhaitable et réaliste, donc possible eu égard au contexte mondial et compte tenu de la longue histoire de la COI ».
Le Président Michel a rappelé que 2008 est une année pleine d’espoirs pour la COI, car cette organisation connaît un nouvel élan qui ne doit pas retomber. Pour lui, le Conseil des Ministres du 27 et 28 mars prochains à Victoria posera un nouveau cycle de la COI.
(Source : "Nation")
Les questions à l’ordre du jour
- La question des flux commerciaux légaux, par mer et par air, ainsi que les flux illicites dans la sous-région
- La surveillance intensive des vastes Zones Exclusives Economiques des États membres afin de stopper la criminalité avec, à terme, une harmonisation des différentes législations
- La prise en compte du dossier des télécommunications et des technologies de l’information
Notre complémentarité est notre atout
En abordant le thème de la mondialisation, le chef de l’Etat seychellois a indiqué que ce phénomène est un mouvement irréversible qui, en abattant systématiquement les barrières aux échanges, augmente chaque jour davantage la compétition internationale. Et d’ajouter que les pays de la COI doivent tirer parti de la mondialisation en renforçant l’intégration régionale de cette partie du monde.
Le Président en exercice de la COI a aussi rappelé les différences entre les pays membres en matière de développement économique et social : « Ces différences peuvent être surmontées, si l’on joue la carte de la proximité, de la complémentarité et de la solidarité entre nos îles, en un mot, la carte de la synergie régionale. Nos économies insulaires sont vulnérables et marquées par l’isolement géographique, l’étroitesse des marchés et la fragilité de notre biodiversité sur laquelle reposent le tourisme, l’agriculture et la pêche ».
Auparavant, la Secrétaire générale de la COI, Mme Monique Andreas-Esoavelomandroso, avait souligné l’importance de ce colloque de Victoria qui porte sur les enjeux majeurs de l’organisation dans cette période d’incertitude et de changements profonds que traverse la coopération régionale.
Elle a estimé que la COI est à la croisée des chemins tant la situation mondiale et régionale a évolué depuis 25 ans. Elle a ensuite situé le rôle de la COI par rapport aux autres organisations régionales comme la SADC et le COMESA et a rappelé les nouvelles orientations stratégiques adoptées en 2005 qui ont donné à la COI un nouvel élan.
Enfin, la Secrétaire générale a fait un plaidoyer pour un renforcement sensible des moyens mis à la disposition du Secrétariat général afin que cette instance puisse accomplir sa tâche avec efficacité.
( Source : "Nation")
Vers une organisation de coopération économique et commerciale renforcée
Après la cérémonie d’ouverture, les délégués ont débuté mercredi les travaux de la matinée de cette première journée du colloque en abordant le sujet : La COI, vers une organisation de coopération économique et commerciale renforcée.
La séance était présidée par Philippe Michaud, conseiller technique au Ministère seychellois des Affaires étrangères.
Les différents intervenants des pays membres, des bailleurs de fonds et d’autres organismes ont abordé des sujets tels que la problématique des PIED (Pays petits insulaires en voie de développement) dans le contexte de la mondialisation, le rôle et les structures de la COI, de l’accord intérimaire aux accords définitifs, atouts et difficultés de mise en œuvre, etc...
Les experts ont débattu de divers sujets en évoquant les axes stratégiques et les ressources de la COI, l’identification des spécificités, la vision globale de la COI pour les prochaines années, la volonté politique dans le processus de l’intégration régionale, le dossier de la libre circulation des hommes entre les États membres.
A la reprise des travaux après le déjeuner, plusieurs intervenants ont abordé des sujets concernant l’intégration économique dans la région. Les délégués ont suivi des interventions des représentants de l’Union des Chambres de Commerce et de l’Industrie de l’Océan Indien (UCCIOI), de l’Ambassade Malgache, du Centre d’Etudes des Relations Internationales et Scientifiques (CERIS), de l’Union Européenne (l’UE), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de la Banque Africaine de Développement (BAD), de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
Transports aériens et mondialisation dans l’Océan Indien
Lors de la deuxième journée des travaux du colloque au Centre International de Conférences, jeudi, un des ateliers de travail a été consacré au trafic aérien dans la région Océan Indien. L’activité aérienne dans la région de l’Océan Indien, c’est une flotte de 30 appareils comparée à 14.000 avions dans le monde, ce qui signifie que l’Océan Indien ne représente que 0,2% de la flotte mondiale.
Les participants ont fait un état des lieux, sans oublier d’évoquer les conséquences de la mondialisation sur cette activité, les défis et les opportunités dans ce secteur, ainsi que les voies et moyens pour améliorer la coopération entre les lignes aériennes de la région. La libéralisation à outrance de l’espace aérien menace l’existence des compagnies de la région comme Air Seychelles, Air Mauritius ou Air Austral, ont rappelé certains participants.
Les intervenants à cet atelier de travail, placé sous la présidence de M. Gilbert Faure, Chef Exécutif de la Seychelles Civil Aviation Authority (SCAA), étaient pour la plupart des responsables des lignes aériennes de la région ou qui desservent cette partie du monde depuis des années.
Chacun des représentants de ces sociétés a tour à tour expliqué ses activités dans la sous-région et les projets relatifs à ce service inter-îles.
Les défis auxquels les compagnies aériennes doivent face ont largement dominé les débats, notamment la forte concurrence des grands transporteurs internationaux, le danger de l’ouverture du ciel pour les petites compagnies, les difficultés inhérentes au respect des nouvelles normes de sécurité et de sûreté par les compagnies régionales, la perte des ressources humaines, ainsi que les contraintes liées au renouvellement des avions et des infrastructures aéroportuaires.
En ce qui concerne les liaisons inter-îles, le représentant d’Air Seychelles, M. Rajiv Bissesur, a indiqué « qu’il faut augmenter la flexibilité de voyager entre les pays de la COI pour mieux attirer le trafic touristique » avec un accroissement des fréquences entre les pays membres.
Pour atteindre cet objectif d’une desserte plus fluide et plus régulière des pays de la zone, les participants de cet atelier de travail, à l’instar de Joseph Brema, représentant d’Air Austral, ont aussi évoqué l’évolution des accords bilatéraux entre les pays membres et la libre circulation des hommes, des biens et des services.
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