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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Coopération régionale
26 septembre 2006
Après Madagascar, c’est au tour de La Réunion d’accueillir le Forum économique des îles de l’océan Indien les 22 et 23 novembre prochains, au Mercure Créolia à Saint-Denis. Le séminaire est organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion en partenariat avec le Conseil régional, la Chambre d’Agriculture, la jeune Chambre économique, le club Export et la S21. Les ateliers de cette deuxième édition traiteront des sujets comme la sécurisation juridique des investissements, le transport maritime et aérien, la veille économique dans l’océan Indien ou encore les concours bancaires dans les investissements internationaux. Parallèlement, l’accent sera mis sur les rencontres B to B (business to business) pour développer la coopération. Car une soixantaine de projets sont déjà connus dans des domaines aussi variés que l’audiovisuel, l’élevage d’autruches, le tourisme ou la fabrication de bijoux, et La Réunion peut saisir des opportunités. Pascal Plante, Président de la commission mobilité et développement international à la Chambre de Commerce et d’Industrie, explique les objectifs du forum.
Quel est l’objet d’un tel forum ?
- Le Forum économique des îles est une plate-forme de dialogue entre les institutionnels et les acteurs économiques. L’Ile Maurice, Madagascar, les Comores, les Seychelles ou encore Mayotte seront représentés. Seront présents également des membres de la COI (Commission de l’océan Indien - NDLR), de l’Union européenne, de la Banque mondiale, d’Ubifrance, la Colace (compagnie d’assurances) et bien sûr, l’union des Chambres de Commerces et d’Industrie de l’océan Indien. Tous les acteurs sont invités à participer aux débats dans le but de développer les échanges commerciaux entre les îles. Ces échanges peuvent prendre plusieurs formes : on peut imaginer des relations entre clients et fournisseurs, élargir les marchés entre les îles ou s’associer pour être plus fort par rapport à d’autres marchés comme la COMESA (marché commun d’Afrique orientale et australe) par exemple.
Sur quels marchés une coopération entre les îles de l’océan Indien pourra-t-elle être efficace ?
- Je pense notamment à des produits agricoles comme le letchi qui intéresse beaucoup les États-Unis. Mais dans ce cas, La Réunion et Madagascar doivent se grouper : seul, ni l’un ni l’autre ne sera capable de satisfaire la demande. Il y a également des produits issus de la transformation agroalimentaire. Par ailleurs, au niveau touristique, la demande est internationale, et il est tout à fait possible de coopérer. L’idée est de se renforcer par rapport à d’autres marchés, et le potentiel est réel. L’année dernière, des entreprises réunionnaises sont parties en Chine et certaines ont trouvé leur place. L’ORAR a vendu des appareils de dialyse. Malheureusement, la plupart des PME sont de trop petite taille. Il faut donc jouer groupés. Dans le secteur de l’alcool, une entreprise réunionnaise est déjà en train de s’associer avec une société mauricienne pour pénétrer le marché de la COMESA. Mais tout est ouvert et les places sont à prendre.
Vous allez également promouvoir la coopération pour développer le commerce interrégional ?
- L’ensemble des échanges inter-îles représente entre 3 et 5% des échanges globaux pour chacune des îles. Ce n’est bien sûr pas suffisant, et l’objectif est de développer ce type d’échanges. Des entreprises se sont déjà engagées dans ce processus de coopération, ce qui montre bien que le réflexe est présent. Certaines travaillent ensemble et s’unissent, d’autres se positionnent sur des marchés de la zone. Par exemple, La Réunion cherche à capter des marchés dans le cadre de la reconstruction des Comores concernant les routes ou encore les hôtels. Mais notre économie a permis à nos entreprises de vivre sur les acquis du marché intérieur, et aujourd’hui, on n’a plus le choix. Il faut coopérer et je pense que la période est bonne.
Comment allez-vous faire pour inciter les entreprises à la coopération ?
- L’idée est d’abord de les inciter à s’inscrire au forum. Nous allons cibler des entreprises qui ont les reins suffisamment solides pour les encourager, car tout le monde n’est pas capable de faire de l’international. Nous allons sélectionner des entreprises en mesure de le faire et nous allons les mettre en contact avec les décideurs. C’est aussi une opportunité de faire du B to B (business to business - NDLR). Une soixantaine de projets ont déjà été manifestés auprès de nous, il reste à connaître les projets des Réunionnais. Nous allons mettre tout le monde en relation.
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