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La Réunion et ses pays voisins
8 octobre 2007, par
Au cours de sa visite, le secrétaire d’État à l’Outre-mer a souligné la convergence de vues entre le gouvernement et la Région au sujet de la coopération régionale.
« Vous représentez la France et l’Europe, nous devons vous faire confiance et vous responsabiliser ». Lors de sa visite, Christian Estrosi a souligné la convergence de vues entre la feuille de route du gouvernement, adoptée au Conseil des ministres, relative à la coopération régionale et la vision de la Région Réunion dans ce domaine.
Force est de constater que lors de son séjour à La Réunion, le secrétaire d’État à l’Outre-mer a réaffirmé une des orientations du projet présidentiel de Nicolas Sarkozy : rompre avec le concept d’un Outre-mer unique, auquel s’appliquent des mesures uniformes. Et pour mettre en pratique cette nouvelle orientation, le gouvernement souhaite mettre à la disposition des collectivités des outils susceptibles de favoriser innovation et développement de l’activité économique pour créer des emplois. Des mesures qui se doivent de partir de la réalité de la situation de chaque territoire.
C’est tout l’enjeu de la concertation qui se poursuit. Des échanges élargis à d’autres partenaires comme les syndicats, a annoncé le secrétaire d’État à l’Outre-mer.
Gageons que toutes les propositions qui vont émerger soient prises en compte. Car qui mieux que les Réunionnais est capable de se rendre compte de l’urgence de la situation et des mesures susceptibles de placer le pays sur la voie du développement.
À ce titre, la convergence de vues sur un domaine aussi essentiel que l’ouverture de La Réunion sur son environnement régional est très importante.
Un nouveau regard
C’est un nouveau regard, une évolution significative, car l’abolition du statut colonial avait changé radicalement les relations entre notre île et les pays environnants. Les regards se tournaient essentiellement vers la Métropole, distante de près de 10.000 kilomètres, oubliant la réalité géographique et culturelle de La Réunion.
C’est au prix d’efforts importants, contre la volonté des pouvoirs parisiens, de leurs relais locaux et des médias dominants que les progressistes réunionnais ont réussi à lancer le mot d’ordre "Océan Indien Zone de Paix". Un mot d’ordre dont les conséquences se font ressentir aujourd’hui au plus haut niveau.
C’est à partir de ce rapprochement entre les peuples de la région que s’est construite la Commission de l’Océan Indien, ainsi qu’ont été lancées des initiatives des collectivités, des syndicats et des associations. Et à partir de là, se sont mises en place des actions communes de coopération. Elles amènent à changer le regard des Réunionnais sur le monde, elles appellent à s’ouvrir sur l’environnement régional.
La perspective des APE
Aujourd’hui, très rares sont ceux qui veulent remettre en cause cette idée à La Réunion. Et force est de constater qu’elle est approuvée au plus haut niveau de l’État. C’est sans contestation possible une grande victoire.
Et aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle étape. Qui d’autres mieux que les Réunionnais sont les mieux placés pour faire entendre l’intérêt général du pays au niveau de la région ? Le gouvernement montre aussi son accord à cet appel à la responsabilité, en indiquant par la voix de Christian Estrosi qu’il souhaite déléguer davantage.
Cette avancée intervient au moment où se négocient entre l’Union Européenne et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) les Accords de partenariat économique (APE). Le résultat de ces APE sera notamment de nouvelles règles commerciales entre l’Europe et les pays de la région. Prenant acte de la difficulté des négociations des APE, les îles de l’Océan Indien ont décidé de créer un bloc afin de faire mieux respecter leurs spécificités. Ces pays ont invité La Réunion à discuter avec eux, a indiqué mercredi dernier Paul Vergès lors d’une conférence de presse.
Cela signifie que se présente une occasion importante. Dans des négociations qui vont déterminer les conditions de l’intégration à la mondialisation ultra-libérale, il est possible que tous les pays de la région puissent parler d’une même voix. Une voix dans laquelle serait intégrée la parole réunionnaise.
Manuel Marchal
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