Co-développement
Famine dans le sud de Madagascar : le PCR pour renforcer la solidarité entre La Réunion et Madagascar
Crise alimentaire dans le sud de la Grande Ile
/ 8 octobre 2020
Face à la nouvelle famine à Madagascar, le Parti communiste réunionnais demande aux collectivités de notre île d’élaborer ensemble un programme commun de solidarité d’urgence et d’en informer la population. Le PCR propose également aux collectivités et chambres professionnelles de répondre aux offres de projet annoncés par le président de Madagascar dans la production d’eau, d’énergie et la remise en valeur de la région touchée par la sécheresse.
Face à la nouvelle famine à Madagascar, le Parti communiste réunionnais demande aux collectivités de notre île d’élaborer ensemble un programme commun de solidarité d’urgence et d’en informer la population. Le PCR propose également aux collectivités et chambres professionnelles de répondre aux offres de projet annoncés par le président de Madagascar dans la production d’eau, d’énergie et la remise en valeur de la région touchée par la sécheresse.
Les questions de famine et de sécheresse dans le sud de Madagascar reviennent au-devant de l’actualité. Parfois, avec des images chocs qui font réagir nos camarades. Le Parti Communiste Réunionnais rappelle des éléments d’une réalité incontournable et soumet une proposition.
La sécheresse dans le sud malgache est une constante depuis des dizaines d’années. Elle provoque des pénuries alimentaires humaines et animales. L’activité économique est insuffisante pour se procurer le minimum vital. Régulièrement, il est fait appel au Programme Alimentaire Mondial (le PAM). A la pauvreté s’ajoutent toutes les conséquences liées à l’augmentation de la démographie et aux insuffisances des administrations publiques.
En visite dans la région, la semaine dernière, le Président de la République de Madagascar a annoncé des mesures d’urgence pour enrayer la faim ainsi que des solutions structurelles pour relancer la fourniture d’eau. Il a cité certains pays partenaires. Il a déclaré de tout mettre en œuvre en un an pour « enrayer le fléau ». Pour cela, il a demandé à la Ministre de la Population d’être plus présente sur le terrain.
A ce stade, le PCR souligne l’importance de ne pas entraver les décisions des responsables de Madagascar par des initiatives intempestives et médiatiques qui auraient pour conséquence de brouiller le message de solidarité réunionnaise.
En effet, les Réunionnais doivent coordonner les actions avec des objectifs clairs et en toute transparence, en lien avec les autorités malgaches, et dans le cadre de la coopération décentralisée qui relève de nos compétences. Par contre, la coopération bilatérale relève de la responsabilité des États malgache et français.
1- Le PCR demande aux Collectivités Réunionnaises participantes aux activités de la COI de réunir leurs responsables de la coopération pour élaborer en commun un programme de solidarité d’urgence qui tienne compte des besoins réels et d’en informer la population réunionnaise.
2- Le PCR demande aux Collectivités et aux Chambres Consulaires d’organiser des réponses concrètes aux offres de projets structurants annoncés par le Chef d’État Malgache, en les complétant si nécessaire. Cela part de la production de l’eau et de l’énergie à la remise en valeur de la zone de sécheresse.
Le PCR rappelle à cette occasion sa position constante de coopération régionale responsable et d’insertion dans le voisinage. Nous allons vers un million d’habitants dans 15 ans quand Madagascar pointera autour de 40 millions, puis s’acheminera vers 60 millions dans 30 ans. Et, le réchauffement climatique nous laisse peu de recours en dehors de la solidarité immédiate et l’anticipation à moyen et long terme.
Le Port, le 8 octobre 2020
Bureau de presse du PCR