
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Tamij Sangam rencontre l’ambassadeur de l’Inde
19 juillet 2004
L’ambassadeur de l’Inde en France est venu à La Réunion pour recevoir la marine indienne, qui fait une visite de courtoisie dans notre île avec la frégate “Tabar”. L’association Tamij Sangam lui a confié hier lors d’un déjeuner combien les Réunionnais sont honorés par cette double présence indienne dans l’île.
Dilip Lahiri, ambassadeur de l’Inde en France, était hier l’invité d’honneur de l’association réunionnaise Tamij Sangam. Lors de son discours de bienvenue, le Docteur Chanemougam a tenu à faire savoir à son hôte que "la plus forte concentration de Français d’origine indienne se trouve à La Réunion" et que parallèlement à l’axe de coopération qui se développe entre New Delhi et Paris, "la France de l’océan Indien mérite d’être mieux intégrée dans les échanges économiques et culturels". Requête donc, pour que l’Inde porte un regard persistant sur notre île afin d’en faire "le pont de l’union entre nos deux peuples".
Le président de l’association demandait en ce sens que des Réunionnais puissent être présents lors du forum annuel France-Inde, mais la décision appartient à la France.
Autre requête : faciliter les démarches administratives pour que les Réunionnais puissent obtenir, quand ils y ont droit, leur carte PIO (Personne d’origine indienne) permettant de se rendre en Inde sans demande de visa. Actuellement les Réunionnais qui ont un ascendant né en Inde n’ont pas de document pour prouver cette origine. À ce titre, l’avocat Roger Calliamou demande un accès au double des contrats d’engagement qui sont détenus par les Archives nationales. Tamij Sangam sollicitait également l’ambassadeur sur le projet d’un festival de film indien et pour la réception de chaînes de télévision indienne via le satellite.
L’ambassadeur convient qu’il faut multiplier et approfondir les contacts, La Réunion représentant à ses yeux une facette particulière du lien de l’Inde avec la France. Il invitait à son tour tout le monde à venir visiter le navire de guerre indien, dont la venue dans notre île est "un signe de la coopération économique, financière et politique entre l’Inde et la France", coopération qui reste à intensifier.
Il soulignait combien le gouvernement indien travaille à améliorer ses relations avec les Indiens qui vivent à l’étranger. Il se disait heureux de constater que malgré des conditions d’arrivée extrêmement difficiles, les personnes d’origine indienne ont su faire valoir leurs qualités dans tous les secteurs d’activités.
En accord avec Sohan Prakash, le consul de l’Inde, il souhaite un renfort des échanges culturels. L’ambassadeur serait très heureux d’accueillir des Réunionnais lors du prochain forum France Inde.
En ce qui concerne la carte PIO, il comprend le problème des Réunionnais qui ont du mal à prouver leur origine indienne et agira pour que les formalités administratives soient assouplies. Il conseillait à l’association de faire une demande collective en ce sens, meilleur moyen de pression sur le gouvernement. Enthousiasmé par le projet d’un festival de film indien à La Réunion, il a promis de participer à sa réalisation.
L’attention de Dilip Lahiri s’est aussi portée sur deux projets réunionnais en cours : le Centre culturel indien et la réhabilitation du site du Lazaret. Sur ces deux actions menées par l’association Tamij Sangam, il s’est engagé à apporter son concours. Ainsi des enseignants et des bibliothécaires indiens pourraient intervenir dans le Centre culturel et le gouvernement indien est prêt à coopérer avec les autorités locales pour la préservation du lieu de mémoire situé à La Grande Chaloupe.
Eiffel
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