Co-développement

L’Inde et la PANA veulent renforcer la coopération indo-africaine

24 avril 2006

L’Inde et l’Agence panafricaine d’information (PANAPRESS) ont convenu jeudi à Dakar, d’explorer les voies et moyens d’ouvrer à la promotion et à l’approfondissement de la coopération entre l’Inde et le continent africain.
L’accord fait suite à une rencontre entre Navdeep Suri, le chef de la division Afrique au ministère indien des Affaires étrangères et le directeur général de la PANA, Babacar Fall.
Intervenant dans les locaux de l’Agence à Dakar, le responsable indien a indiqué que la PANA, avec son influence, devrait aider à faire connaître les progrès enregistrés dans le domaine de la coopération Sud-Sud entre l’Inde et l’Afrique.
Il a ajouté que son pays avait initié plusieurs programmes concrets visant à intensifier les liens de coopération avec l’Afrique, en particulier l’Afrique de l’Ouest et qui méritent d’être soutenus par les médias.

Aider la médecine

M. Suri a cité une ligne de crédit de 250 millions de dollars que l’Inde avait accordée à la CEDEAO pour sa Banque d’investissements et de développement, ainsi que les projets de coopération entre l’Inde et l’Union africaine dans le domaine de l’éducation et de la médecine électronique.
Cette ligne de crédit vise à donner un coup de fouet aux soins de santé et à l’éducation sur le continent africain.
Le Centre de diffusion par satellite du Programme panafricain de médecine électronique sera installé à Dakar au Sénégal.
"La PANA, avec son rôle de pivot dans les médias africains, devrait aider à porter le message sur le développement de la coopération entre l’Inde et l’Afrique", a déclaré M. Suri, qui a révélé qu’une importante rencontre d’hommes d’affaires indiens et africains est prévue à Accra du 4 au 5 juin prochain.

Une autre vision

Le directeur général de la PANA, Babacar Fall, a remercié son hôte indien pour sa visite et promis que l’agence panafricaine appuiera de manière constante et sérieuse la coopération afro-indienne grâce à un partenariat mutuellement avantageux sur lequel les 2 parties ont convenu de continuer les consultations.
Il a fait remarquer que la PANA, depuis sa création il y a de cela plus de 25 ans, a relevé le défi de donner à l’Afrique, à son peuple et à ses partenaires au développement, une vision plus positive.
Cette tâche, d’après M. Fall, était exécutée par la nouvelle équipe de la PANA qui repose sur un réseau de 100 correspondants répartis dans 51 pays africains et dans les principales capitales internationales, dans le but de donner le point de vue africain sur les grandes questions intéressant le monde.


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