
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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11 décembre 2007
Pour montrer son engagement envers le thème mondial “ leadership : stop sida - tenez la promesse ”, la Commission de l’Océan Indien (COI) se mobilise. En effet, elle a décidé de commencer par l’institution elle-même pour montrer l’exemple, en sensibilisant plus d’une centaine de personnes composées essentiellement de son personnel et de leur famille sur le VIH/SIDA.
En présence de son personnel originaire de tous les Etats membres de la COI, la Secrétaire générale de la COI a rappelé l’importance du rôle des leaders dans la lutte contre le SIDA.
« L’expérience démontre clairement que les avancées significatives de la réponse au VIH ont été accomplies sous les auspices d’un leadership fort et engagé », affirme-t-elle dans son discours.
Aujourd’hui, malgré les efforts déployés en 2006 pour responsabiliser les leaders au niveau mondial, plus de 25 millions de victimes ont à ce jour succombé au SIDA, tandis que le VIH en infectait 2,5 millions de plus en 2007.
La propagation du virus s’accélère, avec un nombre annuel élevé de nouvelles infections. Cela malgré les innombrables promesses, faites par les leaders du monde, de tout faire pour enrayer les taux d’infection et de mortalité. Le G8 a pris des engagements qu’il doit maintenant tenir sur le SIDA. Lors d’autres rencontres de haut niveau, les gouvernements des pays riches ont promis de porter à 0,7% de leur budget annuel leurs allocations d’aide au développement. Seuls quelques pays ont tenu cette promesse.
Dans la Déclaration d’Abuja, les leaders africains se sont engagés à affecter 15% de leurs budgets au poste de la santé. Seuls un ou deux pays ont tenu parole ; un tiers seulement des pays d’Afrique y consacrent plus de 10%. Toutes ces promesses sont bafouées par manque de leadership à tous les niveaux.
« Les leaders ne sont pas souvent les personnalités les plus en vue. Pour l’emporter sur la maladie, il faut que le leadership se manifeste à tous les niveaux : au niveau de l’individu, dans les familles, dans les communautés, dans les pays et sur la scène internationale », déclare le Dr Ng Man Sun, administrateur du projet d’appui aux initiatives régionales de prévention du VIH/SIDA au sein de la COI.
En ce qui concerne la région de l’Océan Indien, aujourd’hui, 25 Comoriens sur 100.000 vivent avec le VIH, 25 Réunionnais sur 10.000, 1 Seychellois et 5 Malgaches sur 1.000 et plus d’un Mauricien sur 100.
Cependant, un ou plusieurs groupes à risque connaissent une prévalence supérieure à 5%, et la tendance générale est à une augmentation régulière. La multiplicité des facteurs de risque et de vulnérabilité - comme la mobilité inter-îles, le tourisme, la drogue, la prostitution, la pauvreté ou l’exploitation sexuelle des enfants - créent les conditions favorables à une explosion épidémique généralisée.
Heureusement, aujourd’hui, l’espoir est permis dans la lutte contre le VIH/SIDA dans certains pays : l’accès gratuit aux antirétroviraux ainsi que les soins et le soutien apportés aux patients dans le besoin permettent d’avoir une vie plus longue. Y contribue également la prise en charge médicale des femmes enceintes vivant avec le VIH qui peuvent aujourd’hui, sous certaines conditions, avoir des bébés séronégatifs.
La sensibilisation s’est terminée avec une séance de dépistage volontaire qui a vu la participation de plus d’une vingtaine de personnes. Les pères et mères de famille présents ont quitté la séance avec, à leurs oreilles, des paroles qui résonnent encore à propos de la “promesse” qu’ils doivent tenir.
Message de Mme Monique Andréas-Esoavelomandroso, Secrétaire générale de la Commission de l’Océan Indien
« Aujourd’hui, 25 Comoriens sur 100.000 vivent avec le VIH, 25 Réunionnais sur 10.000, 1 Seychellois et 5 Malgaches sur 1.000 et plus d’un Mauricien sur 100. Nous ne pouvons plus nous permettre de dire que le VIH ne nous affecte pas. Nous voici donc réunis autour de cette réalité, de ces chiffres qui disent tout. (...) Ce n’est plus une question taboue, c’est au contraire une question qui a une signification pour chacun d’entre vous, pour chacun d’entre nous.
C’est la première fois que nous organisons une action de sensibilisation sur le VIH/SIDA au niveau de l’organisation. Il est plus que temps que la Commission de l’Océan Indien cesse de cantonner le problème du SIDA à l’un de ses projets, mais qu’au contraire, son secrétariat et ses équipes de projet en parlent comme de quelque chose qui nous concerne directement, quel que soit le rôle de chacun dans la COI.
Le thème de la journée mondiale s’est porté cette année sur le “leadership”. Or, chacun d’entre nous est un leader à son niveau. (...) Il est en effet faux de penser que le VIH touche seulement un groupe donné : les drogués ou les prostitués, par exemple. Car le VIH touche toutes les couches de la société : les couples mariés, les jeunes et même les enfants. Nous n’allons pas attendre pour agir, que le SIDA atteigne une prévalence aussi forte qu’en Afrique où il touche des populations entières. Je le répète encore : prenons le leadership aujourd’hui !
En effet, les leaders ne sont pas seulement les personnes les plus en vue. Le leadership doit se comprendre à tous les niveaux : l’individu, la famille, la communauté, le pays et la communauté internationale tout entière.
Nous, la grande famille de l’Océan Indien, nous devons prendre le taureau par les cornes et agir pour protéger nos communautés par le biais de la prévention. La prévention, c’est d’abord l’information. On l’a appris après toutes ces années de lutte, le meilleur moyen d’éviter la propagation de l’épidémie est de donner aux membres de sa famille et à ses connaissances les aptitudes nécessaires afin que chacun puisse en conscience prendre des décisions informées et responsables. Car, si l’on veut réagir efficacement à l’épidémie, il est nécessaire qu’une forte impulsion soit donnée à tous les niveaux de la société.
Il faut souligner à cet égard que durant ces dernières années, d’importantes avancées ont été réalisées : le traitement est disponible et gratuit dans les Etats membres de la COI, le dépistage est proposé aux femmes enceintes et sera aussi introduit dans les séances de consultation pour le planning familial ainsi que pour la santé reproductive. Aujourd’hui, connaître son statut sérologique est devenu vital, car cela donne la possibilité de commencer le traitement assez tôt. Désormais, en effet, le SIDA est considéré comme une maladie chronique et non plus comme une maladie mortelle comme c’était encore le cas il y a seulement quelques années. Les antirétroviraux permettent maintenant de vivre longtemps, et en même temps la qualité des soins et du soutien psychologique s’est grandement améliorée.
Il n’est pas nécessaire, ici, de rappeler les conséquences économiques et sociales de l’épidémie du VIH/SIDA - nous les connaissons tous, que ce soit au niveau individuel, familial, communautaire et national. Encore faut-il se rappeler que lutter contre le VIH/SIDA, c’est aussi investir dans le développement durable. C’est pourquoi, la COI encourage la mise au point de stratégies et de plans régionaux de lutte contre le VIH/SIDA. C’est aussi pour cela qu’elle aide les organisations et les associations nationales à élargir et à renforcer les partenariats, les alliances et les réseaux régionaux. »
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