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Chine-La Réunion
20 novembre 2004
Revenus d’un stage de deux mois à l’école Goubuli de Tianjin, les stagiaires du CENTHOR rêvent, pour certains, de s’y installer pour travailler. Les autres enrichiront La Réunion des délices d’une cuisine magique.
La coopération entre la Chine et La Réunion avance à la vitesse de l’éclair : revenus d’un stage de deux mois à l’école Goubuli de Tianjin, certains stagiaires du CENTHOR rêvent de s’y installer.
Représentant le Conseil régional à la conférence de presse qui faisait le point sur ce stage, Raymond Lauret note que la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) a pu prendre une grande part à ces premiers pas d’une coopération jeune et pourtant très dynamique.
Alain Macé, président de la CCIR, annonçait d’autres liens à venir avec le Mozambique et le Québec en faveur de la mobilité pour l’emploi.
Écoutons "les héros de cette première promotion d’échange", comme les appelle Raymond Lauret : ils sont onze. Richard veut s’installer en Chine, attiré par les découvertes culturelles très intéressantes, et par l’aspect professionnel qui lui permet une évolution.
Au cours de son séjour, il s’est vu proposer des postes en tant que cuisinier français. Une expérience qui l’intéresse pour quelques années.
Sébastien a aussi décidé, avec quelques amis, de retourner en Chine où se trouvent plus de possibilités qu’à La Réunion. Il avait en tête avant son voyage d’ouvrir un restaurant ici, mais les potentialités du marché chinois lui donnent envie de s’y installer. "La seule barrière reste celle de la langue", regrette-t-il. Peut-être apprendra-t-il le chinois ?
Serge aussi veut y retourner, "pour concrétiser des rêves que nous croyons possibles".
Stéphane, qui a déjà vécu une expérience de mobilité professionnelle dans la Creuse, compte rester à La Réunion, où il pense qu’il y a aussi de l’avenir. Il regrettait que certains ustensiles chinois lui manquent dans notre île pour appliquer son nouveau savoir en cuisine chinoise.
Daniel est aussi partant pour retourner quelques mois en Chine. Il nous donne rendez-vous au salon Régal pour goûter aux plats chinois. Lui aussi s’accorde à dire que par manque de certains ingrédients ou matériels, il ne leur sera pas possible de restituer certaines recettes qu’ils ont apprises.
Éleveur et agriculteur, il compte exploiter ce savoir en montant par la suite une table d’hôte dans les Hauts avec des produits locaux cuisinés à la mode chinoise. Des liens sont déjà envisagés avec ses amis qui partiraient en Chine. Le rêve en perspective.
Thierry nous a fait part du très bon accueil réservé aux Réunionnais à l’école Goubuli : "Nous avons été reçus comme des ministres". Mamy, un autre stagiaire, ne pense pas retourner en Chine ; il a beaucoup aimé l’aspect culturel du voyage, avec la visite de la cité interdite, de la grande muraille...
Marie-Claude, une des deux seules filles du groupe, pense s’installer à La Réunion même, tout en souhaitant un jour retourner passer des vacances du côté de Pékin. Elle insiste sur la qualité de la formation chinoise, qui lui a permis de beaucoup s’améliorer dans sa technique. Elle nous apprend qu’en Chine, beaucoup de femmes travaillent dans la restauration.
Son amie Dominique partage son sentiment et dit avoir beaucoup appris en ce qui concerne les modes de cuisson chinois. Silva a étudié et travaillé 10 ans à Londres avant de venir à La Réunion où il vit depuis six ans : cette expérience chinoise lui a aussi beaucoup apporté. Enfin, Samuel en a encore "plein les yeux, plein la tête, plein la bouche".
Le chef de l’école de Goubuli est venu avec les Réunionnais, il restera pendant six semaines à La Réunion. Wang De Xing se dit "très satisfait du travail fourni par les stagiaires en Chine. Quand tous les élèves sont arrivés, ils étaient des chefs qualifiés de niveau 2. L’évolution de leur apprentissage leur a permis de s’élever au niveau 3, ce qui leur permet d’apprendre des cuisines plus complexes".
Il ajoutait que "pendant leur séjour, la presse écrite, la radio, la télévision ont fait beaucoup de reportages sur les élèves réunionnais". Content d’apprendre que certains voulaient retourner en Chine, il souhaitait également qu’ils puissent travailler aussi à La Réunion. Le chef sera présent lors des deux soirées chinoises du salon Régal et avec la CCIR, des cours pour des professionnels et pour des particuliers sont programmés.
Eiffel
An plis ke sa
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Raymond Lauret forge de grands espoirs pour l’avenir : les autorités chinoises, tout comme la France, veulent faciliter les relations entre nos deux pays. Il a annoncé un autre partenariat, dans le milieu du football cette fois-ci, liant l’Excelsior de Saint-Joseph, le FC Nantes et le centre de formation de football de Shanghai, qui devrait connaître une nouvelle étape en décembre.
Le sport est selon lui, avec la culture, un vecteur important pour le développement des relations humaines accompagnant le développement des échanges économiques. Il espère que l’année prochaine, d’autres étudiants réunionnais pourront réitérer la même formation gastronomique en Chine avec le concours des nouveaux élus de la CCIR.
À l’occasion de la conférence de presse, Alain Macé, président de la Chambre de commerce, a réaffirmé la nécessité d’une liaison aérienne directe avec la Chine et de l’implantation d’un consulat de Chine à La Réunion.
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