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L’aliment de base des Réunionnais ne doit plus dépendre de lointaines importations
12 septembre 2023, par
Les décisions de l’Inde et de la Thaïlande de diminuer leurs exportations de riz expliquent la hausse importante des cours mondiaux de l’aliment de base des Réunionnais : 30 % sur un an, 10 % le mois dernier. Faire de l’augmentation de la production de riz à Madagascar un des piliers du co-développement régional apparaît plus que jamais comme une nécessité. La Réunion ne doit plus dépendre d’importations venant de plusieurs milliers de kilomètres pour ses produits de première nécessité.
A La Réunion, le riz est l’aliment de base. La totalité est importée d’Asie, notamment de Thaïlande. La décision de l’Inde de stopper ses exportations sauf pour le riz basmati explique en grande partie la hausse du cours international. Par ailleurs, selon Patrick Barjonet, directeur général de la Soboriz, interrogé par Reunion La Première ce 11 septembre, « la Thaïlande a décidé d’inciter les riziculteurs à réduire leur surface de culture pour des questions de maîtrise des ressources en eau. La Thaïlande étant le deuxième exportateur de riz au monde, l’offre est réduite alors que la demande reste constante ».
Selon cet importateur de riz, les stocks sont suffisants à La Réunion pour que la hausse des prix ne soit pas immédiatement répercutée sur le consommateur. Si la situation restait aussi tendue, cette augmentation surviendrait l’année prochaine. Rappelons que le riz est un produit de première nécessité qui n’est pas taxé par l’octroi de mer mais uniquement par la TVA perçue par Paris.
A Maurice, où le pouvoir d’achat est moins important qu’à La Réunion et où le riz est également importé, cette situation conduit des Mauriciens à se priver de riz. Ils remplacent par d’autres aliments plus coûteux.
Ces faits rappellent la vulnérabilité de La Réunion aux effets de décisions sur lesquelles les Réunionnais n’ont aucune influence. Cela concerne en plus l’aliment de base. Des tentatives ont lieu pour produire du riz à La Réunion. Par le passé, elles ont été contrées par la baisse des prix du riz importé. Actuellement, avec le coût de la main d’oeuvre et le système d’importation des intrants, le riz produit à La Réunion reste un produit de luxe, hors de portée de la plupart des Réunionnais.
En attendant que des solutions puissent être trouvées pour que le riz produit à La Réunion puisse être vendu à un prix correspondant au pouvoir d’achat de la population, d’autres pistes doivent être recherchées pour remettre en cause le cadre actuel.
En effet, faire venir de plusieurs milliers de kilomètres l’aliment de base d’un pays rend ce dernier extrêmement dépendant de la conjoncture internationale.
Or, un potentiel existe tout près de La Réunion, et il pourrait aussi répondre à la demande de Maurice. Ce potentiel se situe à Madagascar.
Traditionnellement, Madagascar était le grenier de l’océan Indien. Mais aujourd’hui, ce pays n’arrive pas à produire suffisamment de riz pour sa population et doit importer une partie de sa consommation.
Madagascar vise donc l’autosuffisance en matière de production de riz. Cette marche vers l’autosuffisance pourrait s’accélérer avec le soutien des pays de la région, notamment de La Réunion qui peut mobiliser d’importants financements grâce à son statut de région de l’Union européenne.
Soutenir le développement de la production de riz à Madagascar afin que Madagascar puisse devenir un pays exportateur de ce produit de première nécessité serait ainsi profitable à toute la région. Ceci permettrait de se passer des importations de riz venus de l’Asie, située de l’autre côté de l’océan Indien, voire d’Europe, continent au-delà de l’Afrique.
Compte tenu du pouvoir d’achat des Réunionnais, les producteurs malgaches pourraient également bénéficier d’une hausse de leurs revenus. Dans ce partenariat, tout le monde peut être gagnant. C’est une illustration du co-développement que Wilfrid Bertile, conseiller régional délégué au co-développement, avait présenté le 8 mai dernier à des étudiants malgaches de l’Université d’Antananarivo.
M.M.
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