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9 décembre 2022
Voici la lettre ouverte que le Groupe Réfugiés Chagos, par la voix d’Olivier Bancoult, a adressée au Premier Ministre de la République de Maurice et à la Haut-Commissaire britannique à Maurice, à propos des négociations entre Port-Louis et Londres sur l’avenir de l’archipel des Chagos, des négociations qui doivent se poursuivre à la mi-janvier à Port-Louis.
Il convient de replacer cette démarche des Chagossiens dans son contexte. En mai 2019, une résolution des Nations-Unies a sommé la Grande-Bretagne de cesser sa gouvernance sur les Chagos dans un délai de six mois.
Résolution dont le gouvernement de Londres n’a absolument pas tenu compte. En novembre dernier des négociations ont été ouvertes entre Maurice et le Royaume-Uni. Mais les Chagossiens en ont été en fait tenus à l’écart.
C’est pour cette raison qu’Olivier Bancoult et les Chagossiens du Groupe Réfugiés Chagos ont décidé de réclamer avec force leur place à la table des négociations qui vont reprendre en janvier prochain. D’où cette lettre ouverte que nous portons à votre connaissance aujourd’hui.
Georges Gauvin, président du Comité Solidarité Chagos La Réunion
Alain Dreneau, secrétaire
Le 3 novembre 2022, le Royaume-Uni et Maurice ont annoncé l’ouverture de négociations sur l’exercice de la souveraineté sur l’Archipel des Chagos. (…)
Malgré l’affirmation proclamée que l’intention est de "résoudre toutes les questions en suspens, y compris celles relatives aux premiers habitants de l’Archipel des Chagos", il y a une voix qu’il reste à entendre. Nous, le peuple chagossien, les soi-disant ‘’premiers habitants’’ de l’archipel des Chagos, avons jusqu’ici été exclus des négociations.
La décision de détacher l’Archipel des Chagos de Maurice et de créer le Territoire Britannique de l’océan Indien a été prise le 8 novembre 1965, sans que le peuple chagossien soit associé ou consulté.
Dans les années qui ont suivi, nous avons été exilés par la force, déracinés de nos foyers et de notre communauté, et condamnés à prendre un nouveau départ, à partir de rien et sans aucune aide. La plupart d’entre nous, sinon la totalité, portons encore à ce jour les traumatismes de ces événements.
Nous, le Groupe Réfugiés Chagos, pressons le Royaume-Uni et Maurice de ne pas reproduire la même erreur, de ne pas prendre une autre décision relative aux Chagos sans y intégrer le peuple chagossien. "L’exercice de l’autodétermination doit être l’expression de la libre et authentique volonté du peuple concerné".
Notre groupe reconnaît l’importance de ces négociations, mais ce que vous appelez "les questions en suspens", nous appelons cela l’exercice de nos droits fondamentaux, à savoir notre droit au retour et à la libre circulation, et notre droit à une juste réparation pour toutes les épreuves que nous avons endurées.
Cela étant, la question ne se limite pas à notre droit au retour. Les négociations devront également prendre en considération la préservation de notre culture et de nos traditions. La raison pour laquelle nous avons combattu tout ce temps ne se limite pas aux frontières et à la souveraineté, mais elle concerne la survie et la pérennité de notre identité en tant que peuple.
Nous, le Groupe Réfugiés Chagos, demandons expressément qu’une personne représentant notre groupe participe aux négociations. Ces négociations constituent l’occasion d’apporter un changement significatif et d’écrire une nouvelle page dans notre histoire commune.
Nous sommes celles et ceux qui avons souffert. Nous sommes celles et ceux qui sommes toujours séparés des tombes de nos ancêtres bien-aimés. Nous sommes celles et ceux qui avons combattu durant des décennies.
Tout ce que nous voulons, c’est que la nouvelle page de l’histoire de l’Archipel des Chagos soit écrite avec le peuple chagossien.
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